jeudi 30 décembre 2010

Meilleurs voeux

Je vous souhaite des rêves à n'en plus finir
Et l'envie furieuse d'en réaliser quelques uns.
Je vous souhaite d'aimer ce qu'il faut aimer
Et d'oublier ce qu'il faut oublier.
Je vous souhaite des passions.
Je vous souhaite des silences.
Je vous souhaite des chants d'oiseaux au réveil
Et des rires d'enfants.
Je vous souhaite de résister à l'enlisement, à l'indifférence,
Aux vertus négatives de notre époque.
Je vous souhaite surtout d'être vous.

Elévation

Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées,
Des montagnes, des bois, des nuages, des mers,
Par delà le soleil, par delà les éthers,
Par delà les confins des sphères étoilées,

Mon esprit, tu te meus avec agilité,
Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l'onde,
Tu sillonnes gaiement l'immensité profonde
Avec une indicible et mâle volupté.

Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides;
Va te purifier dans l'air supérieur,
Et bois, comme une pure et divine liqueur,
Le feu clair qui remplit les espaces limpides.

Derrière les ennuis et les vastes chagrins
Qui chargent de leur poids l'existence brumeuse,
Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse
S'élancer vers les champs lumineux et sereins;

Celui dont les pensées, comme des alouettes,
Vers les cieux le matin prennent un libre essor,
- Qui plane sur la vie, et comprend sans effort
Le langage des fleurs et des choses muettes!

lundi 6 décembre 2010

Sois femme...

Très chère, sois plus femme encore, si tu veux
Me plaire davantage et sois faible et sois tendre,
Mêle avec art les fleurs qui parent tes cheveux,
Et sache t’incliner au balcon pour attendre.

Ce qu’il est de plus grave en un monde futile,
C’est d’être belle et c’est de plaire aux yeux surpris,
D’être la cime pure, et l’oasis, et l’île,
Et la vague musique au langage incompris.

Qu’un changeant univers se transforme en ta face,
Que ta robe s’allie à la couleur du jour,
Et choisis tes parfums avec un art sagace,
Puisqu’un léger parfum sait attirer l’amour.

Immobile au milieu des jours, sois attentive
Comme si tu suivais les méandres d’un chant,
Allonge ta paresse à l’ombre d’une rive,
Etre sous les cyprès à l’ombre du couchant.

Sois lointaine, sois la Présence des ruines
Dans les palais détruits où frisonne l’hiver,
Dans les temples croulants aux ombres sibyllines,
Et souffre de la mort du soleil sur la mer.

Comme une dont on hait la race et qu’on exile,
Sois faible et parle bas, et marche avec lenteur.
Expire chaque soir avec le jour fébrile,
Agonise d’un bruit et meurs d’une senteur.

Étant ainsi ce que mon rêve t’aurait faite,
Reçois de mon amour un hommage fervent,
O toi qui sais combien le ciel est décevant
Aux curiosités fébriles du poète !

Et je retrouverai dans ton unique voix,
Dans le rayonnement de ton visage unique,
Toute l’ancienne pompe et l’ancienne musique
Et le tragique amour des reines d’autrefois.

Tes beaux cheveux seront mon royal diadème,
Mes sirènes d’hier chanteront dans ta voix.
Tu seras tout ce que j’adorais autrefois,
Toi seule incarneras l’amour divers que j’aime.

A mon Avril

Répands sur mon front d’insomnie
Tes cheveux d’aurore et de joie,
O toi, ma tendresse infinie,
Avril, mon printemps, mon amour !

Quoi de plus tendre et de plus beau
Que de voir, miracle suprême !
Des roses naître du tombeau !
Cela s’est fait, puisque je t’aime.

Dans mon âme, où l’angoisse est morte,
Le souvenir est effacé…
Donne-moi tes lèvres ! qu’importe
La douleur que fut le passé !

L’oubli me sourit dans tes yeux
Et je dis à la vie en larmes
Un grand hommage silencieux
Car elle a de suprêmes charmes.

