vendredi 28 décembre 2012

Revues d’Art et Magazines Culturels

Je profite de la publication d'un numéro dédié à la beauté par Le Philosophoire pour en faire la promo et pour promouvoir Scopalto, un portail de revues d'art et de culture qui devraient nourrir plus d'un esprit éclairé ou curieux...

Un aperçu des dizaines de revues et magazines disponibles :

Rencontrer ses peurs

Apprends à connaître tes peurs.
Leur apparence semble hostile, mais leur coeur est amical.
Elles nous guident dans notre intimité et nous enseignent que croire n'est pas savoir.

lundi 10 décembre 2012

Eat, pray, love





J'ai été très ému par ce film. Une très belle surprise pour moi.
Rempli de joie, j'ai décidé de le mettre en avant. J'ai alors lu les critiques et là aussi, j'ai été très surpris par les critiques négatives. Elles sont concentrées sur la longueur du film, les bons sentiments, les clichés, Julia Robert omniprésente.

J'avais choisi de regarder ce film car le titre et le synopsis m'avaient interpellé  je n'avais même pas vu la bande annonce ni les critiques.
La déception est le fait de vivre une chose qui n'est pas celle qui était prévue, attendue. Peut être que les critiques fondaient des espoirs insatisfaits par ce film. Pour ma part, je n'attendais rien, et j'ai beaucoup reçu. Je ne l'ai pas trouvé trop long (même en regardant la version intégrale non coupée en VO) car je voyageais. J'ai ressenti beaucoup d'émotions, j'ai apprécié l'histoire, les acteurs, et mêmes les clichés...

Je n'ai jamais visité New York, ni Rome, ni Delhi, ni Bali, mais j'avais quelques images en tête. Certes le film en donne des images réductrices et alors ? Qui n'a pas de stéréotypes ?
Ce n'est pas ce que je retiens le plus. Certes le parcours de l’héroïne est ponctué de cartes postales et aussi de clichés spirituels, mais l'auteur n'avait pas l'ambition de créer un documentaire touristique ni un guide spirituel. Certains critiques y ont peut être cru. Et puis chaque cliché, chaque photo, contient une part de vérité... Alors soyons indulgent et prenez le temps de lire entre les pixels.

Voyager c'est d'abord voir avec de nouveaux yeux, selon Proust. Se déplacer n'est pas une condition à la découverte, mais quand le voyage bouscule nos repères alors on s'enrichit. Certains voyages vont ainsi provoquer des prises de conscience. Ces voyages, ces rencontres ont marqué la vie d'Elizabeth Gilbert, l'auteur du livre dont ce film est inspiré.

J'ai été ému car j'ai retrouvé de nombreuses étapes de mon propre voyage intérieur. Et chaque symbole faisait écho à des choses que j'avais apprises. D'où ma joie de me remémorer certaines révélations et de savoir que d'autres ont trouvé leur voie (je pense à Elizabeth Gilbert et non pas à Julia Roberts).

J'incite à regarder ce film comme une invitation au voyage, surtout au voyage intérieur et pourquoi pas touristique. N'en attendez aucune méthode spirituelle, ni aucune réponse à vos questions, laissez vous juste porter... Et si certains clichés font écho en vous, vous font réagir, vous aurez déjà gagné quelque chose. Creusez le sujet. Je vous invite à gratter les palimpsestes de votre vie et à jouir de vos découvertes, de vos rencontres, de votre rencontre...

Bon voyage

dimanche 9 décembre 2012

Dauðalogn



Heimur hljóðlátur
Hreyfist ei har höfti
Hljómar grafarþögn
Enginn vaknaður
Enginn taktur hraður
Algert dauðalogn

Inn á við held ég
Viðarglætúr birta bál
Einn með mér sjálfum
Anda inn anda frá

Viðáttan er greið
Ferðamönnum og mér
Fyllir fjallasal
Klettar bergmálar
Bergmálar í höfðum
Úti dauðalogn

Inn á við held ég
Viðarglætúr birta bál
Einn með sjálfum mér
Nú sit ég með fast land unðir fót
Morguninn mættur
Með sitt logn á rót storin
Og múkk árast í
Og nú brjótum við dauðalognið

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The world very silent
The air does not move
Sound of grave silence
There is noone awake
There is no rapid tempo
Total dead calm

Inwards I think
Embers light a bonfire
One with myself
Breathe in breathe out

The expanse is open
For travellers and I
Fill the mountain range
Cliffs echo
Echo in our heads
Outside it's dead calm

Inwards I think
Embers light a bonfire
One with myself
Now I sit on firm ground
The morning arrives
With its calm against the storm
And now the surfaces ripple
And now we break the dead calm


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Chanson et musique de Sigur Rós.
Clip réalisé par Josh Thomas

Déjouer les pièges de l'ego

Si nous cherchons à identifier la source de tous nos problèmes, nous la trouvons en nous et elle s'appelle l'ego. Il ne s'agit pas de la personnalité mais de ce qui nous pose comme des individus séparés, isolés les uns des autres, s'efforçant tout au long de notre courte existence de défendre notre territoire, de protéger nos intérêts et nos possessions, d'étendre notre influence le plus largement possible. Ce sens du "je", du "moi" et du "mien" génère tous les égoïsmes et nous enferme dans une tour d'ivoire, d'où nous percevons le monde à travers d'étroites lucarnes.

