Dans le vent,
humant ses parfums enivrants
Des poisons déguisés en douceurs vanillées
Iris, tiaré, santal, ambre, tous
entêtant...
Mon instinct s'égarait sur ces ondes
éthérés
Par mes sens drogués quand sa peau
effleurant.
Plongeant dans sa chair, goutant sa
sueur,
Je me suis délecté de ses saveurs salées
Cherchant dans la matrice, son ultime
faveur,
J'ai échoué sur les rivages, encore
esseulé,
Des mirages océanes de cette sirène sans
cœur.
Dans le feu d'un astre, peut-être ma destinée
?
La chaleur d'une âme qui m'aurait fait
frémir
Nous consuma sans charme ; désirs fabulés.
Dans la sècheresse de son âtre, j'ai cru
mourir.
Perdre mon être dans les cendres et la
fumée.
Ensuite réfugié en une terre amicale,
Tentant d'y semer l'esprit d’Éros et
Psyché,
Dans ses larges sillons frigides et
banals,
Je n'ai récoltés que des sourires forcés,
Des sentiments diffus, des attentions
triviales.
Où es-tu Leeloo ?
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Sur ce pont en juillet, Alisa apparut.
Soirée à son image, ingénue et légère,
Me dévorant de son regard brillant et vert,
Déjà j'oubliais mes
éléments corrompus.
C'est pour ce nouvel
horizon aux slaves accents
Que mon cœur s’emballait, envouté par les
chants
De cette féline blondeur
aux multiples talents.
Mais je n'allais pas
m'installer dans sa contrée,
Alisa m'offrait son
amour, son avenir,
Prête à sacrifier sa
renommée pour venir
Vivre à mes côtés et une
famille fonder.
Tout mon être, guidé par
de nobles sentiments,
Devant toi s'incline
pour te dire oui humblement.
Alisa, mon amour, mon
cinquième élément.