Car j’ai, dans ma pauvre existence,
Parmi les jours où j’ai pleuré,
Quelque chose de doux, d’immense,
De lumineux et de sacré !

C’est pour cela que je bénis
Non seulement toi, ma très blonde,
Mais aussi les temps infinis,
L’espace et les cieux et le monde !

J’ai compris quelle aube suprême
Se lève sur le grand néant,
Et qu’on espère, et que l’on aime
Et que l’on meurt en souriant !

samedi 11 septembre 2010

La courbe de tes yeux

La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur,
Un rond de danse et de douceur,
Auréole du temps, berceau nocturne et sûr,
Et si je ne sais plus tout ce que j’ai vécu
C’est que tes yeux ne m’ont pas toujours vu.

Feuilles de jour et mousse de rosée,
Roseaux du vent, sourires parfumés,
Ailes couvrant le monde de lumière,
Bateaux chargés du ciel et de la mer,
Chasseurs des bruits et sources des couleurs,

Parfums éclos d’une couvée d’aurores
Qui gît toujours sur la paille des astres,
Comme le jour dépend de l’innocence
Le monde entier dépend de tes yeux purs
Et tout mon sang coule dans leurs regards.

Lucidité

Tendre à qui te lapide et mortelle à qui t'aime,
Tu fais de l'attitude un règne de poème,
O femme dont la grâce enfantine et suprême
Triomphe dans la fange et les pleurs et le sang !

Tu n'aimes que la main qui meurtrit ta faiblesse,
La parole qui trompe et le baiser qui blesse,
L'antique préjugé qui ment avec noblesse
Et le désir d'un jour qui sourit en passant.

Férocité passive, hypocritement douce,
Pour t'attirer, il faut que le geste repousse:
Ta chair inerte appelle, en râlant, la secousse.
Tu n'as que le respect du geste triomphant.

Esclave du hasard, des choses et de l'heure,
Etre ondoyant en qui rien de vrai ne demeure,
Tu n'accueilles jamais la passion qui pleure
Ni l'amour qui languit sous ton regard d'enfant.

Le baume du banal et le fard du factice,
Créature d'un jour! contentent ton caprice,
Et ton corps se dérobe entre les mains et glisse...

Jamais tu n'entendis le cri du désespoir.
Jamais tu ne compris la gravité d'un songe,
D'un reflet dont le charme expirant se prolonge,
D'un écho dans lequel le souvenir se plonge,
Jamais tu ne pâlis à l'approche du soir.

Il meurt lentement...

Il meurt lentement celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n’écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver grâce à ses yeux.

Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.

Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l'habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur de ses vêtements
Ou qui ne parle jamais à un inconnu

Il meurt lentement
celui qui évite la passion
et son tourbillon d'émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les coeurs blessés

Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap lorsqu'il est malheureux au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques
pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n'a fui les conseils sensés.

Vis maintenant!
Risque-toi aujourd'hui!
Agis tout de suite!
Ne te laisse pas mourir lentement!
Ne te prive pas d'être heureux!

Le chemin compte plus que la destination



Tant de pensées pour ton fruit m'invitent à l'ivresse
Mes sens inondés par le nectar de ta pêche
Ton âme qui se noie dans une langueur pècheresse
En douceur et en longueur, tout ton fruit je lèche.

Te voir rougir, transformer ton désire en vice,
Te faire plaisir, entendre tes soupirs de délice.
Passionné, je parcours ton jardin,
Tes pulsions révèlent tant de secrets,
Suppliante, je devine ton dessein,
Bouillonnante, tu recherches plus d'effets.

Lasse d'attendre, tu agites ta croupe,
Sous tes fesses, viennent enfin mes mains,
Je porte ta délicieuse coupe
Dégustant, ses moindres recoins

Ton désir coule alors sur moi,
Que je reprends sur un doigt,
Pénétrant l'entrée interdite,
Ton jardin perd ses limites...

Il caresse par l'intérieur
Ce qui le sépare de ma bouche,
La source de tes chaleurs,
Foyer où tout se touche,
Qu’embrase un
dernier assaut.
Enfin, ton feu
se mue en
eau

mercredi 7 juillet 2010

Si tu m'oublies


Si tu m'oublies
je veux que tu saches
une chose.

