vendredi 28 décembre 2012

Revues d’Art et Magazines Culturels

Je profite de la publication d'un numéro dédié à la beauté par Le Philosophoire pour en faire la promo et pour promouvoir Scopalto, un portail de revues d'art et de culture qui devraient nourrir plus d'un esprit éclairé ou curieux...

Un aperçu des dizaines de revues et magazines disponibles :

Rencontrer ses peurs

Apprends à connaître tes peurs.
Leur apparence semble hostile, mais leur coeur est amical.
Elles nous guident dans notre intimité et nous enseignent que croire n'est pas savoir.

lundi 10 décembre 2012

Eat, pray, love





J'ai été très ému par ce film. Une très belle surprise pour moi.
Rempli de joie, j'ai décidé de le mettre en avant. J'ai alors lu les critiques et là aussi, j'ai été très surpris par les critiques négatives. Elles sont concentrées sur la longueur du film, les bons sentiments, les clichés, Julia Robert omniprésente.

J'avais choisi de regarder ce film car le titre et le synopsis m'avaient interpellé  je n'avais même pas vu la bande annonce ni les critiques.
La déception est le fait de vivre une chose qui n'est pas celle qui était prévue, attendue. Peut être que les critiques fondaient des espoirs insatisfaits par ce film. Pour ma part, je n'attendais rien, et j'ai beaucoup reçu. Je ne l'ai pas trouvé trop long (même en regardant la version intégrale non coupée en VO) car je voyageais. J'ai ressenti beaucoup d'émotions, j'ai apprécié l'histoire, les acteurs, et mêmes les clichés...

Je n'ai jamais visité New York, ni Rome, ni Delhi, ni Bali, mais j'avais quelques images en tête. Certes le film en donne des images réductrices et alors ? Qui n'a pas de stéréotypes ?
Ce n'est pas ce que je retiens le plus. Certes le parcours de l’héroïne est ponctué de cartes postales et aussi de clichés spirituels, mais l'auteur n'avait pas l'ambition de créer un documentaire touristique ni un guide spirituel. Certains critiques y ont peut être cru. Et puis chaque cliché, chaque photo, contient une part de vérité... Alors soyons indulgent et prenez le temps de lire entre les pixels.

Voyager c'est d'abord voir avec de nouveaux yeux, selon Proust. Se déplacer n'est pas une condition à la découverte, mais quand le voyage bouscule nos repères alors on s'enrichit. Certains voyages vont ainsi provoquer des prises de conscience. Ces voyages, ces rencontres ont marqué la vie d'Elizabeth Gilbert, l'auteur du livre dont ce film est inspiré.

J'ai été ému car j'ai retrouvé de nombreuses étapes de mon propre voyage intérieur. Et chaque symbole faisait écho à des choses que j'avais apprises. D'où ma joie de me remémorer certaines révélations et de savoir que d'autres ont trouvé leur voie (je pense à Elizabeth Gilbert et non pas à Julia Roberts).

J'incite à regarder ce film comme une invitation au voyage, surtout au voyage intérieur et pourquoi pas touristique. N'en attendez aucune méthode spirituelle, ni aucune réponse à vos questions, laissez vous juste porter... Et si certains clichés font écho en vous, vous font réagir, vous aurez déjà gagné quelque chose. Creusez le sujet. Je vous invite à gratter les palimpsestes de votre vie et à jouir de vos découvertes, de vos rencontres, de votre rencontre...

Bon voyage

dimanche 9 décembre 2012

Dauðalogn



Heimur hljóðlátur
Hreyfist ei har höfti
Hljómar grafarþögn
Enginn vaknaður
Enginn taktur hraður
Algert dauðalogn

Inn á við held ég
Viðarglætúr birta bál
Einn með mér sjálfum
Anda inn anda frá

Viðáttan er greið
Ferðamönnum og mér
Fyllir fjallasal
Klettar bergmálar
Bergmálar í höfðum
Úti dauðalogn

Inn á við held ég
Viðarglætúr birta bál
Einn með sjálfum mér
Nú sit ég með fast land unðir fót
Morguninn mættur
Með sitt logn á rót storin
Og múkk árast í
Og nú brjótum við dauðalognið

---


The world very silent
The air does not move
Sound of grave silence
There is noone awake
There is no rapid tempo
Total dead calm

Inwards I think
Embers light a bonfire
One with myself
Breathe in breathe out

The expanse is open
For travellers and I
Fill the mountain range
Cliffs echo
Echo in our heads
Outside it's dead calm

Inwards I think
Embers light a bonfire
One with myself
Now I sit on firm ground
The morning arrives
With its calm against the storm
And now the surfaces ripple
And now we break the dead calm


---


Chanson et musique de Sigur Rós.
Clip réalisé par Josh Thomas

Déjouer les pièges de l'ego

Si nous cherchons à identifier la source de tous nos problèmes, nous la trouvons en nous et elle s'appelle l'ego. Il ne s'agit pas de la personnalité mais de ce qui nous pose comme des individus séparés, isolés les uns des autres, s'efforçant tout au long de notre courte existence de défendre notre territoire, de protéger nos intérêts et nos possessions, d'étendre notre influence le plus largement possible. Ce sens du "je", du "moi" et du "mien" génère tous les égoïsmes et nous enferme dans une tour d'ivoire, d'où nous percevons le monde à travers d'étroites lucarnes.

Comment sortir de cette forteresse et acquérir notre liberté ? Quels pièges rencontrons-nous sur le chemin ? Quel est l'enjeu de cette passionnante aventure ?

A travers une analyse rigoureuse, nous découvrons que l'ego n'est pas aussi solide qu'on l'imaginait ! Même s'il se posait souvent en héros ou en tyran, endossant tant de rôles divers, il s'avère aussi fragile et évanescent qu'une bulle de savon : n'est-il pas constitué d'un assemblage d'idées et de croyances reçues ?

Il est donc urgent de démasquer l'imposteur, de déjouer les pièges qu'il nous tend en permanence pour maintenir son hégémonie et de découvrir son véritable visage, aussi vaporeux qu'un nuage ! Une fois découvert, il perd progressivement son ascendant sur nous et les liens qui nous enserraient se relâchent peu à peu.

Grâce à des prises de conscience progressives et à une vigilance de chaque instant, nous voyons s'envoler les voiles qui nous coupaient de notre véritable nature. Elle peut alors se révéler dans toute sa dignité : libre comme l'oiseau, vaste comme le ciel, éternellement bienheureuse…

Source : Déjouer les pièges de l'égo".

Méditation zen


"La lumière est le monde des différences, dans l’obscurité règne l’identité."

A propos de Taisen Deshimaru

samedi 8 décembre 2012

Si la souffrance


Si la souffrance
Ne t'a pas fait grandir,
N'a pas élargi ton coeur,
Tu as souffert pour rien
Et pour personne.

Si tes larmes ne t'ont pas assagi,
Tu as pleuré pour rien
Et pour personne.

Accepte de laisser
Les larmes de ta souffrance
Ouvrir en toi
La plaie de la compassion
Qui cicatrisera pour toi
Et pour les autres. 

Chemin de la vie

Exister est un fait, vivre est un art.
Tout le chemin de la Vie c'est passer de l'ignorance à la Connaissance, de la peur à l'Amour.

dimanche 2 décembre 2012

Oh love



Oh love

Right from the start
You were old love
Like we've never been parted
You kissed me
Your hands down my side to my hips
Still shivers inside
All the breathing
From your mouth through mine
About how long
There's hunger for one more time
Lover of mine when i kissed you
I felt so good tell this tale to me
Well i won't believe
That i'm already here
Tell this tale to me
No i won't believe
That we're already here

Oh love you covered my skin
With your eyes as they found me
I kissed you danced in your sand
And fell into a never ending moment
And the whisper from your mouth through mine
With those words that gently filled my lungs
Lover of mine when i'm with you
I forget how am i to being lonely
Living without you
Spend another day passing by you
Don't wanna know how it feels if i do


Tell this tale to me
No i won't believe
That i'm already here

Tell this tale to me
I won't believe
That we're already here


Tell me this is real
No i won't believe
I won't believe
No i won't believe
No i won't believe
No i won't believe

Everything changes


Last time you were here, I lost a baby
Nothing was clear, everything maybe
Songs I have sung deep in the silence
Nobody finds hope in defiance

Everything changes, changes for the good
Even the pain hurts like it should
Everything moves, shadows to light
Heart becomes whole when you give up the fight

Once a long time ago, you were a girl
Path undecided, sails unfurled
I could have known you then, followed you here
Swam in the lake with you, making it clear

