vendredi 30 décembre 2011

La liberté d'être

"Nul homme n'est libre, s'il n'est pas maître de lui-même."

Prendre un enfant


Prendre un enfant par la main
Pour l'emmener vers demain.
Pour lui donner la confiance en son pas
Prendre un enfant pour un roi.
Prendre un enfant dans ses bras
Et pour la première fois
Sécher ses larmes en étouffant de joie
Prendre un enfant dans ses bras.

Prendre un enfant par le coeur
Pour soulager ses malheurs,
Tout doucement, sans parler, sans pudeur,
Prendre un enfant sur son coeur.
Prendre un enfant dans ses bras
Mais pour la première fois
Verser des larmes en étouffant sa joie,
Prendre un enfant contre soi.

Prendre un enfant par la main
Et lui chanter des refrains
Pour qu'il s'endorme à la tombée du jour,
Prendre un enfant par l'amour.
Prendre un enfant comme il vient
Et consoler ses chagrins,
Vivre sa vie des années puis soudain,
Prendre un enfant par la main,
En regardant tout au bout du chemin
Prendre un enfant pour le sien.

J'attends



J'attends les grands sommets de la plus haute étoile
Où déposer ton coeur pour le garder vivant.
J'attends de traverser la vie de salle en salle,
De couloirs en entrées, de fauteuils en divans.
J'attends de reposer sans peine et sans angoisse
Auprès de ton amour qui traverse les ans.
J'attends de rassembler les morceaux de l'espace
Où nous vivrons tous deux jusqu'à la fin des temps.

J'attends que l'univers se réduise à nos coeurs
Afin d'être à l'abri des méchants et des fous.
J'attends que nos instants s'éternisent en des heures
Et que le fil du temps s'enroule autour de nous.
J'attends que le printemps fleurisse la chaumière
Où je t'emmènerai passer l'éternité.
J'attends que le soleil soit fait de ta lumière
Et qu'une nuit l'hiver se transforme en été.

J'attends que tous les bruits ne soient plus que musique,
Et le fond de la Terre une source de miel,
Et j'attends que jaillisse un geyser fantastique
Entraînant nos élans jusqu'au plus haut du ciel.
C'est à toi que le Monde alors ressemblera,
Et je t'épouserai pour la seconde fois.

Les choses qu'on ne dit pas


J'ai inventé des mots jaillis de nulle part
Et repoussé les murs de ma mémoire
Pour agrandir le monde et cacher mes trésors.
Je chercherai peut-être longtemps encore.
J'ai trouvé quelques fois le bonheur et la joie,
Je me suis réveillé un jour auprès de toi.
J'ai murmuré des nuits entières des mots d'amour et de lumière,
Mais ce qui m'a rendu le plus heureux sur terre,
Ce sont les choses qu'on ne dit pas,
Les vrais secrets qu'on garde au fond de soi.
Ce sont les choses qu'on ne dit pas
Parce que les mots, les mots n'existent pas.
Et c'est souvent dans ce qui reste à dire
Que sont cachés les plus beaux souvenirs.
Ce sont les choses qu'on ne dit pas,
Parce que les mots, les mots n'existent pas.

J'ai fait le tour de ton amour au grand complet
Et j'ai fermé la porte à clé sur mon secret.
C'est un drôle de jardin rempli de tout ce qui
N'est rien pour les autres et qui pour nous est la vie.
C'est le silence le plus intense que je connaisse
Où se referment les blessures de nos tendresses
Qui me rassure dans mon sommeil,
Qui me sourit quand tu t'éveilles,
Et qui réchauffe aussi mon coeur comme un soleil.
Ce sont les choses qu'on ne dit pas,
Les vrais secrets de mon amour pour toi.
Ce sont les choses qu'on ne dit pas,
Parce que les mots, les mots n'existent pas.
Et c'est parfois dans un regard, dans un sourire
Que sont cachés les mots qu'on n'a jamais su dire,
Toutes les choses qu'on ne dit pas
Et dont les mots, les mots n'existent pas,
Toutes les choses qu'on ne dit pas,
Mais que l'on garde pour toujours au fond de soi,
Et qu'on emporte en l'au-delà, là où les mots, les mots n'existent pas.

Tout feu, tout femme

Fais-moi bouger
Fais-moi danser
Fais-moi tomber, s'il le faut
Je me relèverai assez tôt
Fais-moi rêver
Fais-moi aimer
Fais-moi souffrir, s'il le faut
Je m'en remettrai assez tôt
Mais ne reste pas toujours en arrêt
Figée, bloquée, immobile

Fais ce que tu veux
Mais fais bouger mon âme
Fais ce que tu peux
Pour rallumer la flamme
Oui, fais brûler mes yeux
Montre ton vrai visage

Oh, va où tu veux
Mais reviens-moi, sauvage
Plus rien ne te condamne
Sois tout feu, toute femme, toute femme
Toute femme

[...]

Réflexion - Amour

"L’amour n’est qu’un feu à transmettre. Le feu n’est qu’un amour à surprendre."

dimanche 25 décembre 2011

L'important c'est de ne PAS participer


The world keeps turning



I want my pretty baby
He says he wants me to
We wanna be together
Hope that is something we can do
I want my pretty baby
He says he wants me so bad
He knows I got a thing for him
Hope our thing won't turn out sad

The world keeps turning we can't change its course
What I can’t hold by love I won't hold by force
The world keeps turning beyond our control
What I can’t hold by love I won't hold at all

The world keeps turning, world keeps turning

The world keeps turning we can't change its course
What I can’t hold by love I won't hold by force
The world keeps turning beyond our control
What I can’t hold by love I won't hold at all

Here comes my baby running
Part of me is in his hand
He doesn't hold to hard he knows then
It slips through fingers just like sand
He doesn't close his hand he knows then
It slips through fingers just like sand
When to give up when to give more is
A thing that's hard to understand

The world keeps turning we can't change its course
What I can’t hold by love I won't hold by force
The world keeps turning beyond our control
What I can’t hold by love I won't hold at all

The world keeps turning we can't change its course
What I can’t hold by love I won't hold by force
The world keeps turning beyond our control
What I can’t hold by love I won't hold at all

The world keeps turning, world keeps turning

Heart's a mess



Pick apart
The pieces of your heart
And let me peer inside
Let me in
Where only your thoughts have been
Let me occupy your mind
As you do mine

Your heart’s a mess
You won’t admit to it
It makes no sense
But I’m desperate to connect
And you, you can’t live like this

You have lost
(Too much love)
To fear, doubt and distrust
(It’s not enough)
You just threw away the key
(To your heart)

You don’t get burned
(’Cause nothing gets through)
It makes it easier
(Easier on you)
But that much more difficult for me
To make you see…

Love ain’t fair
So there you are
My love

Your heart’s a mess
You won’t admit to it
It makes no sense
But I’m desperate to connect
And you, you can’t live like this

Your heart’s a mess
You won’t admit to it
It makes no sense
But I’m desperate to connect
And you, you can’t live like this

Love ain’t safe
You won’t get hurt if you stay chaste
So you can wait
But I won't waste my love

mardi 20 décembre 2011

The Laughing Heart



Your life is your life
Don't let it be clubbed into dank submission.
Be on the watch.
There are ways out.
There is a light somewhere.
It may not be much light but
It beats the darkness.
Be on the watch.
The gods will offer you chances.
Know them.
Take them.
You can't beat death but
You can beat death in life, sometimes.
And the more often you learn to do it,
The more light there will be.
Your life is your life.
Know it while you have it.
You are marvelous
The gods wait to delight
In you.