Tu sais ce qu’il en est:
si je regarde
la lune de cristal, la branche rouge
du lent automne de ma fenêtre,
si je touche
près du feu
la cendre impalpable
ou le corps ridé du bois,
tout me mène à toi,
comme si tout ce qui existe,
les arômes, la lumière, les métaux,
étaient de petits bateaux qui naviguent
vers ces îles à toi qui m’attendent.

Cependant,
si peu à peu tu cesses de m’aimer
je cesserai de t’aimer peu à peu.

Si soudain
tu m’oublies
ne me cherche pas,
puisque je t’aurai aussitôt oubliée.

Si tu crois long et fou
le vent de drapeaux
qui traversent ma vie
et tu décides
de me laisser au bord
du coeur où j’ai mes racines,
pense
que ce jour-là,
à cette même heure,
je lèverai les bras
et mes racines sortiront
chercher une autre terre.

Mais
si tous les jours
à chaque heure
tu sens que tu m’es destinée
avec une implacable douceur.
Si tous les jours monte
une fleur à tes lèvres me chercher,
ô mon amour, ô mienne,
en moi tout ce feu se répète,
en moi rien ne s’éteint ni s’oublie,
mon amour se nourrit de ton amour, ma belle,
et durant ta vie il sera entre tes bras
sans s’échapper des miens.