Everything changes, changes for the good
Even the pain hurts like it should
Everything moves, shadows to light
Heart becomes whole when you give up the fight

I feel no hate
I feel no weight
I feel the truth
Of what it takes

I feel no hate
I feel no weight
I feel the truth
Of what it takes

You're lost in the silence now, deep in my heart
I'm starting again but I don't know how to start
Look out to the ocean, the green turns to blue
Crack in the sadness, the light filters through

Everything changes, changes for the good
Even the pain hurts like it should
Everything moves, shadows to light
Heart becomes whole when you give up the fight

Everything changes, changes for the good
Even the pain hurts like it should
Everything moves, shadows to light
Heart becomes whole when you give up the fight

mardi 6 novembre 2012

Trust in your love




Woke this morning feeling strange
Dreamt that you were going away
Maybe we are traveling at different times
A lonely spirit that sometimes collide

I don't want to hold this fear anymore
I want to leave the past behind
I don't want to hold this pain anymore
I want to trust what i begun

Did i sleep well last night?
I seem to read for hours on end
A settled mind lets you sleep
I tossed and turned but couldn't weep

I don't want to hold this fear anymore
I want to leave the past behind
I don't want to hold this pain anymore
I want to trust what i begun

I don't want to hold this fear anymore
I want to leave the past behind
I don't want to hold this pain anymore

I want to trust in your love
I want to trust in your love
I want to trust in your love
I want to trust in your love
I want to trust in your love

vendredi 2 novembre 2012

Right here



Right here, all you‘ve got to see is right here
I just want to be be right here
Come and trip with me right here
I just want to be right here
All you got to see is right here
I just want to be right here
Come and sing with me right here
I just want to be right here

Cause I’ve been so many places, seen so many faces
Been filling up the spaces
Now I find myself here with you
If I look back at my paces, my footprints and my cases
Regrets are the reason for my tear
But the joy is seeing you

Right here, all you(‘ve) got to see is right here
I just want to be be right here
Come and trip with me right here
I just want to be right here
All you got to see is right here
I just want to be right here
Come and sing with me right here
I just want to be right here

When I sometimes look ahead, they deny in my busy head
Doubts is the reason that I feel, darkness makes everything so unreal
I have so many choices, I hear so many voices, but the only one that I never fear
Is hearing you cheer

Between you and me, I mean, this is the place to be !

mardi 30 octobre 2012

A Kiss To Build A Dream On



Give me a kiss to build a dream on
And my imagination will thrive upon that kiss
Sweetheart, I ask no more than this
A kiss to build a dream on

Give me a kiss before you leave me
And my imagination will feed my hungry heart
Leave me one thing before we part
A kiss to build a dream on

And when I'm alone with my fancies, I'll be with you
Weaving romances, making believe they're true

Oh, give me your lips for just a moment
And my imagination will make that moment live
Give me what you alone can give
A kiss to build a dream on

When I'm alone with my fancies, I'll be with you
Weaving romances, making believe they're true

Oh, give me lips for just a moment
And my imagination will make that moment live
Oh, give me what you alone can give
A kiss to build a dream on

dimanche 28 octobre 2012

Lutter contre le vieillissement


Vieillir, c’est chiant. J’aurais pu dire : vieillir, c’est désolant, c’est insupportable, c’est douloureux, c’est horrible, c’est déprimant, c’est mortel. Mais j’ai préféré « chiant » parce que c’est un adjectif vigoureux qui ne fait pas triste. Vieillir, c’est chiant parce qu’on ne sait pas quand ça a commencé et l’on sait encore moins quand ça finira. Non, ce n’est pas vrai qu’on vieillit dès notre naissance. On a été longtemps si frais, si jeune, si appétissant. On était bien dans sa peau. On se sentait conquérant. Invulnérable. La vie devant soi. Même à cinquante ans, c’était encore très bien. Même à soixante. Si, si, je vous assure, j’étais encore plein de muscles, de projets, de désirs, de flamme.
Je le suis toujours, mais voilà, entre-temps – mais quand – j’ai vu le regard des jeunes, des hommes et des femmes dans la force de l’âge qu’ils ne me considéraient plus comme un des leurs, même apparenté, même à la marge. J’ai lu dans leurs yeux qu’ils n’auraient plus jamais d’indulgence à mon égard. Qu’ils seraient polis, déférents, louangeurs, mais impitoyables.
Sans m’en rendre compte, j’étais entré dans l’apartheid de l’âge. Le plus terrible est venu des dédicaces des écrivains, surtout des débutants. « Avec respect », « En hommage respectueux », Avec mes sentiments très respectueux ». Les salauds! Ils croyaient probablement me faire plaisir en décapuchonnant leur stylo plein de respect ? Les cons ! Et du « cher Monsieur Pivot » long et solennel comme une citation à l’ordre des Arts et Lettres qui vous fiche dix ans de plus !

Un jour, dans le métro, c’était la première fois, une jeune fille s’est levée pour me donner sa place. J’ai failli la gifler. Puis la priant de se rasseoir, je lui ai demandé si je faisais vraiment vieux, si je lui étais apparu fatigué. – Non, non, pas du tout, a-t-elle répondu, embarrassée. J’ai pensé que…
Moi aussitôt : « Vous pensiez que…? »
– Je pensais, je ne sais pas, je ne sais plus, que ça vous ferait plaisir de vous asseoir.
– Parce que j’ai les cheveux blancs?
– Non, c’est pas ça, je vous ai vu debout et comme vous êtes plus âgé que moi, ç’a été un réflexe, je me suis levée…
– Je parais beaucoup beaucoup plus âgé que vous?
– Non, oui, enfin un peu, mais ce n’est pas une question d’âge…
– Une question de quoi, alors?
– Je ne sais pas, une question de politesse, enfin je crois…
J’ai arrêté de la taquiner, je l’ai remerciée de son geste généreux et l’ai accompagnée à la station où elle descendait pour lui offrir un verre.

Lutter contre le vieillissement c’est, dans la mesure du possible, ne renoncer à rien. Ni au travail, ni aux voyages, ni aux spectacles, ni aux livres, ni à la gourmandise, ni à l’amour, ni au rêve.
Rêver, c’est se souvenir tant qu’à faire, des heures exquises. C’est penser aux jolis rendez-vous qui nous attendent. C’est laisser son esprit vagabonder entre le désir et l’utopie. La musique est un puissant excitant du rêve. La musique est une drogue douce. J’aimerais mourir, rêveur, dans un fauteuil en écoutant soit l’adagio du Concerto no 23 en la majeur de Mozart, soit, du même, l’andante de son Concerto no 21 en ut majeur, musiques au bout desquelles se révèleront à mes yeux pas même étonnés les paysages sublimes de l’au-delà. Mais Mozart et moi ne sommes pas pressés. Nous allons prendre notre temps. Avec l’âge le temps passe, soit trop vite, soit trop lentement. Nous ignorons à combien se monte encore notre capital. En années? En mois? En jours? Non, il ne faut pas considérer le temps qui nous reste comme un capital. Mais comme un usufruit dont, tant que nous en sommes capables, il faut jouir sans modération. Après nous, le déluge? Non, Mozart.

---
Passons alors de la lecture à l'écoute, mon cher Bernard...
 
Concerto no 21 en ut majeur (andante à 15'09'') :



Concerto no 23 en la majeur (adagio à 11'09'') :

Mystique persane


Robaï d'Omar Khayyam, poète, mathématicien, philosophe et astronome Persan du XIe siècle, rendu célèbre par le roman d'Oscar Wilde "Le Portrait de Dorian Gray", mis en scène 8 fois au cinéma :

I sent my soul through the invisible
Some letter of that after-life to spell
And by and by my soul returned to me
And answered I myself am Heaven and Hell.

J'ai envoyé mon âme dans l'invisible
Des mots de cet au-delà décrypter
Et mon âme finit par me revenir
Et dire : moi-même je suis le Ciel et l'Enfer.

A méditer.

lundi 22 octobre 2012

Careful



Paris saw me lonely
Strolling the streets
Bottle in hand
Sunk knee deep

And Paris saw me dance
Like a spinning top
Guided by the lights
With no plan to stop

Be careful how you lay your hands on me
I may not be as tough as I seem
Be careful what you say to me
I may not be as strong as you think

Be careful with your hands
Around my neck
I’m not ready to go
I don’t want to die yet

And kindness never killed
Not sure it could
Freedom only counts
If it’s understood

Be careful how you lay your hands on me
I may not be as tough as I seem
Be careful what you say to me
I may not be as strong as you think

jeudi 18 octobre 2012

New feelings


Heart beat
No fear
So far
Smash hit
No tear
You are
My VIP
I cheer
Whole you
So deep
My dear
Love you

Remembering


Nuit


НОЧЬ
Мой голос для тебя и ласковый и томный
Тревожит поздное молчанье ночи темной.
Близ ложа моего печальная свеча
Горит; мои стихи, сливаясь и журча,
Текут, ручьи любви, текут, полны тобою.
Во тьме твои глаза блистают предо мною,
Мне улыбаются, и звуки слышу я:
Мой друг, мой нежный друг... люблю... твоя... твоя!.. 