Ta vie est ta vie
Ne te laisse pas abattre par une soumission moite
Sois à l’affût
Il y a des issues
Il y a de la lumière quelque part
Il y en a peut-être peu
Mais elle bat les ténèbres
Sois à l’affût
Les dieux t’offriront des chances
Reconnais-les
Saisis-les
Tu ne peux battre la mort
Mais tu peux l’abattre dans la vie
Et le plus souvent tu sauras le faire, le plus il y aura de lumière.
Ta vie, c’est ta vie.
Sache-le tant qu’il est temps
Tu es merveilleux
Les dieux attendent cette lumière en toi.

Autre version : plus commerciale mais avec des images très fortes

lundi 19 décembre 2011

La voie du milieu selon Montaigne

"Le peuple se trompe: On va bien plus facilement par les bouts, où l’extrémité sert de borne d'arrêt et de guide, que par la voie du milieu, large et ouverte, et selon l'art que selon nature, mais bien moins noblement aussi, et moins recommandablement. La grandeur de l'âme n'est pas tant tirer à mont et tirer avant comme savoir se ranger et circonscrire. Elle tient pour grand tout ce qui est assez, et montre sa hauteur à aimer mieux les choses moyennes que les éminentes. Il n'est rien si beau et si légitime que de faire bien l'homme et dument, ni science si ardue que de bien et naturellement savoir vivre cette vie; et de nos maladies la plus sauvage c'est mépriser notre être... C'est une absolue perfection, et comme divine, de savoir jouir loyalement de son être. Nous cherchons d'autres conditions, pour n'entendre l'usage des notres, et sortons hors de nous, pour ne savoir quel il y fait. Si avons-nous beau monter sur des échasses, car sur des échasses encore faut-il marcher de nos jambes... Les plus belles vies sont, à mon gré, celles qui se rangent au modèle commun et humain, avec ordre, mais sans miracle ni extravagance."

Duo MainTenanT


Danseurs : Ludivine Furnon et Nicolas Besnard
Musique de Martin Villiger

lundi 21 novembre 2011

Une source du bonheur

"Le succès, comme le bonheur, ne peut pas être poursuivi. Il doit se manifester. Et il ne se manifeste que comme un effet secondaire du dévouement à une cause plus grande que soi."

C'est probablement une grande source de bonheur que de se passionner pour une activité ou une grande cause. Mais je persiste à privilégier les sources intérieures du bonheur.

vendredi 11 novembre 2011

Mon cher Yuzu


Mon cher yuzu, je t'ai découvert en 2005 sous forme de sorbet au Train Bleu... Je t'ai cherché et je t'ai croisé un peu partout. Ben oui, je t'ai cherché un peu, beaucoup, passionnément...
Mon cher Yuzu, je ne te ferais pas l'affront de plagier wikipédia, qui saura bien mieux que moi rapporter tes principales caractéristiques. Il existe aussi quelques sites anglophones qui évoquent ta présence dans les cultures et les usages Coréens, Chinois et Japonais. Je vais plutôt raconter notre rencontre et mon enquête sur les traces significatives de ta présence près de chez nous...
  • Je t'ai trouvé dans un de mes parfums : Eau d'Issey Miyaké pour homme. Puis chez Nature & Découvertes qui te commercialise aussi comme parfum explicitement nommé "Bulle de Yuzu", et dernièrement ta présence est remarquable dans "Yuzu Man" de Caron.
  • Puis dans un flacon sous forme de jus vert, chez Kioko, 46 rue des Petits Champs à Paris. Bon ici, je n'étais pas certain que c'était toi, vu l'étiquette en japonais et ton patron qui parlait à peine anglais et encore moins le français. Grâce à plusieurs intermédiaires, il a quand même réussi à me faire comprendre, qu'en tant que produit frais, tu ne pouvais pas être importé du Japon pour des questions de réglementation douanière. Je n'ai pas vérifié, ce point. J'ajouterais juste pour l'avoir observé que ta fragilité te rend peu transportable en grande masse. J'ai aussi trouvé chez Kioko une poudre de Yuzu (traduit par les japonais "Cédrat"). Elle semble être utilisée sur des soupes. J'ai essayé de plusieurs façons, je n'ai rien trouvé de transcendant sous cette forme. Par contre, les 125ml de jus m'a servi de base à un sorbet à ma façon : 50 cl d'eau tiédie + un peu de sucré + un peu de gélifiant sorbet, ajout du jus sur le précédent mélange refroidi. Ensuite 30 min de sorbetière et hop dégustation. Le résultat était plutôt réussi. Voici une autre des innombrables recettes qui exploite le yuzu. Celle-ci fait la part belle aux origines exotiques du fruit : une soupe de melon, sorbet au gingembre et gelée au yuzu...
  • au Train Bleu dans la gare de Lyon (tel 01 43 43 09 06), la carte des desserts propose un sorbet au yuzu qui se marie à un excellent macaron à la framboise. Le maître d’Hôtel m'expliqua que la majorité des glaces sont faites par le pâtissier maison exceptées quelques raretés comme le sorbet au Yuzu qui provient de l'artisan-glacier Saint-Mandé. Étant donnée la difficulté à avoir ce fruit et l'excellence du sorbet, on pardonne facilement cet écart pour revenir au plaisir de la dégustation.
    Malheureusement pour le commun des mortels, Saint-Mandé ne commercialise ses produits qu'en grosse quantité de plusieurs litres, à des restaurateurs. Qui veut faire un achat groupé ?

