mardi 22 janvier 2013

For you



If I talk real slowly
If I try real hard
To make my point dear,
That you have my heart.
Here I go

I'll tell you,
what you already know.
Here I go.
I'll tell you,
what you already know.

If you love me, with all of your heart.
If you love me, I'll make you a star in my universe.
you'll never have to go to work.
you'll spend everyday, shining your light my way.

If I talk real slowly
If I hold your hand
If you look real closely my love,
you might understand.
Here I go

I'll tell you,
what you already know.
Here I go.
I'll tell you,
what you already know.

If you love me, with all that you are.
If you love me I'll make you a star in my universe
you'll never have to go to work.
you'll spend everyday, shining your light my way.

Here I go

I'll tell you,
what you already know.
Here I go.
I'll tell you,
what you already know.

If you love me, with all of your heart.
If you love me, I'll make you a star in my universe.
you'll never have to go to work.
you'll spend everyday, shining your light my way.

dimanche 20 janvier 2013

Epictète


Epictète est un de mes auteurs favoris. La profondeur et la concision de ses propos les rendent d'une efficacité redoutable, accessibles et applicables à notre quotidien. J'ai trouvé dans ces propos des clés pour comprendre le "lâcher prise".

S'il ne fallait retenir qu'une seule de ses pensées, je garderais celle-ci :

"Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses, ce sont les jugements qu'ils portent sur les choses. Ainsi la mort n’a rien de redoutable, autrement elle aurait paru telle à Socrate ; mais le jugement que la mort est redoutable, c’est là ce qui est redoutable. Ainsi donc quand nous sommes contrariés, troublés ou peinés, n’en accusons jamais d’autres que nous-même, c’est-à-dire nos propres jugements. Il est d’un ignorant de s’en prendre à d’autres de ses malheurs ; il est d’un homme qui commence à s’instruire de s’en prendre à lui-même ; il est d’un homme complètement instruit de ne s’en prendre ni à un autre ni à lui-même."

Je ne peux que vous encourager à investir quelques minutes de votre temps à lire le contexte de son existence et ses recueils de pensées...

Sources :
Biographie
- Manuel d'Epictète 
Les entretiens d'Epictète recueillis par Arrien

mercredi 9 janvier 2013

Vice & vertu



Sur ou contre toi je ne bouge plus je ne bouge pas
Je regarde les ombres interrompues la mienne qui ne s’endort pas
J’entends ton sang qui tape au loin comme un indien l’oreille sur toi
Je voudrais dire mais rien ne vient
Je voudrais que tu m’demandes pourquoi.

Sur ou contre toi je ne bouge pas je ne bouge plus
Étrange mystère d’être soi soudain comme face à l’inconnu
Se sentir comme pris dans les phares ou dans l’effroi de la lumière crue
Et que si j’ose j’appuie sur pause pour rassembler vice & vertu.

Je ne reconnais pas ce geste léger de la veille
Si dérisoire hier et là prendre une ampleur irrationnelle
Je voudrais que tout s’arrête là que l’instant soit pendu au ciel
Juste avant cet au-delà avant le but universel.

Juste une minute encore
Avant qu’il n’y en ait plus
Que disait-on alors
“Rien, tu t’étais tue”

Je prie paupières baissées les yeux fermés comme on implore
Petite prière sur le pêché sur l’empêchée qui se fait du tort
A l’expression, à l’abandon, je prie je jure et je déplore
Qu’on pleurera plus sans raison, à la fin de l’envoi je dors.

Le rêve casse la réalité, transforme tout en château fort
En tour imprenable et butée comme si c’était nous le trésor
La triste vérité c’est que dans le fond tout le monde s’ignore
Nous serions métamorphosés si l’on osait quelques efforts.

Les perdants ont peur des records mais on aimerait bien savoir
Combien avant, quel est le score au compteur “post verres au comptoir”
Certes inutile, certes certes, certes imbécile de notre part
Que notre audace est minuscule ? Besoin de personne pour le voir.