NIGHT
My voice is for you both tender and languid
Disturbs the later silence of a night's dark.
Near my bed a sad candle
Burns; my verses, merging and murmuring,
Flow, the love streams, flow, are full you.
In the darkness, your eyes shine before me
Smile to me, and the sounds are heard to me:
My friend, my gentle friend... I love... Yours... Yours!.

lundi 15 octobre 2012

Les mots qu'on n'a pas dits


Dans le fond des tiroirs y a des chansons qui dorment
Et des mots que jamais on n'a dit à personne
Qui auraient pu changer le cours d'une existence
Mais qui ont préféré rester dans le silence

Des phrases emprisonnées dans des yeux qui s'appellent
Et que pas un baiser ne referme ou ne scelle
Jamais tous ces mots-là ne sombrent dans l'oubli
Ils se changent en regrets, en souvenirs transis

Mais les cendres du feu des mots qu'on n'a pas dits
Jamais ne sont vraiment éteintes ou refroidies
Elles se consument encore au cœur de nos mémoires
En réchauffant nos nuits d'une lueur d'espoir

Comme du temps qui dort
Au fond du sablier
Mais que l'on garde encore
Pour ne pas l'oublier

La nuit dans les miroirs y a des mots qui s'allument
Et qui refont parfois la gloire ou la fortune
Avec tous les regards qu'on n'a pas su saisir
Et les amours fanés qui semblent refleurir

Alors dans les miroirs y a des mots qui résonnent
Comme un destin tout neuf qui ne sert à personne
Et l'on caresse encore les espoirs de bonheurs
Qui ressemblent aux prénoms que l'on connaît par cœur

Aux lettres enrubannées que l'on n'a pas reçues
Mais qu'on relit cent fois pourtant la nuit venue
A tous ces mots d'amour restés dans l'encrier
Mais qu'on n'a plus personne à qui pouvoir crier

Dans le fond des tiroirs y a des larmes qui sèchent
Un portrait du passé qui s'écorne ou s'ébrèche
Et la vie doucement referme de ses plis
Ces chemins qui s'ouvraient mais qu'on n'a pas suivis.

mardi 2 octobre 2012

One life



You say we have nothing in common
I wouldn't say that if i were you
All of us come in through the same door
That much if nothing ele i know is true
All of us will very soon be leaving
We were brought here, soon we will depart
Now i don't care if someone says i'm foolish
Cause while i'm here i'm singing from my heart

Chorus
There's just one life coming from that one place
There's just one face and it's your face
There's just one life going to that one place
There's just one face and it's God's face
And it's in
Everyone it's in every place
It is everywhere that one face
I can see it shining trough
Can't you see it shining trough
Don't tell me that you don't
Just tell me that you do

I wouldn't want hurt, i wouldn't
I wouldn't wanna to do you harm
All of us came in trough the same door
Now would you let me sleep in your arms
All of us will very soon be leaving
We were brought here, soon we will depart
Now i don't care if someone says i'm foolish
Cause while i'm here, i'm singing from my heart

Chrous
There's just one race and it's the human race
There's just one face babe it's your face
I can you see it shining trough
Can't you see it shining trough
Don't tell me that you don't
Just tell me that you do

There's just One Life

mercredi 26 septembre 2012

A night with Franky

Le 29 avril 2012, Émilie Simon était dans la salle Pleyel pour une prestation exceptionnelle pleine d'émotions. Si vous avez encore de la chance, vous le retrouverez sur le site de la Cité de la musique (Merci pour l'accès gratuit et de grande qualité).

J'aime particulièrement ce morceau qu'elle y a joué : Jetaimejetaimejetaime

La version live fait 8 min... Exceptionnelle

Et si vous aimez, encore et encore, regardez la marche de l'empereur et La délicatesse...

Angels


Light reflects from your shadow
It is more than i thought could exist
You move through the room
Like breathing was easy
If someone believed me

They would be
As in love with you as i am
They would be
As in love with you as i am
They would be
In love, love, love

And everyday
I am learning about you
The things that no one else sees
And the end comes too soon
Like dreaming of angels
And leaving without them
And leaving without them

Being
As in love with you as i am
Being
As in love with you as i am
Being
As in love, love, love

And with words unspoken
A silent devotion
I know you know what i mean
And the end is unknown
But i think i'm ready
As long as you're with me

Being
As in love with you as i am
Being
As in love with you as i am
Being
As in love, love, love

vendredi 24 août 2012

Désir

Je voudrais dans un chant mettre toute mon âme,
Le rayon du ciel bleu, le parfum des grands bois,
La force du soleil, la chaleur de la flamme,
Et toutes les beautés comme toutes les voix...

Mais il faudrait un luth aux cordes plus puissantes :
Devant ce grand désir le mien pleure attristé ;
Tel l’oiseau qui, malgré ses ailes frémissantes,
Doit s’arrêter vaincu devant l’immensité.

Il aura beau franchir les mornes étendues,
S’égarer au milieu des univers nouveaux,
Effleurer en passant les sphères suspendues
Dans l’éternelle nuit où tremblent leurs flambeaux :

Si loin qu’il puisse aller en sa course rapide,
Il ne verra jamais les bornes de l’azur ;
Jamais son vol hardi n’atteindra dans le vide
La limite inconnue où finit le ciel pur.

Chanson du soir

Sur nos fronts déployant ses ailes,
La nuit aux yeux rêveurs étend
Son voile émaillé d’étincelles
Comme la robe d’un sultan.

Le lac enveloppe ses grèves
D’un long baiser rempli d’amour :
Le monde s’abandonne aux rêves
Qui naissent au déclin du jour.

L’âme s’envole sur la trace
D’un nuage au reflet vermeil,
Qui fuit tout joyeux dans l’espace
A la poursuite du soleil.

Elle franchit les monts tranquilles,
Qui vont songeurs dans l’infini
Perdre leurs sommets immobiles
Où les grands aigles font leur nid.

Elle sourit aux vertes plaines
Où paissent les troupeaux joyeux,
Écoute les chansons lointaines
Qui montent dans l’azur des cieux ;

Elle se penche sur les rives
Des grands fleuves au bord glissant,
Et dont les ondes fugitives
A l’inconnu vont en dansant ;

Elle effleure les sombres plages
Où, contre les rochers géants,
Viennent avec des cris sauvages
Mourir les flots des océans ;

Elle erre sur les forêts vierges,
Passe au-dessus des hauts palmiers
Dont les troncs droits semblent les cierges
D’un temple aux immenses piliers....

Et, quittant les terres connues,
Elle s’en va, d’un seul élan,
Au delà des rapides nues,
Dans le grand ciel étincelant.

Puis elle s’arrête, indécise,
Croyant reconnaître, égaré
Dans un murmure de la brise,
Un timbre de voix adoré....

Doux souvenir d’êtres qu’elle aime,
Partis pour des lieux inconnus,
Et qui, depuis l’heure suprême,
Ne sont, hélas ! pas revenus !...

Et l’âme, triste, se réveille,
Frissonnant dans l’ombre du soir :
Le nuage à l’aile vermeille
A disparu dans le ciel noir...

Qui es-tu ?

 

Je suis de ces rêveurs qui vont, l’âme joyeuse,
Errer dans la forêt sombre et mystérieuse
Où volent les oiseaux ;
Qui voudraient s’arrêter devant chaque merveille.
Devant chaque brin d’herbe, et qui prêtent l’oreille
Aux chansons des ruisseaux.

Je suis de ces rêveurs pour qui le bois sauvage,
Avec son dôme noir qui retient au passage
Les rayons du soleil,
Avec l’acre senteur des superbes fougères,
Avec les grands sapins aux aiguilles légères,
Semble un palais vermeil.

Je suis de ces rêveurs que la nature enchante,
Qui préfèrent, dans l’ombre, un rossignol qui chante,
Aux concerts des cités ;
Qui, d’une étoile d’or s’élevant dans la brune,
D’un vieux clocher qui luit sous un baiser de lune,
Se sentent transportés.