  • Tant qu'on parle de gare et de train, c'est au wagon bar d'un TGV que j'ai découvert et goûté pour la première fois une bière bio aromatisée au thé vert et au yuzu, qui comme son nom ne l'indique pas Iki, est hollandaise mais d'inspiration japonaise, s'il vous plait... J'ai par la suite retrouvé ce produit chez Carrefour Montesson. Cette bière est bonne mais ne détrônera pas chez moi une blonde même basique. Continuons sur les produits dérivés : les supermarchés japonais proposent aussi le yuzu sous forme de jus, de sauce (ponzu), de thé, pour aromatiser du sel de cuisine, en poudre, en liqueur, sous forme d'encens, de sels de bains. Je n'ai pas essayé tout cela. Pas vraiment tenté.
  • En restauration, le yuzu est utilisé par les japonais sous forme de sauce au soja appelée ponzu. Je n'ai pas encore trouvé de restaurant japonais à Paris qui l'utilise. Par ailleurs, plusieurs grands chefs apprécient les notes acidulées très vives de mandarine et les notes de pamplemousse. Le zeste du yuzu porte aussi ces arômes de manière prononcée. Je recommande d'écraser le zeste à la dernière minute pour titiller les narines et relever par exemple un ananas, une salade de fruit, pourquoi pas dans un cake, un quatre-quart, une mousse au chocolat, ou encore en saupoudrer un filet de poisson au moment de servir...
    Parmi les grands chefs, je ne citerais ici que Christophe Pelé qui tient un restaurant au nom évocateur quant aux agrumes : La Bigarrade. J'adore cette maison, son service, ses associations inventives de saveurs, la succession des bouchées associées à des vins aussi originaux qu'à propos, ses produits exceptionnels dont le yuzu qui y trouve naturellement sa place en assaisonnement d'une pièce de homard ou d'obsiblue si mes souvenirs sont bons... Ici aucun snobisme, le cadre est minimaliste, les produits sont parfaitement mis en valeur. Un véritable moment d'évasion. Ce qui est moins amusant avec ce restaurant est qu'il ne fera jamais écho à vos pulsions gastronomiques : le délai de réservation est de l'ordre de 3 mois, avec une liste d'attente qui récupère tout désistement... Quand vous aurez eu le privilège d'un diner gastronomique, vous comprendrez pourquoi une telle attente est bien méritée...
  • Si vous n'aimez pas le thé noir au yuzu de supermarché, alors courrez ou achetez en ligne chez Mariages Frères, leur thé vert aromatisé : Yuzu Temple qui existe en mousseline et en vrac.
  • Le yuzu se trouve sur son arbre chez Michel Bachès, un des rares, si ce n'est le seul cultivateur en Europe qui en propose. Michel Bachès est spécialiste des agrumes et en cultive plusieurs dizaines de variétés (sur les quelques 500 qui existent). J'ai cherché d'autres passionnés qui cultiveraient une telle variété d'agrumes, mais je n'en ai trouvé aucun autre porté sur le yuzu. Je me suis rendu au domaine de Courson qui accueille tous les ans en mai et en octobre des passionnés de nature à l'occasion de la Journée des plantes : 250 exposants et 30 000 visiteurs. C'est énorme ! Malgré le service d'accueil imposant, les embouteillages reflètent l'ampleur du succès de ces rencontres. En discutant avec la star des agrumes qui expose quelqu'uns de ses produits originaux, j'ai appris quelqu'uns des petits secrets du yuzu... Notamment comment en retrouver sur Paris...

Pour trouver des fruits de yuzu à Paris, il faut d'abord respecter sa saisonnalité : de mi-septembre à mi-novembre. Ensuite, rendez-vous à l'épicerie "O Comme Trois Pommes", 25 Rue Mouton-Duvernet, Paris 14e. C'est une petite épicerie de quartier spécialisée en fruit et légume. Les proprios ont fait le choix du naturel jusque dans le mode de livraison par vélo. Ils prennent aussi des risques et font découvrir régulièrement quelques fruits et légumes oubliés (je partagerai prochainement mon expérience des capucines et du cerfeuil tubéreux). Vous pouvez passer commande de quasiment tous les agrumes produits par Michel Bachès si vous êtes dans la saison de production bien sûr. Dernièrement, je me suis acheté une main de Boudha, 3 yuzu et 3 combavas...

Pour en revenir au yuzu, quel est donc le fruit de ma découverte ?
Un petit agrume de couleur jaune ou vert, de la taille d'une grosse mandarine et qui en a certains arômes. Si vous vous lancez dans la quête du yuzu vivant, voici quelques compléments personnels aux descriptions des autres sites...

Un yuzu c'est une peau réutilisable pour faire un pot de présentation ou encore à plonger dans un bain chaud comme le font les japonais pour fêter le solstice d'hiver !

Moins poétique, le yuzu c'est aussi 25 pépins !
La pulpe a peu de place et ne représente qu'environ 25 ml pour 125g de fruit.
Ce 8 novembre 2011, j'ai acheté mes 3 yuzus en tant que particulier au prix de 36,90 €/kg. Soit 4,60 € le fruit ou encore 184 € le litre de jus.




Mon cher yuzu, tu es cher à mon coeur, tes origines exotiques m'ont fais voyager, tes arômes si prononcés enchanteront toujours mon palais, mais mon petit, tu es aussi très dispendieux. Est-ce donc la raison de ton inexistence sur nos étales ? En attendant que les douanes soient plus conciliantes et que la production nationale augmente, je m'approvisionnerai à l'avenir auprès de supermarché comme Satsuki qui propose des jus disponibles toute l'année...
Je n'oublie pas mon cher yuzu que tu m'as fais découvrir ou que tu as illuminé des lieux que je revisiterai avec grand plaisir comme le domaine de Courson, le Train Bleu, La Bigarrade et  O Comme Trois Pommes...

vendredi 28 octobre 2011

Envie lubrique

Des fois il m'arrive de rêver de ce dernier présage
…légèrement comme quand cet exquis
et langoureux courant, caresse ma nuque
de ces vas et viens de nébuleuses
humides lubriques sur mes chevilles,
pour effleurer l'asile de mes caprices effrontés.
De mes mains délicates,
je dédicace ces instants immuables
à mes pensées les plus talentueuses.
Un délice singulier.
A mon ego.
Toute seule.
Tout contre cette farouche exquise tentation,
déloger ces clichés.
Perpétrer mes odieuse envies,
par ce buste de sensualité
je me vais aspirer,
et par ce séjour maléfique
je me laisse désorganisée par mon propre supplice.
J'affectionne ainsi son regard.
De ses obscures et voluptés.
Effleurements.
Hâtivement.

Comme un clap entre mes petits doigts.
Je fond je convoite,
tellement susurre.
Ma peau froissée de chaleur,
laisse couler ce substrat qui m'enivre et m'intimide,
envie lubrique de toi…
Ta pulpeuse lèvre,
dégustait dans un mets de réjouissance mon antre
que ma baveuse langue
alors posa délicatement sur ce petit bout de femme.
Tes tétons gonflés de félicité.
Je loge soudain mes doigts endiablés.
A toute hâte dans ce laconique univers
Impérieuse.
Envie lubrique de toi.
Sur moi décidée à chérir plus encore
l'instant de nos séminaires.
Envie lubrique de toi.
Que mon sexe repende
par de gigantesque invitations d'allégresse.
Tu brailles, tu gémis.
Je joui.
Envie lubrique de toi
ma toute magnifique,
je suis toute a toi.
Envie lubrique.
Envie lubrique de toi.
Envie de toi.

Dis moi des maux...

J’aime, … quand tu halètes d’un souffle magnanime. Et que tu répètes ces mots prohibés.
Ce chuchotement au creux de mes utopies effarouchées, qui n’osent à peine… et pourtant.
Effleurant ton palais, secouant mes cordes sensibles, et qui ardemment s’évanouissent.
Le cœur battant, l’échine rustre, et les mains pleines d’espoirs. Doucement, mon corps s’effondre.
Emprisonnes moi, ligotes moi, que je sois tienne un court moment. Râles.
Etouffes moi de ces mots là. Encore, encore, et encore… Que mon souffle vienne.
Le temps de tout. Le temps des fous. Défions l’arrogance des jeux interdits.