On cherche à se compromettre auprès du danger mais c’est un leurre
Le devoir aux belles prouesses a mis péril en la demeure
M’aimeras-tu, me trouveras-tu, serais-je assez à la hauteur ?
Si tu vas voir ailleurs peut-être verras-tu combien c’est meilleur.

Juste une minute encore
Avant qu’il n’y en ait plus
Que disait-on alors
“Rien, tu t’étais tue”

Qu’il peut faire froid dans nos bouches et qu’il peut faire froid dans nos bras
Car à la fin de quoi l’on touche si ce n’est pas le trépas
On danse sur les tables tout seul debout comme un fou maladroit
Nous nous sentons défaits en somme et faits pour personne à la fois.

Alors quand le peu d’attention que l’on nous accorde avec joie
Devient une sorte de “c’est beaucoup beaucoup trop d’bonheur pour moi”
La course à la dignité, savoir si on le mérite ou pas
Je prends ça pour un hors sujet
S’il y a envoi moi je reçois.

http://buridane.fr/biographie/

dimanche 6 janvier 2013

Vous pouvez maintenant éteindre votre télévision

... et reprendre une activité normale. A tchao, bon dimanche.

J'adorais ce slogan qui clôturait "La semaine des Guignols". Et vous ?
Je ne sais plus si j'en aimais la pertinence prétentieuse ou bien la prétention pertinente.

En tout cas, à l'heure où un opérateur prétend faire obstacle à la pub sur Internet et fait trembler les bergers qui canalisent nos ovines et molles pensées vers des idées prémachées, ça vaut le coup de se pencher (à nouveau) sur les prétendues vertus du petit écran.

Si vous suiviez le conseil des Guignols, que deviendrait votre vie ?
Éteindre la télé pour de bon, 1 jour par semaine, 1 semaine par mois, définitivement...
Difficile ? Vraiment ? L'homme ne vit avec une télé que depuis 50 ans.
Quelles sont vos véritables motivations ?
Regarder la télé contribue t'il à votre bonheur ?


Je vous livre d'abord mon avis partisan. Je viens de me faire une rétrospective des meilleures choses qui me soient arrivées en 2012 et même ces dernières années. Une des plus belles choses est survenue en 2008, j'avais décidé d'abandonner ma télévision. Un concours de circonstances. Une opportunité. Quelle ne fut pas mon inspiration ce jour là ! Elle s'est révélée d'un immense bénéfice pour moi car je ne serais pas devenu celui que je suis si j'avais gardé une télé. Si, si. J'ai trouvé du temps pour lire, pour me découvrir, pour rencontrer et découvrir de nombreuses autres personnes. Des gens qui causent, qui partagent leurs expériences extraordinaires ou banales, des sentiments, des vrais, des humains qui disent oui ou merde et qui ne font pas qu'obéir comme quand j'agitais la zappète. Je me suis considérablement socialisé, ouvert au monde et surtout à moi même.

Il parait que les Français dépensent plusieurs heures par jour devant le petit écran au détriment de nombreuses autres activités plus épanouissantes... Et vous, vous en êtes où ? Le bonheur est-il dans votre zappète ?

Je craints que non. Ce n'est plus moi qui le dit, mais une étude américaine publiée en 2008 après 34 ans d'investigation sur 45000 personnes. Fouchtra, ça rigole pas chez les Ricains quand le bonheur est en jeu !
Voici le résumé original et un extrait de la conclusion (plus loin ça reprend dans la langue d'Hugo) :

"Little attention in the quality-of-life literature has been paid to data on the daily activity patterns of happy and less happy people. Using ratings-scale information from time-diary studies, this article examines the hypothesis that people who describe themselves as happier engage in certain activities more than those who describe themselves as less happy. Based on 34 years of data collected by the General Social Survey (GSS) on social activities and media usage, it is found that people who are happy report being more active in most social activities, in religion and in newspaper reading. On the other hand, happier people report less time watching television, a relation that holds after control for education, marital status and other predictors of happiness. The need to replicate these findings using panel data is highlighted."