Le petit Prince et le Renard


C'est alors qu'apparut le renard.
-Bonjour, dit le renard. ..
-Bonjour, répondit poliment le petit prince, qui se retourna mais ne vit rien.
-Je suis là, dit la voix, sous le pommier.
-Qui es-tu ? dit le petit prince. Tu es bien joli..
-Je suis un renard, dit le renard.
Viens jouer avec moi, lui proposa le petit prince. Je suis tellement triste...
-Je ne puis pas jouer avec toi, dit le renard. Je ne suis pas apprivoisé
-Ah ! pardon, Et Je petit prince.
Mais, après réflexion, il ajouta:
-Qu'est ce que signifie « apprivoiser » ?
-Tu n'es pas d'ici, dit le renard, que cherches-tu!
-Je cherche les hommes, dit le petit prince. Qu'est-ce que signifie « apprivoiser » ?
-Les hommes, dit le renard, ils ont des fusils et ils chassent. C'est bien gênant! Ils élèvent aussi des poules. C'est leur seul intérêt. Tu cherches des poules ?
-Non, dit le petit prince. Je cherche des amis. Qu'est-ce que signifie « apprivoiser »?
-C'est une chose trop oubliée, dit le renard. Ça signifie « créer des liens... »
-Créer des liens ?
-Bien sûr, dit le renard. Tu n'es encore pour moi qu'un petit garçon tout semblable à cent mille petits garçons.
Et je n' ai pas besoin de toi. Et tu n'a pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu'un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde...
-Je commence à comprendre, dit le petit prince. Il y a une fleur... je crois qu'elle m'a apprivoisé...
-C'est possible, dit le renard. On voit sur la Terre toutes sortes de choses.
-Oh! ce n'est pas sur la Terre, dit le petit prince. Le renard parut très intrigué:
-Sur une autre planète ?
-Oui.
-Il y a des chasseurs, sur cette planète-là ?
-Non.
-Ça, c'est intéressant! Et des poules ?
-Non.
-Rien n'est parfait, soupira le renard.
Mais le renard revint à son idée:
-Ma vie est monotone. Je chasse les poules, les hommes me chassent. Toutes les poules se ressemblent, et tous les hommes se ressemblent. Je m'ennuie donc un peu. Mais, si tu m'apprivoises, ma vie sera comme ensoleillée. Je connaîtrai un bruit de pas qui sera différent de tous les autres. Les autres pas me font rentrer sous terre. Le tien m'appellera hors du terrier, comme une musique. Et puis regarde! Tu vois, là-bas, les champs de blé ? Je ne mange pas de pain. Le blé pour moi est inutile. Les champs de blé ne me rappellent rien. Et ça, c'est triste! Mais tu as des cheveux couleur d'or. Alors ce sera merveilleux quand tu m'auras apprivoisé! Le blé, qui est doré, me fera souvenir de toi. Et j'aimerai le bruit du vent dans le blé...
Le renard se tut et regarda longtemps le petit prince:
-S'il te plaît... apprivoise-moi ! dit-il.
-Je veux bien, répondit le petit prince, mais je n'ai pas beaucoup de
temps. J'ai des amis à découvrir et beaucoup de choses à connaître.
-On ne connaît que les choses que l'on apprivoise, dit le renard. Les hommes n'ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n'existe point de marchands d'amis, les hommes n'ont plus d'amis.
Si tu veux un ami, apprivoise-moi !
-Que faut-il faire ? dit le petit prince.
-Il faut être très patient, répondit le renard. Tu t'assoiras d'abord un peu loin de moi, comme ça, dans l'herbe. Je te regarderai du coin de l'oeil et tu ne diras rien. Le langage est source de malentendus. Mais, chaque jour, tu pourras t'asseoir un peu plus près...
Le lendemain revint le petit prince.
-Il eût mieux valu revenir à la même heure, dit le renard. Si tu viens, par exemple, à quatre heures de l'après- midi, dès trois heures je commencerai d'être heureux. Plus l'heure avancera, plus je me sentirai heureux. A quatre heures, déjà, je m'agiterai et m'inquiéterai; je découvrirai le prix du bonheur! Mais si tu viens
n'importe quand, je ne saurai jamais à quelle heure m'habiller le coeur. Il faut des rites.
-Qu'est-ce qu'un « rite » ? dit le petit prince.
-C'est aussi quelque chose de trop oublié, dit le renard. C'est ce qui fait qu'un jour est différent des autres jours, une heure, des autres heures. Il y a un rite, par exemple, chez mes chasseurs. Ils dansent le jeudi avec les
filles du village. Alors le jeudi est jour merveilleux ! Je vais me promener jusqu'à la vigne. Si les chasseurs dansaient n'importe quand, les jours se ressembleraient tous, et je n'aurais point de vacances.
Ainsi le petit prince apprivoisa le renard. Et quand l'heure du départ fut proche:
-Ah ! dit le renard... je pleurerai.
-C'est ta faute, dit le petit prince, je ne te souhaitais point de mal,
mais tu as voulu que je t'apprivoise...
-Bien sûr, dit le renard.
-Mais tu vas pleurer! dit le petit prince.
-Bien sûr, dit le renard.
-Alors tu n'y gagnes rien !
-j'y gagne, dit le renard, à cause de la couleur du blé.
Puis il ajouta:
-Va revoir les roses. Tu comprendras que la tienne est unique au monde. Tu reviendras me dire adieu, et je te ferai cadeau d'un secret.
Le petit prince s'en fut revoir les roses.
-Vous n'êtes pas du tout semblables à ma rose, vous n'êtes rien encore, leur dit-il. Personne ne vous a apprivoisées et vous n'avez apprivoisé personne. Vous êtes comme était mon renard. Ce n'était qu'un renard
semblable à cent mille autres. Mais j'en ai fait mon ami, et il est maintenant unique au monde.
Et les roses étaient gênées.
-Vous êtes belles, mais vous êtes vides, leur dit-il encore. on ne peut pas mourir pour vous. Bien sûr, ma rose à moi, un passant ordinaire croirait qu' elle vous ressemble. Mais à elle seule elle est plus importante que vous toutes, puisque c'est elle que j'ai arrosée. Puisque c'est elle que j'ai mise sous globe. Puisque c'est elle que j'ai abritée par le paravent. Puisque c'est elle dont j'ai tué les chenilles (sauf les deux ou trois pour les papillons). Puisque c'est elle que j'ai écoutée se plaindre, ou se vanter, ou même Quelquefois se taire. Puisque c' est ma rose.
Et il revint vers le renard:
-Adieu, dit-il...
-Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple: on ne voit
bien qu'avec le coeur. L'essentiel est invisible pour les yeux.
-L'essentiel est invisible pour les yeux, répéta le petit prince, afin de se souvenir.
-C'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante.
-C'est le temps que j'ai perdu pour ma rose... lit le petit prince, afin de se souvenir.
-Les hommes ont oublié, cette vérité, dit le renard. Mais tu ne dois pas l'oublier. Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. Tu es responsable de ta rose...
-Je suis responsable de ma rose... répéta le petit prince, afin de se souvenir.