J’aime, insalubre, la fougue de tes mots qui écorchent mes somptueuses convoitises.
Me laissant chair frissonnante, hérissant mon épiderme, maintenant si moite.
Ce chuchotement au creux de mes courbes astreintes, fait fondre le plus rabougris des humanoïdes.

J’aime, laisser dégouliner avec tendresse sur ma moue de Femme,
L’envie secrète de dévorer, pleine bouche… ce souffle délicat lattant qui émane de toi.
Sur le bruissement de mes lèvres se consument dans l’allitération de mes désirs inavoués.
J’aspire, désire, l’envie et tournicote mes rêves de mômes dans cette danse de tourments alléchants.
Cet instant je l’épingle au fond de mon encéphale mou.
Et pendant un court moment les étoiles virevoltent dans ma pupille d’amante.

J’aime…

Source : Miss Buffet Froid

Entre'acte

O blonde, cependant que vous éclaboussiez
Les bourgeoises avec l'éclat de votre grâce,
Jeune, et pourtant aux bras du plus vieux des huissiers
Moisis dans une étude où suinte la crasse ;

Pendant que vos cheveux secouaient ces aciers
Vivants, dont le reflet excitant embarrasse
Le regard curieux des fous extasiés
Qui, malgré votre époux, devinent votre race,

Saviez-vous qu'à l'écart, seul et vous contemplant,
Admirant votre bras superbe et nonchalant,
Qui posait sur le bord fané de votre loge,

Un poète lyrique aux ardeurs d'étalon,
Ivre et ne sachant mieux formuler votre éloge,
Silencieusement mouillait son pantalon ?


samedi 22 octobre 2011

Le savoir être dans le Romantisme

"Le romantisme s'esquisse par la revendication des poètes du « je » et du « moi », qui veulent faire connaître leurs expériences personnelles et faire cesser cet aspect fictif attribué aux poèmes et aux romans. Le romantisme se caractérise par une volonté d'explorer toutes les possibilités de l'art afin d'exprimer les extases et les tourments du cœur et de l'âme : il est ainsi une réaction du sentiment contre la raison, exaltant le mystère et le fantastique et cherchant l'évasion et le ravissement dans le rêve, le morbide et le sublime, l'exotisme et le passé."

Source : wikipédia

Infinie tendresse


Photo d'Elliot Erwitt : Womand and Child, 1953.

J'ai découvert cette photo au musée européen de la photo (mep) en 2010.
En une fraction de seconde, j'ai fondu en larmes. Je suis sorti quelques minutes de la pièce pour y revenir. Même effet bouleversant. La première fois qu'une photo me touchait autant.

Intense émotion de tendresse, des yeux que l'on ne voit pas mais l'intensité des regards et de l'amour que j'ai ressenti. Sentiments du passé, en tant que bébé. J'ai du être ce sur lit avec ces autres personnages.
Je me vois aussi un jour prendre la place de mon père, pour photographier cette scène...

Observez...

"Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux."

Observez sans filtre, sans préjugé, sans interprétation...

Source : A la recherche du temps perdu

Savoir vivre

"Vis comme si tu devais mourir demain. Apprends comme si tu devais vivre toujours."

Très beau principe de vie recommandé par Gandhi et que j'essaye d'appliquer.

Paul Carvel en donne une autre perspective : "Vivre intensément ne signifie pas vivre chaque jour comme si c'était le dernier mais comme si c'était le premier."

Prenez le temps...

Prenez le temps de rire,
c'est la musique de l'âme.

Prenez le temps de jouer,
c'est le secret de la jeunesse.

Prenez le temps de lire,
c'est la fontaine de la sagesse.

Prenez le temps d'être calme,
c'est la condition de votre cœur.

Prenez le temps d'être bon,
c'est le chemin vers les autres.

Prenez le temps de penser,
c'est la source du bonheur.

Prenez le temps d'aimer,
c'est la raison de vivre...

samedi 15 octobre 2011

Chasing cars



We'll do it all
Everything
On our own

We don't need
Anything
Or anyone

If I lay here
If I just lay here
Would you lie with me and just forget the world?

I don't quite know
How to say
How I feel

Those three words
Are said too much
They're not enough

If I lay here
If I just lay here
Would you lie with me and just forget the world?

Forget what we're told
Before we get too old
Show me a garden that's bursting into life

Let's waste time
Chasing cars
Around our heads

I need your grace
To remind me
To find my own

If I lay here
If I just lay here
Would you lie with me and just forget the world?

Forget what we’re told
Before we get too old
Show me a garden that's bursting into life

All that I am
All that I ever was
Is here in your perfect eyes, they're all I can see

I don't know where
Confused about how as well
Just know that these things will never change for us at all

If I lay here
If I just lay here
Would you lie with me and just forget the world?

vendredi 14 octobre 2011

Osez revivre !

"Ne pleurez jamais d’avoir perdu le soleil ; les larmes vous empêcheraient de voir les étoiles."

Les étoiles sont de nouveaux soleils en devenir.
Ne nous éternisons pas sur le deuil afin de pouvoir revivre. Autrement dit : "après la pluie, vient le beau temps"...

dimanche 9 octobre 2011

Déclaration des droits de l’homme et de la femme à l’amour

Te rencontrer sans te réduire,
Te désirer sans te posséder
T’aimer sans t’envahir
Te dire sans me trahir
Te garder sans te dévorer
T’agrandir sans te perdre
T’accompagner sans te guider
Et être ainsi moi-même au plus secret de toi

mercredi 5 octobre 2011

Béatitude

- "Le désert est beau", dit le petit prince
Et c'était vrai. J'ai toujours aimé le désert. On s'assoit sur une dune de sable. On ne voit rien. On n'entend rien. Et cependant quelque chose rayonne en silence...
- "Ce qui embellit le désert", dit le petit prince, "c'est qu'il cache un puits quelque part..." 

mardi 4 octobre 2011

Reach A Bit Further



I was angry and brash as a bull
You were devastatingly beautiful
I was crude, I was lewd, I was rude
I was not in the mood

It's a peculiar stance
It's me reaching for the olive branch

Yes, I will do all the things
That you ask of me
I said yes, I will, come on, darling
I have no fear

And though the way is dark
The hands will grab on
I'll remember this and only this
Yes, I will

Tear jerker, shadow lurker
Wonder worker, reach a bit further
Tear jerker, shadow lurker
Wonder worker, reach a bit further

Will you by any chance
Remember the olive branch?

Said yes, I will do all the things
That you ask of me
Oh yes, I will, come on, darling
I have no fear

And though the way is dark
The hands will grab on
I'll remember this and only this
Yes, yes, I will

Tear jerker, shadow lurker
Wonder worker, reach a bit further
Tear jerker, shadow lurker
Wonder worker, reach a bit further

Will you by any chance?
Yes, I will

samedi 1 octobre 2011

Où est mon 5e élément ?