[...]

"This could lead us to two possible interpretations:


  1. Television viewing is a pleasurable enough activity with no lasting benefit, and it pushes aside time spent in other activities—ones that might be less immediately pleasurable, but that would provide long-term benefits in one’s condition. In other words, television does cause people to be less happy.
  2. Television is a refuge for people who are already unhappy. TV is not judgmental nor difficult, so people with few social skills or resources for other activities can engage in it. Furthermore, chronic unhappiness can be socially and personally debilitating and can interfere with work and most social and personal activities, but even the unhappiest people can click a remote and be passively entertained by a TV. In other words, the causal order is reversed for people who watch television; unhappiness leads to television viewing. This argument makes it possible to discuss it in Table 2.

In tandem, these points have parallels with addiction; since addictive activities produce momentary pleasure but long-term misery and regret. People most vulnerable to addiction tend to be socially or personally disadvantaged, with TV becoming an opiate."

Si nécessaire, il existe une synthèse en Français sur 20 minutes.

Alors, vous n'êtes pas complètement heureux parce que vous regardez la télé ou bien vous regardez la télé parce que vous n'êtes pas complètement heureux ? En tout cas, ça vaut le coup d'essayer une cure de désintoxication.

Certains me diront sincèrement qu'il y a des choses bien à la télé. Qu'aurais-je donc loupé en 5 ans ?
Des films ? j'en ai jamais autant vu sur grand écran ou bien en DVD ou téléchargé (légalement). Des reportages ? C'est vrai, certains sont bien faits, enrichissants, critiques. Il y en a aussi d'excellents dans les journaux en ligne ou papier. Tout le reste ? Poubelle. De toute façon, ça rentre par une oreille et ça ressort par l'autre. A moins qu'il n'y ait quelques petits germes qui restent et poussent entre les deux...

Souvenez-vous ce que disait le PDG de TF1 en 2004 :
« Il y a beaucoup de façons de parler de la télévision. Mais dans une perspective 'business', soyons réaliste : à la base, le métier de TF1, c'est d'aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit. […] Or pour qu'un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c'est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible." Source : Acrimed

Qu'attendez-vous pour couper le cordon cathodique avant que lui ou du Coca n'entrent dans vos gènes ?

J'attends avec impatience la prochaine étude sur l'impact des heures passées sur Internet sur notre développement personnel.


Vous pouvez maintenant quitter mon blog, fermer internet, et reprendre une activité sociale épanouissante.

jeudi 3 janvier 2013

Tous mes voeux de bonheur


Je vous souhaite de prendre soin de vous tout en respectant les autres et votre environnement...

Je vous souhaite d'être vous-même. Et si vous savez qui vous êtes, d'apprendre à mieux vous connaître, à apprivoiser toutes vos peurs, à faire de votre mieux en chaque instant, à faire les choix qui contribuent à votre bonheur.

Je vous souhaite des rencontres et des lectures édifiantes, de pointer la lumière là où il fait sombre et de trouver des trésors.

Je souhaite que vos mains soient l’artisan fidèle et agile de votre parole et que votre parole soit l’expression de vos pensées en toute spontanéité, lucidité et authenticité.

Je vous souhaite de trouver votre équilibre, votre harmonie, et que votre bonheur soit contagieux.

mardi 1 janvier 2013

Bonne année 2013


Prends un sourire,
Fais-en cadeau à qui n'a jamais souri.

Prends un rayon de soleil,
Fais-le voler là où règne la nuit.

Découvre une source,
Et fais mouiller qui vit dans la boue.

Prends une larme,
Pose-la sur le visage de qui n'a jamais pleuré.

Prends le courage,
Mets-le dans l'âme de qui ne sait pas lutter.

Découvre la vie,
Et raconte-la à qui ne sait pas comprendre.

Prends l'espérance,
Et vis dans sa lumière.

Prends la bonté,
Et donne-la à qui ne sait pas donner.

Découvre l'amour,
Et fais-le comprendre au monde entier.