Comment t'expliquer ?


Je n'avais pas prévu, de vouloir la changer,
Je voulais simplement, venir t'en parler
Il est si doux parfois de pouvoir se confier
Que les sentiments peuvent aussi étouffer.

Silences obligés, secrets bien gardés,
Nuits d'angoisse, matins sans réveil,
Sanglots refoulés, censure rédigée,
Cœur lourd, abîmé, sans sommeil.

De ce matin radieux, du soleil de juillet,
Je suis cet Elfe, qui ne veut que rêver,
Je suis ton Amour à des années lumières,
Je suis ton Prince, ton Palais et ta terre.

Si elle n'était pas oubliée, chez ces amis pacifiques,
Elle reviendrait surement, et sans doute magnifique
M'apaiser, cicatriser et m'apprivoiser
Pour peu que je puisse aussi la printaniser.

Si en secret, tu préfères la confier,
Je respecte tu le sais ; je ne sais que t'aimer
Mais de grâce ma mie, laisse toi libérer,
Et dévoile-moi sans crainte ta nature éthérée.

dimanche 4 juillet 2010

Un instant redouté


J'ai conjugué mon amour m'inspirant des saisons
d'une grammaire avec des tours, des rimes sans raison
Offrant mes mélodies du coeur
A celle qui vit à mes côtés,
Aimer, être et avoir été.

Qu'un été réchauffe ou qu'un hiver bouscule
La tendresse de ses mots me bercent aux crépuscules
Écoutant les chants de douceur
De celle qui me fait rêver,
Aimer, être et avoir été.

Rien de plus ineffable que plonger dans ses sens
Multitude de caresses qui nous mettent en transe
Traçant le chemin du bonheur
Promesse d'infini éthéré,
Aimer, être et avoir été

Du hasard sort cette inopportune maléfique
Qui recouvre de son ombre notre destin unique
Faisant place à tant de douleur
Blessant celle que j'ai protégée,
Aimer, être et avoir été.

Porter le poids des heures d'un silence sans accent
Se perdre lentement, plus de chaleur, plus de chant
Privant nos âmes du bonheur
De nouveaux moments partagés,
Aimer, être et avoir été.

Libérer mes cris d'horreur que j'ai étouffés
Je hais la raison et sa funeste vérité,
Foudroyant mon âme de terreur
La mort m'a pris ma bien aimée
elle vole sa place à mes côtés,
M'offrant acidité et peurs.

Aimer, être et avoir été.

Ma Psyché


Si ta beauté t'a isolée,
alors je bénis les crédules
qui se perdirent en révérences.
L'orgueil d'Aphrodite t'a blessé,
Avec ses bassesses ridicules,
Sa jalousie et sa violence.
Si la beauté est un péché
alors aimons nous les yeux bandés.
Tu étais seule autant qu'adulée
Mais je me fiche des convenances
Car j'aime ta singularité,
Ta beauté et tes différences.
Tu peux compter sur mon désir
de te chérir et de t'aimer,
Tu peux compter sur mes baisers
Pour t'éveiller, te secourir.
Montrons notre alliance au monde
Célébrons la devant les dieux,
Puis quittons cette roche inféconde
Allons vivre sous les meilleurs cieux.
Partons dans notre palais doré
Nous aimer, élever nos âmes,
Nous réchauffer de milles baisers,
Te chérir pour la vie ma Femme
T'aimer autant que Volupté.

Tu me manques


A l'ombre de ton absence, mes pensées vagabondent.
Elles recherchent un sens aux bouffées qui m'inondent
d'émotions intenses, d'une douleur profonde.