Dans le vent, humant ses parfums enivrants
Des poisons déguisés en douceurs vanillées
Iris, tiaré, santal, ambre, tous entêtant...
Mon instinct s'égarait sur ces ondes éthérés
Par mes sens drogués quand sa peau effleurant.

Plongeant dans sa chair, goutant sa sueur,
Je me suis délecté de ses saveurs salées
Cherchant dans la matrice, son ultime faveur,
J'ai échoué sur les rivages, encore esseulé,
Des mirages océanes de cette sirène sans cœur.

Dans le feu d'un astre, peut-être ma destinée ?
La chaleur d'une âme qui m'aurait fait frémir
Nous consuma sans charme ; désirs fabulés.
Dans la sécheresse de son âtre, j'ai cru mourir,
Perdre mon être dans les cendres et la fumée.

Ensuite réfugié en une terre amicale,
Tentant d'y semer l'esprit d’Éros et Psyché,
Dans ses larges sillons frigides et banals,
Je n'ai récoltés que des sourires forcés,
Des sentiments diffus, des attentions triviales.

Où es-tu Leeloo ?

vendredi 30 septembre 2011

La beauté



Je suis belle, ô mortels ! comme un rêve de pierre,
Et mon sein, où chacun s’est meurtri tour à tour,
Est fait pour inspirer au poète un amour
Eternel et muet ainsi que la matière.

Je trône dans l’azur comme un sphinx incompris ;
J’unis un coeur de neige à la blancheur des cygnes ;
Je hais le mouvement qui déplace les lignes,
Et jamais je ne pleure et jamais je ne ris.

Les poètes, devant mes grandes attitudes,
Que j’ai l’air d’emprunter aux plus fiers monuments,
Consumeront leurs jours en d’austères études ;

Car j’ai pour fasciner ces dociles amants,
De purs miroirs qui font toutes choses plus belles :
Mes yeux, mes larges yeux aux clartés éternelles !

mardi 27 septembre 2011

Confessions


But only lovers can stand each others confessions
Back in an alley, now they run away

Girl, I`ve been the lover of so many women now,
Not to mention all the pretty ones

So forget about the panties and take off that brassiere my dear,
You`re so beautiful

Well it`s not an innocent kiss
Judging by the way, you sucked my lips,
But talking about an innocent kiss
Except by the way your tongue made it through my lips
But only lovers can stand,
Lovers can stand

Back in an alley, now they run way

But Talking about an innocent kiss
Except by the way your tongue made it through my lips
But only lovers can stand, each others confessions

But only lovers can stand each others confessions
Back in an alley, now they run away

But only lovers can stand each others confessions
Back in an alley, now they run away

La bouche à la vulve


A cheval par dessus ton visage, ô bandante,
Pour que tu puisses voir ma verge et mon anus,
Je plongerai dans la blessure de Vénus
Ma langue impétueuse et ma bouche abondante.

Je trouerai dans les poils le baiser rubicond
Des grandes lèvres, sur qui frémiront mes lèvres,
Et comme un dard de bouc à la vulve des chèvres
Le membre de ma gueule enfilera ton con.

Et tu hurleras, tu pleureras sous la brulure,
Mais l’emportement sauvage de mon allure
Tremblera jusqu’au fond par bonds interrompus.

Et fou d’avoir léché la fente vaginale,
Je boirai sur le spasme de ses bords lippus
Les fleurs témoignant de ta joie infernale...

samedi 24 septembre 2011

Orgie


Orgie de corps enchevêtrés !
Seins, phallus, bouches et trous sont passés au crible,
S'agitent ensembles déchaînés,
Explorant chaque tabou dans une masse indescriptible.

Orgie de chair ! On bât le fer !
Orgasmes chauds qui coulent à flot,
Corps à corps - dos à dos,
Bruit et fureur de la peau claquent comme un drapeau
sous le flux des assauts !

Lunes rebondies fouettées de sperme,
Pénis enfouis bavant leur crème.
Mamelles et gorges déployées,
Membres mouillés, sucés, branlés...
Les ordres fusent : par là "éjaculez !" 
Ici ça grogne pour faire durer.

Dans un florilège d'efforts incessants
Les corps s'agitent en nombre,
Peu importe qu'ils soient mille ou cent
La lumière jaillit de leurs ombres.

Je ne peux bientôt plus me retenir,
Plongé dans cette mer de plaisir,
Ici, je prends mon souffle et là un soupire,
Toute cette ardeur m'étouffe à m'en évanouir.

Enfin cette divine bouche aux talents pornotiques,
Me fait ses avances et ses mouvements entêtés,
Je confie ma délivrance à cette succube affamée
Qui aspire ma jouissance et me libère extatique.

Poème original écrit par Cyr. J'ai modifié la 2e moitié.

mercredi 21 septembre 2011

Ma fille, mon amour, mon sang


Une petite fille au cheveu couleur des blés,
Que je rêve voir courir, rire et dessiner,
De trouver dans ce regard d'enfant
La pureté, l'amour pour ses parents...

Suis-je le renard et sa sagesse qu’il faut apprivoiser ?
Vraiment, est-ce moi ou cette princesse qu’il faut printaniser ?
L'avenir est trop vide et froid quand je ne t'y vois pas.
Maintenant je suis prêt, je veux être ton papa.

Je t'encouragerai à danser et à rire à pleine dent,
Je t’ouvrirai aux beautés du monde et à ses dangers,
Je t’inciterai à jouer et à courir cheveu au vent,
Et nous visiterons dame Nature et sa fragilité.

Tu seras tout pour moi : ma princesse, mon étoile et ma rose
Tu pourras toujours compter sur moi et l'amour de tes parents,
Mes vers loueront ton innocence et porteront la cause
de ton enfance heureuse, ma fille, mon amour, mon sang.

dimanche 11 septembre 2011

I really want you




Many prophets preach on bended knee
Many clerics wasted wine
Do the bloodied sheats on those cobbled streets mean
I have wasted time ?
Are there silver shores on paradise? Can I come in from the cold?
I killed a man in a far away land, my enemy I'm told

I really want you to really want me
But I really don't know if you can do that
I know you want to know what's right
But I know it's so hard for you to do that
And time's running out as often it does
And often dictates that you can't do that
If they can't break this feeling inside
That's burning up through my veins

I really want you
I really want you
I really want you - now
No matter what I say or do
The message isn't getting through
And you're listening to the sound
Of my breaking heart
I really want you
I really want you

Is a poor man rich in solitude? Or will mother earth complain ?
Did the beggar pray for a sunny day but Lady luck for rain ?
They say a million people bow and scrape, to an effigy of gold
I saw life begin and the ship we're in and history unfold

I really want you to really want me
But I really don't know if you can do tha
I know you want to know what's right
But I know it's so hard for you to do that
And time's running out as often it does
And often dictates that you can't do that
If they can't break this feeling inside (now)
That's burning up through my veins

I really want you
I really want you
I really want you - now

No matter what I said or do
The message isn't getting through
And you're listening to the sound of my breaking heart
No matter what I said or do
The message isn't getting through
And you're listneing to the sound of my breaking heart

mardi 6 septembre 2011

Réfléchir sur l'Amour

"Réfléchir sur l’Amour, c’est se placer en dehors de lui, c’est parler de ce qui nous manque. Ceux qui aiment, ni le temps, ni l’espace ne leur sont donnés pour ce recul... L’Amour les centre et c’est le silence houleux de la mer."