Je suis de ces rêveurs que la nature enivre,
Qui veulent lire en elle ainsi que dans un livre
Aux autres cœurs fermé ;
Séduits par un insecte aux élytres dorées.
Par une fleur nouvelle, aux profondeurs nacrées,
Au calice embaumé.

Je suis de ces rêveurs affamés de chimères,
Qui s’en vont, oubliant les tristesses amères,
Errer dans le ciel bleu,
Et poursuivre un nuage étrange qui s’efface,
Un astre rayonnant qui sillonne l’espace
Comme un serpent de feu.

Je suis de ces rêveurs que l’espérance anime,
Et qui, de la vallée, aspirent à la cime
D’où l’on voit l’inconnu ;
Qui cherchent à monter et non pas à descendre,
Qui cherchent à sonder, qui cherchent à comprendre
Ce qu’ils n’ont pas connu.

Je suis de ces rêveurs qu’une seule caresse
Suffit pour entraîner à ta suite, maîtresse,
O muse au front sacré !
Car tous ces rêveurs-là sont tes fils, les poètes,
Qui n’ont pas d’autre joie et n’ont pas d’autres fêtes
Que ton culte adoré.

dimanche 19 août 2012

Et si tu n'existais pas




Et si tu n'existais pas,
Dis-moi pourquoi j'existerais.
Pour traîner dans un monde sans toi,
Sans espoir et sans regrets.

Et si tu n'existais pas,
J'essaierais d'inventer l'amour,
Comme un peintre qui voit sous ses doigts
Naître les couleurs du jour.
Et qui n'en revient pas.

Et si tu n'existais pas,
Dis-moi pour qui j'existerais.
Des passantes endormies dans mes bras
Que je n'aimerais jamais.

Et si tu n'existais pas,
Je ne serais qu'un point de plus
Dans ce monde qui vient et qui va,
Je me sentirais perdu,
J'aurais besoin de toi.

Et si tu n'existais pas,
Dis-moi comment j'existerais.
Je pourrais faire semblant d'être moi,
Mais je ne serais pas vrai.

Et si tu n'existais pas,
Je crois que je l'aurais trouvé,
Le secret de la vie, le pourquoi,
Simplement pour te créer
Et pour te regarder.

Прованс





Уютное кафе на улицах с плетёной мебелью,
Где красное вино из местных погребов больших Шато.
Ты можешь говорить, что это только глупые мечты,
Но в планах у меня всё, видимо, немного круче, ведь...

Завтра в семь двадцать две я буду в Борисполе
Сидеть в самолёте и думать о пилоте, чтобы
Он хорошо взлетел и крайне удачно сел
Где-нибудь в Париже, а там ещё немного и Прованс!

Бордовый горизонт, бордовое Бордо в бокале,
Поверить не могу, что это всё уже так близко, ведь...

Завтра в семь двадцать две я буду в Борисполе
Сидеть в самолёте и думать о пилоте, чтобы
Он хорошо взлетел и крайне удачно сел
Где-нибудь в Париже, а там ещё немного и Прованс!

А завтра в семь двадцать две я буду в Борисполе
Сидеть в самолёте и думать о пилоте, чтобы
Он хорошо взлетел и крайне удачно сел
Где-нибудь в Париже, а там ещё немного и Прованс!

lundi 16 juillet 2012

La vie

J'ai pardonné des erreurs presque impardonnables,
J'ai essayé de remplacer des personnes irremplaçables et oublier des personnes inoubliables.
J'ai agi par impulsion, j'ai été déçu par des gens que j'en croyais incapables, mais j'ai déçu des gens aussi.

J'ai tenu quelqu'un dans mes bras pour le protéger
J'ai ri quand il ne fallait pas
Je me suis fait des amis éternels
J'ai aimé et l'ai été en retour, mais j'ai aussi été repoussé
J'ai été aimé et je n'ai pas su aimer

J'ai crié et sauté de tant de joies,
J'ai vécu d'amour et fait des promesses éternelles, mais je me suis brisé le coeur, tant de fois !

J'ai pleuré en écoutant de la musique ou en regardant des photos
J'ai téléphoné juste pour entendre une voix,
Je suis déjà tombé amoureux d'un sourire

J'ai déjà cru mourir par tant de nostalgie et...
...J'ai eu peur de perdre quelqu'un de très spécial (que j'ai fini par perdre)...
Mais j'ai survécu !

Et je vis encore ! Et la vie, je ne m’en passe pas...
Et toi non plus tu ne devrais pas t’en passer. Vis !

Ce qui est vraiment bon, c'est de se battre avec persuasion, embrasser la vie et vivre avec passion, perdre avec classe et vaincre en osant, parce que le monde appartient à celui qui ose !

ET LA VIE C'EST BEAUCOUP TROP pour être insignifiante !

jeudi 12 juillet 2012

A une femme

Enfant ! si j’étais roi, je donnerais l’empire,
Et mon char, et mon sceptre, et mon peuple à genoux
Et ma couronne d’or, et mes bains de porphyre,
Et mes flottes, à qui la mer ne peut suffire,
Pour un regard de vous !

Si j’étais Dieu, la terre et l’air avec les ondes,
Les anges, les démons courbés devant ma loi,
Et le profond chaos aux entrailles fécondes,
L’éternité, l’espace, et les cieux, et les mondes,
Pour un baiser de toi !

mercredi 11 juillet 2012

Le toucher


Les arbres ont gardé du soleil dans leurs branches.
Voilé comme une femme, évoquant l’autrefois,
Le crépuscule passe en pleurant…
Et mes doigts Suivent en frémissant la ligne de tes hanches.

Mes doigts ingénieux s’attardent aux frissons
De ta chair sous la robe aux douceurs de pétale…
L’art du toucher, complexe et curieux, égale
Les rêves des parfums, le miracle des sons.

Je suis avec lenteur le contour de tes hanches,
Tes épaules, ton col, tes seins inapaisés.
Mon désir délicat se refuse aux baisers ;
Il effleure et se pâme en des voluptés blanches.

mardi 10 juillet 2012

Chair des choses

Je possède, en mes doigts subtils, le sens du monde,
Car le toucher pénètre ainsi que fait la voix,
L'harmonie et le songe et la douleur profonde
Frémissent longuement sur le bout de mes doigts.

Je comprends mieux, en les frôlant, les choses belles,
Je partage leur vie intense en les touchant,
C'est alors que je sais ce qu'elles ont en elles
De noble, de très doux et de pareil au chant.

Car mes doigts ont connu la chair des poteries
La chair lisse du marbre aux féminins contours
Que la main qui les sait modeler a meurtries,
Et celle de la perle et celle du velours.

Ils ont connu la vie intime des fourrures,
Toison chaude et superbe où je plonge les mains !
Ils ont connu l'ardent secret des chevelures
Où se sont effeuillés des milliers de jasmins.

Et, pareils à ceux-là qui viennent des voyages.
Mes doigts ont parcouru d'infinis horizons,
Ils ont éclairé, mieux que mes yeux, des visages
Et m'ont prophétisé d'obscures trahisons.

Ils ont connu la peau subtile de la femme,
Et ses frissons cruels et ses parfums sournois...
Chair des choses ! J'ai cru parfois étreindre une âme
Avec le frôlement prolongé de mes doigts...

vendredi 6 juillet 2012

Entends-tu ? le songe de tes nuits blêmes

Entends-tu le songe de tes nuits blêmes
Ceux au creux de ton âme endormi
Quand l'inconnu embaume tes rêves
Celui qui t’envoûte sous les paupières

Vois-tu ses images au creux de ta mémoire
Celles qui défilent aussi vite que la lumière
Celle qui te berce dans sa pénombre destinée
T'emportant avec elle dans son dilemme

Le vois-tu? Ce rêve éphémère
Qui ce voile à l'éclat de tes désirs
Comme une nuance après l'oracle
Tel un souhait avant le crépuscule

Voyagent dans son éternel horizon
Valsent sur ses dunes étendus de rêverie
Aussi beau qu'un arc-en-ciel après la pluie
Lorsque l'océan de tes rêves affronte tes soupirs

jeudi 5 juillet 2012

Je chante un baiser


Je chante un baiser
Je chante un baiser osé
Sur mes lèvres déposé
Par une inconnue que j'ai croisée
Je chante un baiser

Marchant dans la brume
Le cœur démoli par une
Sur le chemin des dunes
La plage de Malo Bray-Dunes

La mer du Nord en hiver
Sortait ses éléphants gris vert
Des Adamo passaient bien couverts
Donnant à la plage son caractère
Naïf et sincère
Le vent de Belgique
Transportait de la musique
Des flonflons à la française
Des fancy-fair à la fraise