Caverne immense où résonnent mes peurs,
Seul en errance, s'y gèle mon cœur,
Vide d'impatience où se perdent les heures
qui me séparent de toi, mon Amour Salvateur.

vendredi 2 juillet 2010

Tu trouveras

Comme tout le monde j'ai mes défauts
J'ai pas toujours les mots qu'il faut
Mais si tu lis entre les lignes
Tu trouveras dans mes chansons
Tout ce que je n'ai pas su te dire

Il y a des fautes d'impression
Des "je t'aime" un peu brouillons
Malgré les accords malhabiles
Tu trouveras dans mes chansons
Tout ce que je n'ai pas osé te dire

[Refrain] :
Tu trouveras
Mes blessures et mes faiblesses
Celles que j'avoue qu'à demi-mot
Tu trouveras
Mes faux pas, mes maladresses
Et de l'amour plus qu'il n'en faut
J'ai tellement peur que tu me laisses
Sache que si j'en fais toujours trop
Tu trouveras
C'est pour qu'un peu tu me restes
Tu me restes

Il y en a d'autres que t'aimeras
Bien plus belles, plus fortes que moi
Je leur laisserais bien sûr la place
Quand je n'aurai plus dans mes chansons
Plus rien à te dire en face
Le temps vous endurcit de tout
Des illusions, des mauvais coups
Si je n'ai pas su te retenir
Sache qu'il y a dans mes chansons
Tout ce que je n'ai pas eu le temps de dire

[Refrain]

Tu trouveras
Mes blessures et mes faiblesses,
(Mes faiblesses)
Celles que j'avoue qu'à demi-mot,
(Demi-mot)
Mes faux pas, mes maladresses,
(Maladresses)
Et de l'amour plus qu'il n'en faut,
(Plus qu'il n'en faut)
J'ai tellement peur que tu me laisses
(Que tu me laisses)
Sache que si j'en fait toujours trop
(Mmmmh)
C'est pour qu'un peu tu me restes
Tu me restes

Tu trouveras
Mes blessures et mes faiblesses,
(Mes faiblesses)
Celles que j'avoue qu'à demi-mot,
(Demi-mot)
Mes faux pas, mes maladresses,
(Maladresses)
Et de l'amour plus qu'il n'en faut,
(Plus qu'il n'en faut)
J'ai tellement peur que tu me laisses
(Que tu me laisses)
Sache que si j'en fait toujours trop
(Mmmmh)
C'est pour qu'un peu tu me restes
Tu me restes

Tu me restes...

mercredi 30 juin 2010

Ma raison d'aimer


mon seul amour, mon feu, mon sang, tu es ma vie,
si tu t'éloignes, je meurs, mon cœur se pétrifie
chacun de tes regards m'embrasent à l'infini,
Je me nourris sans limite de ces incendies
qui sont bien plus précieux que n'importe quel soleil
car sache qu'ils ont aussi mis mon âme en éveil !

Mon cœur a ses raisons que mon esprit découvre,
J'errais seul dans l'Hiver, j'attendais que tu m'ouvres
Ton amour et tes baisers réchauffent tout mon être
Je n'attendais que toi et tu m'as fais renaître.

Tu m'as ouvert ton cœur pour mon plus grand bonheur
Ma gratitude est infinie comme mes faveurs :
J'irai au bout du monde pour te secourir
Je cultiverai l'amour pour mieux te nourrir
Je te donnerai mon souffle pour te reposer
Je construirai un palais pour te protéger
Je t'offrirai des îles pour te faire voyager
Je serai ton Mâle, ton Roi et ton Chevalier
Je me transcenderai pour toujours mieux t'aimer...

mercredi 21 avril 2010

You turn my soul on fire


Oh if I could hear you again
Oh if I could hear you again
It's so sweet to float when you sing
I can follow you charming mermaid
Please, call me your Capitain
And let me be fool and sighing

You my song, You turn my soul on fire
You my sigh, You turn my soul on fire

Oh if I could see you again
Oh if I could see you again
It's so sweet to dive in your sight
I can drown in your green eyes
Show me the gaze that makes me rise
And let me come in your night