Source : L'échelle des états amoureux

dimanche 4 septembre 2011

Où commence la haine ?

"Les gens sont rarement méchants avec des inconnus. Il faut vraiment connaître et aimer quelqu'un avant de pouvoir le traiter comme un moins que rien et lui en faire baver pour des broutilles".

Source : Un cerveau pour changer

Les passantes


Je veux dédier ce poème
A toutes les femmes qu'on aime
Pendant quelques instants secrets
A celles qu'on connait à peine
Qu'un destin différent entraîne
Et qu'on ne retrouve jamais

A celle qu'on voit apparaître
Une seconde à sa fenêtre
Et qui, preste, s'évanouit
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu'on en demeure épanoui

A la compagne de voyage
Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin
Qu'on est seul, peut-être, à comprendre
Et qu'on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré sa main

A la fine et souple valseuse
Qui vous sembla triste et nerveuse
Par une nuit de carnaval
Qui voulu rester inconnue
Et qui n'est jamais revenue
Tournoyer dans un autre bal

A celles qui sont déjà prises
Et qui, vivant des heures grises
Près d'un être trop différent
Vous ont, inutile folie,
Laissé voir la mélancolie
D'un avenir désespérant

Chères images aperçues
Espérances d'un jour déçues
Vous serez dans l'oubli demain
Pour peu que le bonheur survienne
Il est rare qu'on se souvienne
Des épisodes du chemin

Mais si l'on a manqué sa vie
On songe avec un peu d'envie
A tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu'on n'osa pas prendre
Aux cœurs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu'on n'a jamais revus

Alors, aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lèvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l'on n'a pas su retenir

samedi 27 août 2011

J'ai dans le coeur...


J'ai dans le cœur les rires d'un enfant
Qu'on admire sautiller dans les champs,
Ses rêves, ses épopées homériques,
Ses desseins de héros fantastiques.

J'ai dans le cœur Gulliver voyageant
Qui observe les petits, les fous, les géants,
Toutes ses questions sur le sens de la vie
Qui nourrissent sa raison et ses envies.

J'ai dans le cœur mille et un soleils,
Des parfums, des saveurs qui émerveillent,
Les mélodies et les danses des fêtes,
La folie et la tendresse d'un poète.

J'ai dans le cœur ce charmeur, cet amant
Au regard coquin et déshabillant,
Tous ses baisers, ses caresses de velours
Qui se donnent par ivresse et par amour.

J'ai dans le cœur la puissance des vents,
Les armes et la volonté d'un conquérant,
La sagesse et la bonté d'un roi,
Pour construire le futur auquel je crois.

J'ai dans le cœur tous ces hommes simplement
Qui vivent de passions et de sentiments,
Ils sont là, prêts à dévoiler leur âme
Et te chérir, si tu veux être leur femme.

I'll be around



I'll be here I’ll be around
I'll be here I’ll be around

It gives me pleasure to conspire
I don't scream out to the world
I rest in secrecy and trust that
When I speak I will be heard

I keep secrets like their treasures
In the chambers of my heart
The treasure house I'm using
Is the four rooms of my heart

I keep secrets like they're treasures
What you give I keep with mine
I hold you close to me in trust that
I'll be alright, I will be fine

I'll be alright I will be fine
I'll be alright I will be fine

There are people who are fearful
They wanna bring me down for sure
But they don't know just what they're doing
And that I cannot blame them for

They won't bring me down that easy
They won't reach me at my core
They don't know just what they're doing
So I won’t even get that sore

There are people who are fearful
And they wanna bring me down
But up or down, I tell you darling
I'll be here I’ll be around

I'll be here I’ll be around
I will be here I’ll be around

I'll be here I’ll be around
I will be here I’ll be around

jeudi 28 juillet 2011

Lucide, confiant et heureux


Je suis à l'aube d'un nouveau moi découvrant la liberté de penser et de ressentir sans haine, sans colère, sans peur et sans croyance.
J'accueille le monde et ses présents. Ses surprises sont infinies et je les vois enfin telle qu'elles sont, dans leur innocente imperfection, nourrissant mes sens, libéré des jugements dont je connais maintenant le sens.
J'avance, un peu feuille portée par le hasard du vent, un peu papillon attiré par la saveur des pollens, la beauté des fleurs et la douceur de l'été...
Je suis en paix, sans obsession ni pensée parasite.
Instinct libre qui tire son plaisir de ce nouveau vide et de l'inattendu.
Ce néant est énergie et liberté.

Merci Lucie, merci Catherine, merci Sophie, merci Géraldine, merci Lydie, merci Maurice, merci JB, merci Dominique, merci Arnaud, merci Muriel, merci Christel, merci Patricia, merci à mon inconscient. Merci à tous de me rendre fier de moi et libre.

L'amour et la mort

I

Regardez-les passer, ces couples éphémères !
Dans les bras l’un de l’autre enlacés un moment,
Tous, avant de mêler à jamais leurs poussières,
Font le même serment :

Toujours ! Un mot hardi que les cieux qui vieillissent
Avec étonnement entendent prononcer,
Et qu’osent répéter des lèvres qui pâlissent
Et qui vont se glacer.

Vous qui vivez si peu, pourquoi cette promesse
Qu’un élan d’espérance arrache à votre coeur,
Vain défi qu’au néant vous jetez, dans l’ivresse
D’un instant de bonheur ?

Amants, autour de vous une voix inflexible
Crie à tout ce qui naît : “Aime et meurs ici-bas ! ”
La mort est implacable et le ciel insensible ;
Vous n’échapperez pas.

Eh bien ! puisqu’il le faut, sans trouble et sans murmure,
Forts de ce même amour dont vous vous enivrez
Et perdus dans le sein de l’immense Nature,
Aimez donc, et mourez !

II

Non, non, tout n’est pas dit, vers la beauté fragile
Quand un charme invincible emporte le désir,
Sous le feu d’un baiser quand notre pauvre argile
A frémi de plaisir.

Notre serment sacré part d’une âme immortelle ;
C’est elle qui s’émeut quand frissonne le corps ;
Nous entendons sa voix et le bruit de son aile
Jusque dans nos transports.

Nous le répétons donc, ce mot qui fait d’envie
Pâlir au firmament les astres radieux,
Ce mot qui joint les coeurs et devient, dès la vie,
Leur lien pour les cieux.

Dans le ravissement d’une éternelle étreinte
Ils passent entraînés, ces couples amoureux,
Et ne s’arrêtent pas pour jeter avec crainte
Un regard autour d’eux.

Ils demeurent sereins quand tout s’écroule et tombe ;
Leur espoir est leur joie et leur appui divin ;
Ils ne trébuchent point lorsque contre une tombe
Leur pied heurte en chemin.