Elle s'est avancée
Rien n'avait été organisé
Autour de moi elle a mis ses bras croisés
Et ses yeux se sont fermés fermés

Jugez ma fortune
Sous l'écharpe les boucles brunes
C'est vrai qu'en blonde j'ai des lacunes
En blonde j'ai des lacunes

Oh le grand air
Tournez le vent la dune à l'envers
Tournez le ciel et tournez la terre
Tournez tournez le grand air
La Belgique locale
Envoyait son ambiance musicale
De flonflons à la française
De fancy-fair à la fraise

Toi qui a mis
Sur ma langue ta langue amie
Et dans mon cœur un décalcomanie
Marqué liberté liberté chérie
Je donne des parts
Pour ce moment délicieux hasard
Adamo MC Solar
Oh ! tous les milliards de dollars
Le vent de Belgique
Envoyait mélancolique
Ses flonflons à la française
De fancy-fair à la fraise

Si tout est moyen
Si la vie est un film de rien
Ce passage-là était vraiment bien
Ce passage-là était bien

Elle est repartie
Un air lassé de reine alanguie
Sur la digue un petit point parti
Dans l'audi de son mari
Ah ! son mari

Je chante un baiser
Je chante un baiser osé
Sur mes lèvres déposé

dimanche 1 juillet 2012

Osez là

Sublimement excitante
Ostensiblement provocante
Diaboliquement Lubrique
Outrageusement déconcertante
Merveilleusement permissive
Irrésistiblement jouissive
Exponentiellement extatique

Indice : l'acrostiche a poussé ce poème dans la catégorie "Hot"...
Merci Vincent

Beautiful tango



Beautiful Tango, take me by the hand
Beautiful Tango, until you make me dance
How sweet it can be if you make me dance?
How long will it last, baby if we dance?

Come to the, come to the world
Come to the, come to the world
And baby let me show you thanks
Cause time is running and we can loose,
Baby come and dance we gonna make it through
Cause we've got time
Yes we've got time

Beautiful stranger, don't want to know your name
Beautiful stranger, just take me by my hand
How sweet it can be if you make me dance?
How long will it last, baby if we dance?

So, come to the place where the skin speaks
A secret words in spanish
Where the night turns out the lights of day
For us to show some courage
So don't go, if you wanna know
Don't go if you don't know
Don't go, if you wanna know
Don't go, don't go, don't go

Beautiful stranger, take me by the hand
Make me dance all night
I want to take the chance
Cause, I love the way you move
And the way you, put your hands on my hips
are moving while you take it slow
Makes me feel like I'm on a river flow
Cause we've got time
And yes we've got time

oh oh oh oh
Beautiful stranger, I want to loose my mind
Beautiful stranger, in the danger of your arms
oh oh oh oh
Beautiful stranger, I want to loose myself
Beautiful stranger, in the danger of your arms
oh oh oh oh 
oh oh oh oh you know, you know, you know, baby , baby

Trippin' on you baby, you've got me trippin' on you baby, baby,
baby
Trippin' on you baby, you've got me trippin' on you baby, baby,
baby
Trippin' on you baby, you've got me trippin' on you baby, baby,
baby
Trippin', you've got me trippin you baby, baby

jeudi 28 juin 2012

Seulement entre chat et chatte ?


Qu'entends-je ?

- "Je suis comme une chatte en chaleur, sur un toi brûlant.
Ma truffe rose humant tes odeurs, que j'aime ces instants,
Et leurs promesses de charnels envoutements..."

Tous les poils de ma moustache à ma queue
Se redressent et frissonnent quand j'entends
Tes Maouuu, tes miaulements entêtants

- "Ô ma chatte, je t'admire, je te veux
Quand tu dévoiles tes charmes savamment,
Et me couvre de léchouilles lentement."

- "Ô toi mon mâle, mon matou si coquin, si malin,
Que j'aime dans tes caresses, leurs doux desseins,
Et le réveil par tes griffes passionnées."

Quel est donc ce désir dans tes yeux illuminés ?
- "Oh oui viens te frotter à la cheminée de Pierre,
Et à ce moi brulant, à genou exhausse ma prière."

- "Et toi, si tu donnais ta langue à ma chatte,
Offre moi des frissons jusqu'aux pattes,
Abreuve toi de ma délicieuse huile."

- "Oh oui, prélasse toi allongée sur ces tuiles,
Que c'est bon de te boire, je te lape.
T’emmener à la prochaine étape..."

Ne serait-ce qu'un dialogue fantasmé ?

Toute une heure, toute une vie, cela autant que tu veux,
Au nom du Bonheur, sur mon sang, je fais le vœux
Que nos étreintes passionnées nous entrainent
Aux confins de l'Amour libre de toute chaine,
Sublimé par le Respect et la Liberté,
Que les Délires de Plaisir marquent notre destinée,
Et qu'un Amour aussi pur que la Vérité
Nous anime corps et âme, pour l'éternité.

Funny flash mob à Moscou


lundi 18 juin 2012

Non à l'excision


Elles sont venues, les femmes, avec un grand couteau.
Elle a bien cru qu'elle allait y laisser sa peau
Et puis ce matin, il a fallu qu'elles entrent,
Couper une fleur cachée sous son ventre.

Refrain:
Non à l'excision, je dis non à l'excision.
Ne les touchez plus, elles ont assez souffert

Un homme essuie son ventre, son corps ne répond même pas
Elle voulait bien qu'il entre mais elle ne le sent même pas
Il est juste là, juste là pour semer sa graine
Mais ce champ qu'il laboure est une bien triste plaine

Refrain x2

On lui a coupé la peau, peut-être qu'ils la vendent
Comme une morceau de viande, un si petit morceau.
On lui a coupé la peau, juste un bout de son corps.
Ils ont pris dans son île, le plus beau des trésors.

Le passage



slowly slowly i will get old
like a day which is passing
in your hugs i will get lost
and will rise up for the first time

the breath and the hands
the words and the bodies
the world's sighings and the smiles
now will happen again

we are slipping and passing
and if here will be something left
its a light we were given to see
inside the life you and me

the years will melt us
and if here will be something left
it will be the light which had days befor to end
only the light


Thank you Kathrin for the translation

dimanche 10 juin 2012

Naissance



Les opinions prêtes à servir
qu’on te ficelle en un bouquet
et que tu n’oserais flétrir
en tes propos ni en pensées,
toujours opinant du bonnet,
idolâtrant comme on respire
et peut-être inconscient du fait
ou refusant d’en convenir…
yeux dans les yeux regarde-les,
ces opinions prêtes à servir,
ces intouchables points de mire !
Et ne te laisse assujettir !
Et qu’importe ton désarroi !
Questionne-les ! Questionne-les
avec tes doutes et tes désirs,
avec tes craintes et tes émois
et tout ce qui sommeille en toi !

Et à toi-même tu naîtras !

Si tu ne sais...


Si tu ne sais pas voir
Avec les yeux de l’âme
Ah ! qu’il est loin de toi
L’artiste dans son drame !
Si tu ne comprends pas
Quand il sourit pour toi
Ah ! qu’il est loin de toi
L’artiste dans sa joie !

S’élève le vent et tombe la pluie
S’étire le temps à l’heure où j’écris.

Si tu ne sais aimer
Que ce qui est aimable
Alors pour tes vingt ans
Tu es déjà minable.
Si tu ne sais aimer
Que ce qui est permis
Alors pour tes vingt ans
Tu es déjà fini.

S’élève le vent et tombe la pluie
S’étire le temps à l’heure où j’écris.

Si tu ne sais chanter
Que ce que l’on fredonne
Alors de ta pensée
Jamais rien ne rayonne.
Si tu ne sais chanter
Que ce qu’on t’a appris
Alors… cesse de gueuler
Tu as déjà tout dit.

S’élève le vent et tombe la pluie
S’étire le temps à l’heure où j’écris.

Source : Portraits et chansons sans retouches, 1976

samedi 9 juin 2012

Le clitoris



Blotti sous la tiédeur des nymphes repliées
Comme un pistil de chair dans un lys douloureux
Le Clitoris, corail vivant, coeur ténébreux,
Frémit au souvenir des bouches oubliées.

Toute la Femme vibre et se concentre en lui
C’est la source du rut sous les doigts de la vierge
C’est le pôle éternel où le désir converge
Le paradis du spasme et le Coeur de la Nuit.

Ce qu’il murmure aux flancs, toutes les chairs l’entendent
À ses moindres frissons les mamelles se tendent
Et ses battements sourds mettent le corps en feu.