You my light, You turn my soul on fire
You my night, You turn my soul on fire

Oh if I could smell you again
Oh if I could smell you again
It's so sweet to breath your sweat
I can fill my heart with your air
Open your mouth, show me your hair
And let me be your cigarette

You my wind, You turn my soul on fire
You my tornado, You turn my soul on fire

Oh if I could taste you again
Oh if I could taste you again
It's so sweet to drink at your source
let me find in you my ressource
Take me in, you my mistress
And let me be your drunkenness

You my salt, You turn my soul on fire
You my drink, You turn my soul on fire

Oh if I could touch you again
Oh if I could touch you again
It was so sweet to kiss your neck
I like your heat, you my volcano
Cherish and melt me very slow
And let me be your lusty snake

You my heat, You turn my soul on fire
You my vulcano, You turn my soul on fire

Oh I've got you under my skin
You are my trainer, I'm your feline
It's so hard, there's no sense for feeling you so far
I remember you so close and feeling who you are,
So that makes sense for loving you
So that makes sense, I'm loving you

It's so hard, there's no sense for feeling you so far
I remember you so close and feeling who you are,
So that makes sense for loving you
So that makes sense, I'm loving you !

vendredi 16 avril 2010

Mon feu, mon Ivresse


Mon feu, mon ivresse
Source de vie
Ma féerie
Mon adrénaline
Mon sang
Mon âme
Ta fontaine
Mon regard
Tes silences
M'impatientent

Mes caresses
Ta tendresse
Ma chaleur
Tes soupirs
Mon humeur
Tes désirs

Je te vois
Je te bois
Tes essences
Je me saoule

Une étincelle
Je t'embrasse
Tu t'enflammes
On s'embrase

Aux rêves qui s'appellent
Nos âmes se révèlent
Le temps s'arrête
et nous abandonne heureux.

samedi 10 avril 2010

Le sel de ma vie


Petit grain de délire
tu donnes soif de plaisirs,
saliver à l'idée de saisir
les fruits de nos désirs.

Exhausteur de saveurs,
au présent sa valeur,
au futur ses couleurs,
sublime notre bonheur.

Petit grain de folie,
sensations infinies,
tu saupoudres nos vies
d'indicibles envies.

Ce sel dans ma vie,
C'est tout ton être, Chérie,
C'est ton cœur réjoui,
 C'est ton Amour, ma Mie

jeudi 8 avril 2010

Passion


Quand le jour embrasse la nuit
l'Amour Roi dicte ses lois dans un royaume nommé toi et moi.

Il nous dit que tout devient possible,
Qu'un bonheur indicible s'ouvre sous nos pas,
Nos cœurs réalisent l'impossible,
un accident, une évidence, on ne sait pas.

Le temps rime avec toujours dans cet espace d'Amour,
Les forces augmentent, nos astres s'aimantent.

Révélation extatique d'une simplicité magique,
attraction irrésistible entre nos deux êtres,
sensations indicibles dans nos danses érotiques,
des sentiments féériques sont en train de naitre.

le temps s'efface, notre royaume est en place
nos cœurs ouverts s'attendaient
et célèbrent nos faces à faces
dans ce merveilleux palais
où la fin est le début de tout,
amour passion, amour extase, amoureux fous.

Notre royaume est amour, et nos cœurs en émoi
chantent nos sentiments, à la gloire de toi et moi.

Ma rose


Telle la beauté d’une rose
Éblouissante sans pareil
Et si délicate à peine éclose,
Tes sourires embrasent le soleil.

Petit bouton de rose,
Cachant toutes ses richesses,
Ne s’offrant à qui ose,
En confiance tu confies tes promesses.

Telle l’essence d’une rose
Enivrant mon esprit et mes sens
Attisant tous mes vœux d’excellence
Je craints que mon cœur n’explose,

Fontaine de jouvence débordante de milles charmes
Tes regards, tes sourires me comblent de bonheur
Quel honneur que tu m’ouvres ton cœur !
Je t’offre ma vie et ses premières larmes…