Toi-même, quand tes bois abritent leur délire,
Quand tu couvres de fleurs et d’ombre leurs sentiers,
Nature, toi leur mère, aurais-tu ce sourire
S’ils mouraient tout entiers ?

Sous le voile léger de la beauté mortelle
Trouver l’âme qu’on cherche et qui pour nous éclôt,
Le temps de l’entrevoir, de s’écrier : ” C’est Elle ! ”
Et la perdre aussitôt,

Et la perdre à jamais ! Cette seule pensée
Change en spectre à nos yeux l’image de l’amour.
Quoi ! ces voeux infinis, cette ardeur insensée
Pour un être d’un jour !

Et toi, serais-tu donc à ce point sans entrailles,
Grand Dieu qui dois d’en haut tout entendre et tout voir,
Que tant d’adieux navrants et tant de funérailles
Ne puissent t’émouvoir,

Qu’à cette tombe obscure où tu nous fais descendre
Tu dises : ” Garde-les, leurs cris sont superflus.
Amèrement en vain l’on pleure sur leur cendre ;
Tu ne les rendras plus ! ”

Mais non ! Dieu qu’on dit bon, tu permets qu’on espère ;
Unir pour séparer, ce n’est point ton dessein.
Tout ce qui s’est aimé, fût-ce un jour, sur la terre,
Va s’aimer dans ton sein.

III

Eternité de l’homme, illusion ! chimère !
Mensonge de l’amour et de l’orgueil humain !
Il n’a point eu d’hier, ce fantôme éphémère,
Il lui faut un demain !

Pour cet éclair de vie et pour cette étincelle
Qui brûle une minute en vos coeurs étonnés,
Vous oubliez soudain la fange maternelle
Et vos destins bornés.

Vous échapperiez donc, ô rêveurs téméraires
Seuls au Pouvoir fatal qui détruit en créant ?
Quittez un tel espoir ; tous les limons sont frères
En face du néant.

Vous dites à la Nuit qui passe dans ses voiles :
” J’aime, et j’espère voir expirer tes flambeaux. ”
La Nuit ne répond rien, mais demain ses étoiles
Luiront sur vos tombeaux.

Vous croyez que l’amour dont l’âpre feu vous presse
A réservé pour vous sa flamme et ses rayons ;
La fleur que vous brisez soupire avec ivresse :
“Nous aussi nous aimons !”

Heureux, vous aspirez la grande âme invisible
Qui remplit tout, les bois, les champs de ses ardeurs ;
La Nature sourit, mais elle est insensible :
Que lui font vos bonheurs ?

Elle n’a qu’un désir, la marâtre immortelle,
C’est d’enfanter toujours, sans fin, sans trêve, encor.
Mère avide, elle a pris l’éternité pour elle,
Et vous laisse la mort.

Toute sa prévoyance est pour ce qui va naître ;
Le reste est confondu dans un suprême oubli.
Vous, vous avez aimé, vous pouvez disparaître :
Son voeu s’est accompli.

Quand un souffle d’amour traverse vos poitrines,
Sur des flots de bonheur vous tenant suspendus,
Aux pieds de la Beauté lorsque des mains divines
Vous jettent éperdus ;

Quand, pressant sur ce coeur qui va bientôt s’éteindre
Un autre objet souffrant, forme vaine ici-bas,
Il vous semble, mortels, que vous allez étreindre
L’Infini dans vos bras ;

Ces délires sacrés, ces désirs sans mesure
Déchaînés dans vos flancs comme d’ardents essaims,
Ces transports, c’est déjà l’Humanité future
Qui s’agite en vos seins.

Elle se dissoudra, cette argile légère
Qu’ont émue un instant la joie et la douleur ;
Les vents vont disperser cette noble poussière
Qui fut jadis un coeur.

Mais d’autres coeurs naîtront qui renoueront la trame
De vos espoirs brisés, de vos amours éteints,
Perpétuant vos pleurs, vos rêves, votre flamme,
Dans les âges lointains.

Tous les êtres, formant une chaîne éternelle,
Se passent, en courant, le flambeau de l’amour.
Chacun rapidement prend la torche immortelle
Et la rend à son tour.

Aveuglés par l’éclat de sa lumière errante,
Vous jurez, dans la nuit où le sort vous plongea,
De la tenir toujours : à votre main mourante
Elle échappe déjà.

Du moins vous aurez vu luire un éclair sublime ;
Il aura sillonné votre vie un moment ;
En tombant vous pourrez emporter dans l’abîme
Votre éblouissement.

Et quand il régnerait au fond du ciel paisible
Un être sans pitié qui contemplât souffrir,
Si son oeil éternel considère, impassible,
Le naître et le mourir,

Sur le bord de la tombe, et sous ce regard même,
Qu’un mouvement d’amour soit encor votre adieu !
Oui, faites voir combien l’homme est grand lorsqu’il aime,
Et pardonnez à Dieu !

L'Homme

Jeté par le hasard sur un vieux globe infime,
A l’abandon, perdu comme en un océan,
Je surnage un moment et flotte à fleur d’abîme,
Épave du néant.

Et pourtant, c’est à moi, quand sur des mers sans rive
Un naufrage éternel semblait me menacer,
Qu’une voix a crié du fond de l’Être : « Arrive !
Je t’attends pour penser. »

L’Inconscience encor sur la nature entière
Étendait tristement son voile épais et lourd.
J’apparus ; aussitôt à travers la matière
L’Esprit se faisait jour.

Secouant ma torpeur et tout étonné d’être,
J’ai surmonté mon trouble et mon premier émoi.
Plongé dans le grand Tout, j’ai su m’y reconnaître ;
Je m’affirme et dis : « Moi ! »

Bien que la chair impure encor m’assujettisse,
Des aveugles instincts j’ai rompu le réseau ;
J’ai créé la Pudeur, j’ai conçu la Justice :
Mon cœur fut leur berceau.

Seul je m’enquiers des fins et je remonte aux causes.
A mes yeux l’univers n’est qu’un spectacle vain.
Dussé-je m’abuser, au mirage des choses
Je prête un sens divin.

Je défie à mon gré la mort et la souffrance.
Nature impitoyable, en vain tu me démens,
Je n’en crois que mes vœux et fais de l’espérance
Même avec mes tourments.

Pour combler le néant, ce gouffre vide et morne,
S’il suffit d’aspirer un instant, me voilà !
Fi de cet ici-bas ! Tout m’y cerne et m’y borne ;
Il me faut l’au-delà !

Je veux de l’éternel, moi qui suis l’éphémère.
Quand le réel me presse, impérieux, brutal,
Pour refuge au besoin n’ai-je pas la chimère
Qui s’appelle Idéal ?

Je puis avec orgueil, au sein des nuits profondes,
De l’éther étoilé contempler la splendeur.
Gardez votre infini, cieux lointains, vastes mondes.
J’ai le mien dans mon cœur !