Ô Clitoris, rubis mystérieux qui bouges
Luisant comme un bijou sur le torse d’un dieu
Dresse-toi, noir de sang, devant les bouches rouges !

vendredi 8 juin 2012

Danse des 5 rythmes




Murmur

Union


Je veux voir tes yeux briller quand tu me regardes,
Et tes mains me serrer pour que tu me gardes
Toujours plus près de toi, encore quelques secondes,
Pour que nos corps en émoi et nos âmes se fondent.

Meaning



I’m strange man
Like a ranger
I’m invisible
Like a monster

But someday you'll understand
Meaning of my words
But someday you'll understand
Meaning of my life.

I’m the speaker
Of your silence
I’m the question now
To you answer

But someday you'll understand
Meaning of my words
But someday you understand
Meaning of my life.

samedi 19 mai 2012

Agnus Dei


Agnus Dei de "The Armed Man: A Mass for Peace" de Karl Jenkins :



Agnus Dei signifie « Agneau de Dieu » en latin. Cette expression désigne pour les Chrétiens, Jésus Christ dans son rôle de victime sacrificielle, vouée à expier les péchés du monde. Cette acclamation est récitée au cours de la messe juste avant la communion. Son origine se trouve dans l’Évangile selon Jean. C'est une citation de Jean Le Baptiste : « ... il vit Jésus venant à lui, et il dit : Voici l'Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde » (Jn 1,29). Jésus Christ est « l'agneau de Dieu » sacrifié lors de la crucifixion et qui enlève les péchés du monde par sa mort et sa résurrection. [Extrait de wikipédia]


samedi 5 mai 2012

Etre aimé


"Tu seras aimé lorsque tu pourras montrer ta faiblesse sans que l’autre s’en serve pour montrer sa force."

Étrange citation que l'on prête à Theodor Adorno ou à Cesare Pavese, que je n'ai toujours pas comprise. J'en suis resté à une version plus personnelle : "J'aimerai lorsque je pourrai montrer mes faiblesses sans que l'autre s'en serve pour montrer sa force". Quelle prise de risque !

mardi 24 avril 2012

Déclaration des droits de l'affirmation de soi



Extrait et traduction du livre de Manuel J. Smith «When I Say No, I Feel Guilty “ (quand je dis non, je me sens coupable) publié en 1975. Extrait du site de Geneviève Schmit : Groupe de Recherche et d'Aide aux Victimes de Pervers Narcissiques & Manipulateurs Pervers

Cette déclaration est un fil conducteur pour qui veut entretenir des attitudes et des relations assertives :
  1. Vous avez le droit de juger votre propre comportement, vos pensées et vos émotions, et de prendre la responsabilité de leurs conséquences sur votre vie
  2. Vous avez le droit de ne pas systématiquement justifier votre comportement
  3. Vous avez le droit de juger si vous êtes en mesure (ou non) de trouver des solutions aux problèmes des autres
  4. Vous avez le droit de changer d'avis
  5. Vous avez le droit de faire des erreurs
  6. Vous avez le droit de dire «Je ne sais pas»
  7. Vous avez le droit d'être indépendant et de vous confronter à la volonté des autres
  8. Vous avez le droit d'être illogique dans la prise de décisions
  9. Vous avez le droit de dire «Je ne comprends pas»
  10. Vous avez le droit de dire «je n'aime pas»
Ces droits s'appliquent déjà à soi-même : comme un phare dans la nuit, se remémorer ses droits permet de sortir de situation limitante ou déstabilisante comme celles induites par des jugements, des peurs, des croyances, un sentiment de culpabilité.
Dans la relation à un autre, nous devons accorder les mêmes droits à l'autre personne.

dimanche 22 avril 2012

Nouveau voyage



Tout finit par se dire
Tout finit par se faire
Tout finit par faire tourner une autre page

Tout finit par s'enfuir
Tout finit par des rêves
Tout s'achève pour commencer un autre voyage

Nouveau nouveau nouveau
Nouveau voyage
Nouveau nouveau nouveau
Nouveau voyage

On peut bien sûr baisser les lumières
tirer le rideau
Sans dire un mot
Mais les fleurs même sous la poussière
N'ont besoin pour renaître que d'un peu d'eau

Tout finit par se dire
Tout finit par se faire
Tout finit par faire tourner une autre page

Tout finit par s'enfuir
Tout finit par des rêves
Tout s'achève pour commencer un autre voyage

Autrement, autre part
Différent, mais on repart
Autres chances, autres choses
Rien qu'on devance
Mais rien qu'on ne m'impose

Tout finit par se dire
Tout finit par se faire
Tout finit par faire tourner une autre page

Tout finit par s'enfuir
Tout finit par des rêves
Tout s'achève pour commencer un autre voyage

On peut bien sûr baisser les lumières
tirer le rideau
Mais rien n'est plus beau...

C'est la Vie...

Nouveau nouveau nouveau
Nouveau voyage
Nouveau nouveau nouveau
Nouveau voyage

C'est la vie....

Don't give up


In this proud land we grew up strong
We were wanted all along
I was taught to fight, taught to win
I never thought I could fail

No fight left, or so it seems
I am a man whose dreams have all deserted
I've changed my face, I've changed my name
But no one wants you when you lose

Don't give up
'Cause you have friends
Don't give up
You're not beaten yet
Don't give up
I know you can make it good

Though I saw it all around
Never thought that I could be affected
Thought that we'd be last to go
It is so strange the way things turn

Drove the night toward my home
The place that I was born, on the lakeside
As daylight broke, I saw the earth
The trees had burned down to the ground

Don't give up
You still have us
Don't give up
We don't need much of anything
Don't give up
'Cause somewhere there's a place where we belong

Rest your head
You worry too much
It's gonna be all right
When times get rough
You can fall back on us
Don't give up
Please don't give up

Got to walk out of here
I can't take anymore
Gonna stand on that bridge
Keep my eyes down below
Whatever may come
And whatever may go
That river's flowing
That river's flowing

Moved on to another town
Tried hard to settle down
For every job, so many men
So many men no one needs

Don't give up
'Cause you have friends
Don't give up
You're not the only one
Don't give up
No reason to be ashamed
Don't give up
You still have us
Don't give up now
We're proud of who you are
Don't give up
You know it's never been easy
Don't give up
'Cause I believe there's a place
There's a place where we belong

Don't give up, don't give up, don't give up

mercredi 4 avril 2012

jeudi 15 mars 2012

Instant présent

"Si tu es déprimé, c'est que tu vis dans le passé ;
Si tu es impatient, c'est que tu vis dans le futur ;
Si tu veux la paix, vis donc dans le présent."
Lao Tseu

Plus contemporain, nous devons à Eckhart Tolle d'avoir développer sa vision du pouvoir de l'instant présent :

dimanche 4 mars 2012

Angel





Spend all your time waiting
For that second chance
For a break that would make it okay
There's always some reason
To feel not good enough
And it's hard at the end of the day

I need some distraction
Oh beautiful release
Memories seep from my veins
Let me be empty
Oh and weightless and maybe
I'll find some peace tonight

In the arms of the angel
Fly away from here
From this dark cold hotel room
And the endlessness that you fear

You are pulled from the wreckage
Of your silent reverie
You're in the arms of the angel
May you find some comfort here

So tired of the straight line
And everywhere you turn
There's vultures and thieves at your back
The storm keeps on twisting
Keep on building the lies
That you make up for all that you lack

It don't make no difference
Escaping one last time
It's easier to believe
In this sweet madness
Oh this glorious sadness
That brings me to my knees

In the arms of the angel
Fly away from here
From this dark cold hotel room
And the endlessness that you fear

You are pulled from the wreckage
Of your silent reverie
You're in the arms of the angel
May you find some comfort here

You're in the arms of the angel
May you find some comfort here

mercredi 29 février 2012

L'énergie de l'amour

"Un jour lorsque nous aurons dompté les vents, les océans, les marées et la gravité, nous devrons expliquer l'énergie de l'amour. Alors, pour la seconde fois dans l'histoire du monde, l'Homme aura découvert le feu."

L'histoire du chameau qui pleure



Un été en Mongolie dans le désert de Gobi, une chamelle rejette le petit qu'elle vient de mettre bas avec beaucoup de difficultés et de souffrance. Les hommes tentent de forcer le rapprochement de la mère et du petit, mais il est systématiquement rejeté voire menacé. Il ne reste plus que la tradition. Un violoniste tente d'émouvoir la chamelle pour réconcilier la mère avec son enfant...
J'ai été marqué par la beauté des gens, leur vie simple, généreuse, le profond respect que l'on sent entre eux, le temps et les attentions qu'ils s'accordent. La réconciliation est à la fois émouvante et exemplaire. Ce film est bouleversant et pose de sérieuses questions philosophiques et éthiques sur notre connaissance et nos rapports aux autres animaux.