Comment sortir de cette forteresse et acquérir notre liberté ? Quels pièges rencontrons-nous sur le chemin ? Quel est l'enjeu de cette passionnante aventure ?

A travers une analyse rigoureuse, nous découvrons que l'ego n'est pas aussi solide qu'on l'imaginait ! Même s'il se posait souvent en héros ou en tyran, endossant tant de rôles divers, il s'avère aussi fragile et évanescent qu'une bulle de savon : n'est-il pas constitué d'un assemblage d'idées et de croyances reçues ?

Il est donc urgent de démasquer l'imposteur, de déjouer les pièges qu'il nous tend en permanence pour maintenir son hégémonie et de découvrir son véritable visage, aussi vaporeux qu'un nuage ! Une fois découvert, il perd progressivement son ascendant sur nous et les liens qui nous enserraient se relâchent peu à peu.

Grâce à des prises de conscience progressives et à une vigilance de chaque instant, nous voyons s'envoler les voiles qui nous coupaient de notre véritable nature. Elle peut alors se révéler dans toute sa dignité : libre comme l'oiseau, vaste comme le ciel, éternellement bienheureuse…

Source : Déjouer les pièges de l'égo".

Méditation zen


"La lumière est le monde des différences, dans l’obscurité règne l’identité."

A propos de Taisen Deshimaru

samedi 8 décembre 2012

Si la souffrance


Si la souffrance
Ne t'a pas fait grandir,
N'a pas élargi ton coeur,
Tu as souffert pour rien
Et pour personne.

Si tes larmes ne t'ont pas assagi,
Tu as pleuré pour rien
Et pour personne.

Accepte de laisser
Les larmes de ta souffrance
Ouvrir en toi
La plaie de la compassion
Qui cicatrisera pour toi
Et pour les autres. 

Chemin de la vie

Exister est un fait, vivre est un art.
Tout le chemin de la Vie c'est passer de l'ignorance à la Connaissance, de la peur à l'Amour.

dimanche 2 décembre 2012

Oh love



Oh love

Right from the start
You were old love
Like we've never been parted
You kissed me
Your hands down my side to my hips
Still shivers inside
All the breathing
From your mouth through mine
About how long
There's hunger for one more time
Lover of mine when i kissed you
I felt so good tell this tale to me
Well i won't believe
That i'm already here
Tell this tale to me
No i won't believe
That we're already here

Oh love you covered my skin
With your eyes as they found me
I kissed you danced in your sand
And fell into a never ending moment
And the whisper from your mouth through mine
With those words that gently filled my lungs
Lover of mine when i'm with you
I forget how am i to being lonely
Living without you
Spend another day passing by you
Don't wanna know how it feels if i do


Tell this tale to me
No i won't believe
That i'm already here

Tell this tale to me
I won't believe
That we're already here


Tell me this is real
No i won't believe
I won't believe
No i won't believe
No i won't believe
No i won't believe

Everything changes


Last time you were here, I lost a baby
Nothing was clear, everything maybe
Songs I have sung deep in the silence
Nobody finds hope in defiance

Everything changes, changes for the good
Even the pain hurts like it should
Everything moves, shadows to light
Heart becomes whole when you give up the fight

Once a long time ago, you were a girl
Path undecided, sails unfurled
I could have known you then, followed you here
Swam in the lake with you, making it clear

Everything changes, changes for the good
Even the pain hurts like it should
Everything moves, shadows to light
Heart becomes whole when you give up the fight

I feel no hate
I feel no weight
I feel the truth
Of what it takes

I feel no hate
I feel no weight
I feel the truth
Of what it takes

You're lost in the silence now, deep in my heart
I'm starting again but I don't know how to start
Look out to the ocean, the green turns to blue
Crack in the sadness, the light filters through

Everything changes, changes for the good
Even the pain hurts like it should
Everything moves, shadows to light
Heart becomes whole when you give up the fight

Everything changes, changes for the good
Even the pain hurts like it should
Everything moves, shadows to light
Heart becomes whole when you give up the fight