Dit de la force de l'amour

Entre tous mes tourments entre la mort et moi
Entre mon désespoir et la raison de vivre
Il y a l’injustice et ce malheur des hommes
Que je ne peux admettre il y a ma colère

Il y a les maquis couleur de sang d’Espagne
Il y a les maquis couleur du ciel de Grèce
Le pain le sang le ciel et le droit à l’espoir
Pour tous les innocents qui haïssent le mal

La lumière toujours est tout près de s’éteindre
La vie toujours s’apprête à devenir fumier
Mais le printemps renaît qui n’en a pas fini
Un bourgeon sort du noir et la chaleur s’installe

Et la chaleur aura raison des égoïstes
Leurs sens atrophiés n’y résisteront pas
J’entends le feu parler en riant de tiédeur
J’entends un homme dire qu’il n’a pas souffert

Toi qui fus de ma chair la conscience sensible
Toi que j’aime à jamais toi qui m’as inventé
Tu ne supportais pas l’oppression ni l’injure
Tu chantais en rêvant le bonheur sur la terre
Tu rêvais d’être libre et je te continue.

jeudi 21 juillet 2011

Si

Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou, perdre d'un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;

Si tu peux être amant sans être fou d'amour,
Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre
Et, te sentant haï sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;

Si tu peux supporter d'entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d'entendre mentir sur toi leur bouche folle,
Sans mentir toi-même d'un seul mot ;

Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère
Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi ;

Si tu sais méditer, observer et connaître
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur ;
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n'être qu'un penseur ;

Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage
Sans être moral ni pédant ;

Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d'un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,

Alors, les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire,
Tu seras un Homme, mon fils.

vendredi 17 juin 2011

Lettre d'Aurore Dupin à Alfred de Musset

Je suis très émue de vous dire que j’ai
bien compris l’autre soir que vous aviez
toujours une envie folle de me faire
danser. Je garde le souvenir de votre
baiser et je voudrais bien que ce soit
là une preuve que je puisse être aimée
par vous. Je suis prête à vous montrer mon
affection toute désintéressée et sans cal-
cul, et si vous voulez me voir aussi
vous dévoiler sans artifice mon âme
toute nue, venez me faire une visite.
Nous causerons en amis, franchement.
Je vous prouverai que je suis la femme
sincère, capable de vous offrir l’affection
la plus profonde comme la plus étroite
amitié, en un mot la meilleure preuve
que vous puissiez rêver, puisque votre
âme est libre. Pensez que la solitude où j’ha-
bite est bien longue, bien dure et souvent
difficile. Ainsi en y songeant j’ai l’âme
grosse. Accourez donc vite et venez me la
faire oublier par l’amour où je veux me
mettre


————————–

La réponse d’Alfred de Musset

Quand je mets à vos pieds un éternel hommage,
Voulez-vous qu’un instant je change de visage ?
Vous avez capturé les sentiments d’un coeur
Que pour vous adorer forma le créateur.
Je vous chéris, amour, et ma plume en délire
Couche sur le papier ce que je n’ose dire.
Avec soin de mes vers lisez les premiers mots,
Vous saurez quel remède apporter à mes maux.


————————–

L'ultime réponse de Georges Sand est encore un acrostiche :

Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.

mercredi 20 avril 2011

L'adieu d'Emma

Pierre, mystérieux
Libre, Irréel
Ethéré, vaporeux
Tu viens et m'ensorcelles

Tu disparais et reviens
Toujours un peu dans mon esprit
Jamais vraiment loin
Tu te montres quand je te crois parti

Jamais tout à fait là
Jamais vraiment absent
C'est certainement pour ça
Que ton fantasme me hante

Le plus troublant je crois
C'est que je sais si peu de toi
Alors les vides je les devine
Les blancs je les imagine

Je connais certains de tes doutes,
Mais je ne sais plus où est ta route,
Quel est ton univers?
As tu trouvé ta lumière?

Je te sais discret, secret
Je t'imagine joueur, rieur
Un peu muet
Un peu allumeur

Que j'aime m'enflammer
A lire tes mots et imaginer
Le champs des possibles
Rêver de l'inaccessible

Mais nous restons virtuels
Joueurs occasionnels
Relation très étrange
Tout se mélange

Essentiellement virtuelle et décousue
Correspondance sensuelle et retenue
Il me reste cependant, le souvenir de ta voix
Lointaine conversation ma foi...

Tes doutes, tes craintes
Tes interrogations, tes plaintes
Ta vraie vie et celles rêvées
Toutes ces questions posées

Jouer, se rassurer
Oser, Plonger
Douter, Tromper

Tentation,
Déception,
Illusion,
et questions...

J'aime quand mon esprit est animé
Quand ton évocation le fait s'enflammer
Quand l'image de toi semble être si proche
Que mon cerveau devient torche


Pour tout cela merci
Pour cela, le fait que je dois m'éloigner

jeudi 3 mars 2011

Qui suis-je ? Que vais-je devenir ?


"Surveille tes pensées, elles deviennent des mots.
Surveille tes mots, ils deviennent des actions.
Surveille tes actions, elles deviennent des habitudes.
Surveille tes habitudes elles deviennent ton caractère.
Surveille ton caractère, il devient ton destin."

C'est pour moi une invitation à prendre en compte les signes marquants de notre personnalité, de constater à quel stade ils s'expriment déjà, où est-ce qu'ils nous mènent... C'est aussi, la réaffirmation que la clé se trouve dans notre esprit. La première étape est toujours la prise de conscience.
Francis Blanche nous illustre avec humour le corollaire : "Penser le changement, plutôt que changer le pansement"...

L'auteur de la citation n'est pas clairement confirmé, certains attribuent cette citation à Gandhi et d'autres à Frank Outlaw. Peu importe l'auteur, elle est d'une grande sagesse.

Fais de ta vie une oeuvre d'art

Fais de ta vie une œuvre d'art.
Que chaque instant de ce présent si précieux,
Soit habillé de tes plus belles pensées,
De tes actes les plus nobles.

Fais de ta vie un hymne à la joie,
Pénètres au plus profond de la matière,
Et fécondes l'obscurité de pensées lumineuses,
De fleurs de pensées afin d'ensemencer monde intérieur et extérieur.
 

Sème les graines de ta destinée,
D'une main heureuse,
D'une main amoureuse,
D'une main confiante, humble et généreuse.

Qu'au travers de tes expériences terrestres,
Puisses-tu faire vibrer ton âme,
Telle une harpe céleste,
Afin qu'elle prenne corps et s'exprime au sein même de la terre.

Fais de ta vie une œuvre d'art,
Et communique ton œuvre dans la matière,
Matérialise les Idées célestes,
Idéalise la matière terrestre.

Que chacun de tes gestes,
Que chacune de tes actions, de tes pensées,
Portent en elles le sceau de ton âme,
Et fleurisse dans l'Amour de l'éternel présent.

Fais de tes rêves de lumière une réalité sans frontière,
Sans préjugé, ni attache.
Détache-toi du futile trop servile
Et croit sans hésiter, lentement et sûrement,
Dans l'Inconditionnel Amour du temps, ton plus beau présent