Film de Byambasuren Davaa et Luigi Falorni (2004).

dimanche 26 février 2012

Vivre comme on pense

"Quand on ne vit pas comme on pense, on finit par penser comme on vit."

Voir aussi la citation de Gandhi ou Outlaw : "Surveille tes pensées... "

Je prends le risque

Je veux pouvoir t’aimer sans m’agripper,
t’apprécier sans te juger,
te rejoindre sans t’envahir,
t’inviter sans insistance,
te laisser sans culpabilité,
te critiquer sans te blâmer,
t’aider sans te diminuer.

Oui, mais ce faisant, je prends le risque de mes démesures
et le risque de tes blessures.
Je prends le risque de te donner
plus que tu ne désires,
et celui de recevoir moins que je ne voudrais,
à moins que ce ne soit l’inverse !

Je prends le risque du silence,
celui de la parole, de la distance et celui des gestes proches.
Je prends le risque de l’absence et aussi celui du manque.
Oui, je prends même le risque de te faire fuir à trop, ou à mal t’aimer.

Mais je ne prends pas le risque de garder les fleurs fanées,
de refuser les fleurs demandées, d’abîmer les fleurs reçues;
et surtout, je ne prends pas le risque de me renier
en reniant la vie qui me contient.
Je peux ainsi rester moi, reliée à toi et peut-être toi, relié à moi…
pour tant de partages à vivre.

jeudi 23 février 2012

Les Noces de Figaro



La "Canzonneta Sull'Aria", de l'acte III des Noces de Figaro. L'opéra de Mozart a été repris dans une scène magistrale du film "Les évadés" issu de la nouvelle de Stephen King "Rita Hayworth and The Shawshank Redemption". La bande son du film nous vient de Thomas Newman.

vendredi 17 février 2012

Le bonheur est le chemin, pas la destination




Une des clés du bonheur selon le courant taoïste...

Extrait du "Guerrier Pacifique", film tiré du roman de Dan Millman.

mardi 14 février 2012

Ne rivalisez qu'avec vous-même


Il y avait un jour un roi qui avait planté près de son château toutes sortes d'arbres, de plantes et de fleurs et son jardin était d'une grande beauté. Chaque jour, il s'y promenait: c'était pour lui une joie et une détente.

Un jour, il dût partir en voyage. À son retour, il s'empressa d'aller marcher dans le jardin. Il fut désolé en constatant que les plantes et les arbres étaient en train de se dessécher.

Il s'adressa au pin, autrefois majestueux et plein de vie, et lui demanda ce qui s'était passé. Le pin lui répondit :
- "J'ai regardé le pommier et je me suis dit que jamais je ne produirais les bons fruits qu'il porte. Je me suis découragé et j'ai commencé à sécher."

Le roi alla trouver le pommier: lui aussi se desséchait... Il l'interrogea et il dit :
- "En regardant la rose et en sentant son parfum, je me suis dit que jamais je ne serais aussi beau et agréable et je me suis mis à sécher."

Comme la rose elle-même était en train de dépérir, il alla lui parler et elle lui dit :
- "Comme c'est dommage que je n'ai pas l'âge de l'érable qui est là-bas et que mes feuilles ne se colorent pas à l'automne. Dans ces conditions, à quoi¨bon vivre et faire des fleurs? Je me suis donc mise à dessécher."

Poursuivant son exploration, le roi aperçut une magnifique petite fleur. Elle était toute épanouie. Il lui demanda comment il se faisait qu'elle soit si vivante. Elle lui répondit :
- "J'ai failli me dessécher, car au début je me désolais. Jamais je n'aurais la majesté du pin, qui garde sa verdure toute l'année; ni le raffinement et le parfum de la rose. Et j'ai commencé à mourir mais j'ai réfléchi et je me suis dit : Si le roi, qui est riche, puissant et sage, et qui a organisé ce jardin, avait voulu quelque chose d'autre à ma place, il l'aurait planté. Si donc, il m'a plantée, c'est qu'il me voulait, moi, telle que je suis. Et à partir de ce moment, j'ai décidé d'être la plus belle possible !"

La conviction qui rend sourd et aveugle

Le Bouddha raconta cette histoire à ses moine.


Un jeune veuf se dévouait à son petit garçon. Mais pendant qu'il était en voyage pour son métier, des bandits incendièrent tout le village, le laissant en cendres, et enlevèrent le petit garçon. Quand le père rentra, il ne retrouva que des ruines et en eut le cœur brisé. Voyant les restes calcinés d'un enfant, il crut que c'étaient ceux de son propre fils, prépara une crémation, recueillit les cendres, et les mit dans un sac qu'il emportait partout avec lui.

Un jour, son vrai fils parvint à échapper aux bandits et à retrouver le chemin de la maison, que son père avait reconstruite. Il arriva, tard dans la nuit et frappa à la porte.
Le père demanda :
- "Qui est là ?"
- "C'est moi, ton fils. S'il te plait fais-moi entrer !"

Le père, qui portait toujours les cendres avec lui, désespérément triste, crut qu'il s'agissait d'un misérable qui se moquait de lui. Il cria :
- "Va-t-en !"

Son enfant frappait et appelait sans cesse mais le père lui faisait toujours la même réponse.
Finalement le fils partit pour ne plus jamais revenir.

Après avoir terminé ce récit le Bouddha ajouta :
- "Si vous vous accrochez à une idée comme à une vérité inaltérable, quand la vérité viendra en personne frapper à votre porte, vous ne serez pas capable d'ouvrir et de l'accepter."

Soyez-vous même le changement

Une mère conduisit son jeune fils chez le mahatma Gandhi. Elle le supplia :
- "Je vous en prie, Mahatma, dites à mon fils de ne plus manger de sucre."

Gandhi réfléchit, puis déclara :
- "Ramenez votre fils dans quinze jours."

Surprise, la femme le remercia et promit de faire ce qu’il lui avait demandé.

Quinze jours plus tard, elle revint avec son fils. Gandhi regarda le jeune garçon dans les yeux et dit :
- "Arrête de manger du sucre."

Reconnaissante mais étonnée, la femme le questionna :
- "Pourquoi m’avez-vous demandé de le ramener après deux semaines ? Vous auriez pu lui dire la même chose la première fois."

Gandhi répondit :
- "Il y a quinze jours, je mangeais du sucre. Soyez-vous même le changement que vous voulez pour le monde"

La fable des deux loups


Un homme âgé dit à son petit-fils, venu le voir très en colère contre un ami qui s'était montré injuste envers lui :

- "Laisse-moi te raconter une histoire... Il m'arrive aussi, parfois, de ressentir de la haine contre ceux qui se conduisent mal et n'en éprouvent aucun regret. Mais la haine t'épuise, et ne blesse pas ton ennemi. C'est comme avaler du poison et désirer que ton ennemi en meure. J'ai souvent combattu ces sentiments"

Il continua :
- "C'est comme si j'avais deux loups à l'intérieur de moi; le premier est bon et ne me fait aucun tort. Il vit en harmonie avec tout ce qui l'entoure et ne s'offense pas lorsqu'il n'y a pas lieu de s'offenser. Il combat uniquement lorsque c'est juste de le faire, et il le fait de manière juste. Mais l'autre loup, ahhhh...! Il est plein de colère. La plus petite chose le précipite dans des accès de rage."

Et puis,
- "Il se bat contre n'importe qui, tout le temps, sans raison. Il n'est pas capable de penser parce que sa colère et sa haine sont immenses. Il est désespérément en colère, et pourtant sa colère ne change rien. Il est parfois si difficile de vivre avec ces deux loups à l'intérieur de moi, parce que tous deux veulent dominer mon esprit."

Le garçon regarda attentivement son grand-père dans les yeux et demanda :
- " Lequel des deux loups l'emporte, grand-père ?"

Le grand-père sourit et répondit doucement :
- "Celui que je nourris."

* sculpture de Véronique Durieux

Une lettre d'un père à son fils

Mon fils,

Un jour, tu me verras vieux : si je me salis quand je mange et ne parviens plus à m'habiller, prends patience, souviens-toi du temps que j'ai pris à te l'apprendre.

Si quand je parle avec toi, je répète sans cesse les mêmes choses, ne m'interromps pas, écoute moi car quand tu étais petit, je devais te raconter chaque soir la même histoire pour que tu t'endormes.

Quand je ne veux pas me laver, ne me blâmes pas et ne me fais pas avoir honte, souviens toi quand je devais courir derrière toi en inventant des excuses parce que tu ne voulais pas prendre ton bain.

Quand tu constates mon ignorance des nouvelles technologies, donne-moi le temps nécessaire et ne me regardes pas avec ce petit sourire ironique, j'ai eu toute la patience à t'apprendre l'ABC; quand à un certain moment, je ne parviens plus à me souvenir ou je perd le fil de ma phrase, donne moi le temps nécessaire pour me le rappeler et si je n'y parviens pas, ne t'énerves pas... La chose la plus importante n'est pas ce que je dis mais le besoin d'être avec toi et que tu m'écoutes.

Quand mes jambes fatiguées ne parviennent plus à soutenir ta cadence, ne me traite pas comme si j'étais un poids, viens vers moi et tiens moi fort comme je l'ai fait quand tu faisais tes premiers pas.

Quand je dis que je voudrais être mort, ne te fâche pas car un jour tu comprendras ce qui me pousse à le dire. Essaye de comprendre qu'à mon âge on ne vit pas, on survit. Un jour tu comprendras que malgré mes erreurs, j'ai toujours voulu le meilleur pour toi et que j'ai tenté de t'aplanir la route.

Donne moi un peu de ton temps, donne moi un peu de ta patience, donne moi une épaule sur laquelle je peux appuyer ma tête de la même façon que je l'ai fait pour toi.

Aide moi à faire mon chemin aide moi à finir mes jours avec amour et patience et en échange, je rendrai un sourire et l'immense amour que j'ai toujours eu pour toi.

Je t'aime mon fils.

lundi 13 février 2012

Lachez prise



Sri Ramakrishna avait un ashram dans le nord de l'inde au 19e siècle, et il y a avait autour de lui des disciples très réputés, qui ont fini réalisés, parmi lesquels le célèbre Swami Vivekananda, Swami Premananda, Swami Turyananda, et bien d'autres...

La discipline de l'ashram était stricte, et la sadhana de tout le monde, très intense. Beaucoup de silence, de méditation et de yoga, mais beaucoup de visiteurs aussi, car Ramakrishna était considéré comme une incarnation divine. Cet ashram était le point d'orgue de la spiritualité en extrême orient, et peut être dans le monde aussi, qui sait.

Parmi ces visiteurs de l'ashram, un homme grossier et buveur d'alcool, athée, qui venait régulièrement à l'ashram insulter Ramakrishna, qui restait impassible. Les disciples, au bout d'un moment, vinrent trouver Ramakrishna :

- "Nous souhaitons mettre cet homme dehors, il t'insulte"
- "lâchez prise" lança Ramakrishna.

Chacun retourna vaquer à ses occupations.Une semaine après, l'homme revint, et alla insulter copieusement Ramakrishna.Les disciples, choqués, revinrent trouver le Maitre :
- "malheureusement, cette fois, il a vraiment été grossier, nous l'expulsons la prochaine fois."
- "lâchez prise" fit Ramakrishna.

Les disciples, ahuris, retournèrent à leur méditation. il y avait beaucoup de discussion dans l'ashram à ce sujet dorénavant, et les gens étaient nombreux à être choqués, il y avait là des pandits, des brahmanes sévères venus de l'extérieur qui estimaient que l'ashram était souillé par la venue de cet individu grossier, alcoolique et athée de surcroit. mais personne n'osa prendre de décision.

L'individu revint plusieurs fois, à chaque fois saoul, avec en plus des menaces physiques envers les disciples si on osait le toucher. Les disciples étaient excédés !

- "Lâchez prise !" exprima encore Ramakrishna.

Mais l'individu recommençait de plus belle, il brisa une chaise de fureur, et insulta tous les maitres de l'Inde, tous les Saints, Dieu, avec des mots très grossiers, il cracha dans l'ashram !

- "Nous allons le mettre dehors !!" répétaient les disciples, furieux.
- "Lâchez prise !" répétait fermement Ramakrishna

Et il revint, il y eut bousculade avec des pandits, l'homme était saoul et importunait dorénavant tous les méditants, en les raillant et en se moquant d'eux pendant les pratiques !

- "Maitre ! nous allons exploser, il a craché devant toi ! que faire avant la catastrophe ? !!"
- "Lâchez prise !!" lançait Ramakrishna

Et l'athée revint cracher devant Ramakrishna !

Cette fois, les disciples ne disaient plus rien, mais bouillonnaient à l'intérieur. c'était le silence avant l'implosion. Ramakrishna, voyant l'intérieur des disciples silencieux, fit une dernière fois en les regardant :

- "Lâchez prise"

L'homme ivre revint et cette fois, la situation était grave, il insulta Dieu et donna un coup de poing viril au visage de Ramakrishna.

Ramakrishna fit un geste du bras pour stopper les disciples qui allaient empoigner l'homme, "Lâchez prise" lança t il encore, et tout le monde, stupéfait, constata l'effet du coup de poing : l'individu s'assit par terre dans une très profonde méditation, et au bout de 2 jours d'extase sans sortir de cet état, il devint clair pour tout le monde que l'homme était en Samadhi.
Cet état continua, et il devint évident pour les disciples que cet homme irradiait et était en fait réalisé, il avait atteint le but par l'effet du coup de poing, pour avoir touché Ramakrishna !

Les disciples étaient mécontents et, regroupés, vinrent trouver Ramakrishna en ces termes :
- "nous sommes complètement désorientés, démobilisés, nous faisons une très rude sadhana depuis longtemps, avec beaucoup de discipline, sans résultat. Cet homme vient, il n'a fait que du mal, t'a insulté, a insulté le Divin, a craché, et finalement t'a frappé au visage ! Et tu le réalises, lui, qui n'avait pas fait d'effort, bien au contraire ! C'est injuste, tu ne nous as pas conseillé, à part de nous dire qu'il fallait lâcher prise, que fallait il faire bon sang, pour que nous aussi accédions à l'état suprême, quel sadhana fallait il faire, quelle méditation fallait il pratiquer, quel amour fallait il donner, quel mantra fallait il pratiquer ?"

Ramakrishna resta silencieux, puis fit, doucement :
- "Je vous l'ai dit : lâcher prise..."

dimanche 12 février 2012

De l'utilité de l'orgueil ?


Supposons qu'un bateau traverse la rivière, et qu’un autre bateau, vide celui-là, risque d'entrer en collision avec lui. Même un homme au tempérament irritable garderait son sang-froid.

Supposons maintenant qu'il y ait eu quelqu'un à bord du second bateau. L'occupant du premier bateau lui crierait tout de suite de dégager la voie. S'il n'obtenait pas de réponse, même au bout de deux ou trois interpellations, cela finirait inévitablement par une bordée d'injures.

Dans le premier cas, rien ne se passe, dans le second, il se produit une réaction de colère. Tout cela parce que, dans le premier cas, le bateau est vide et que, dans le second, il est occupé. Il en va de même pour 1’homme.

Si seulement l’homme pouvait suivre le cours de la vie tel un esquif vide, qui donc serait en mesure de l'insulter ?

Le jour où je me suis aimé pour de vrai



Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris qu’en toutes circonstances,
j’étais à la bonne place, au bon moment.
Et alors, j’ai pu me relaxer.
Aujourd’hui je sais que cela s’appelle… l’Estime de soi.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle
n’étaient rien d’autre qu’un signal
lorsque je vais à l’encontre de mes convictions.
Aujourd’hui je sais que cela s’appelle… Authenticité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
J’ai cessé de vouloir une vie différente
et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive
contribue à ma croissance personnelle.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… Maturité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai commencé à percevoir l’abus
dans le fait de forcer une situation ou une personne,
dans le seul but d’obtenir ce que je veux,
sachant très bien que ni la personne ni moi-même
ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment…
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… Respect.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai commencé à me libérer de tout ce qui n’était pas salutaire,
personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie.
Au début, ma raison appelait cela de l’égoïsme.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… Amour propre.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé d’avoir peur du temps libre
et j’ai arrêté de faire de grands plans,
j’ai abandonné les méga-projets du futur.
Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime
quand cela me plait et à mon rythme.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… Simplicité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de chercher à toujours avoir raison,
et je me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.
Aujourd’hui, j’ai découvert … Humilité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir.
Aujourd’hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe.
Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois.
Et cela s’appelle… Plénitude.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir.
Mais si je la mets au service de mon cœur,
elle devient un allié très précieux !

Tout ceci contribue au savoir être.