mercredi 29 février 2012

L'énergie de l'amour

"Un jour lorsque nous aurons dompté les vents, les océans, les marées et la gravité, nous devrons expliquer l'énergie de l'amour. Alors, pour la seconde fois dans l'histoire du monde, l'Homme aura découvert le feu."

L'histoire du chameau qui pleure



Un été en Mongolie dans le désert de Gobi, une chamelle rejette le petit qu'elle vient de mettre bas avec beaucoup de difficultés et de souffrance. Les hommes tentent de forcer le rapprochement de la mère et du petit, mais il est systématiquement rejeté voire menacé. Il ne reste plus que la tradition. Un violoniste tente d'émouvoir la chamelle pour réconcilier la mère avec son enfant...
J'ai été marqué par la beauté des gens, leur vie simple, généreuse, le profond respect que l'on sent entre eux, le temps et les attentions qu'ils s'accordent. La réconciliation est à la fois émouvante et exemplaire. Ce film est bouleversant et pose de sérieuses questions philosophiques et éthiques sur notre connaissance et nos rapports aux autres animaux.

Film de Byambasuren Davaa et Luigi Falorni (2004).

dimanche 26 février 2012

Vivre comme on pense

"Quand on ne vit pas comme on pense, on finit par penser comme on vit."

Voir aussi la citation de Gandhi ou Outlaw : "Surveille tes pensées... "

Je prends le risque

Je veux pouvoir t’aimer sans m’agripper,
t’apprécier sans te juger,
te rejoindre sans t’envahir,
t’inviter sans insistance,
te laisser sans culpabilité,
te critiquer sans te blâmer,
t’aider sans te diminuer.

Oui, mais ce faisant, je prends le risque de mes démesures
et le risque de tes blessures.
Je prends le risque de te donner
plus que tu ne désires,
et celui de recevoir moins que je ne voudrais,
à moins que ce ne soit l’inverse !

Je prends le risque du silence,
celui de la parole, de la distance et celui des gestes proches.
Je prends le risque de l’absence et aussi celui du manque.
Oui, je prends même le risque de te faire fuir à trop, ou à mal t’aimer.

Mais je ne prends pas le risque de garder les fleurs fanées,
de refuser les fleurs demandées, d’abîmer les fleurs reçues;
et surtout, je ne prends pas le risque de me renier
en reniant la vie qui me contient.
Je peux ainsi rester moi, reliée à toi et peut-être toi, relié à moi…
pour tant de partages à vivre.

jeudi 23 février 2012

Les Noces de Figaro



La "Canzonneta Sull'Aria", de l'acte III des Noces de Figaro. L'opéra de Mozart a été repris dans une scène magistrale du film "Les évadés" issu de la nouvelle de Stephen King "Rita Hayworth and The Shawshank Redemption". La bande son du film nous vient de Thomas Newman.

vendredi 17 février 2012

Le bonheur est le chemin, pas la destination




Une des clés du bonheur selon le courant taoïste...

Extrait du "Guerrier Pacifique", film tiré du roman de Dan Millman.

mardi 14 février 2012

Ne rivalisez qu'avec vous-même


Il y avait un jour un roi qui avait planté près de son château toutes sortes d'arbres, de plantes et de fleurs et son jardin était d'une grande beauté. Chaque jour, il s'y promenait: c'était pour lui une joie et une détente.

Un jour, il dût partir en voyage. À son retour, il s'empressa d'aller marcher dans le jardin. Il fut désolé en constatant que les plantes et les arbres étaient en train de se dessécher.

Il s'adressa au pin, autrefois majestueux et plein de vie, et lui demanda ce qui s'était passé. Le pin lui répondit :
- "J'ai regardé le pommier et je me suis dit que jamais je ne produirais les bons fruits qu'il porte. Je me suis découragé et j'ai commencé à sécher."

Le roi alla trouver le pommier: lui aussi se desséchait... Il l'interrogea et il dit :
- "En regardant la rose et en sentant son parfum, je me suis dit que jamais je ne serais aussi beau et agréable et je me suis mis à sécher."

Comme la rose elle-même était en train de dépérir, il alla lui parler et elle lui dit :
- "Comme c'est dommage que je n'ai pas l'âge de l'érable qui est là-bas et que mes feuilles ne se colorent pas à l'automne. Dans ces conditions, à quoi¨bon vivre et faire des fleurs? Je me suis donc mise à dessécher."

Poursuivant son exploration, le roi aperçut une magnifique petite fleur. Elle était toute épanouie. Il lui demanda comment il se faisait qu'elle soit si vivante. Elle lui répondit :
- "J'ai failli me dessécher, car au début je me désolais. Jamais je n'aurais la majesté du pin, qui garde sa verdure toute l'année; ni le raffinement et le parfum de la rose. Et j'ai commencé à mourir mais j'ai réfléchi et je me suis dit : Si le roi, qui est riche, puissant et sage, et qui a organisé ce jardin, avait voulu quelque chose d'autre à ma place, il l'aurait planté. Si donc, il m'a plantée, c'est qu'il me voulait, moi, telle que je suis. Et à partir de ce moment, j'ai décidé d'être la plus belle possible !"

La conviction qui rend sourd et aveugle

Le Bouddha raconta cette histoire à ses moine.


Un jeune veuf se dévouait à son petit garçon. Mais pendant qu'il était en voyage pour son métier, des bandits incendièrent tout le village, le laissant en cendres, et enlevèrent le petit garçon. Quand le père rentra, il ne retrouva que des ruines et en eut le cœur brisé. Voyant les restes calcinés d'un enfant, il crut que c'étaient ceux de son propre fils, prépara une crémation, recueillit les cendres, et les mit dans un sac qu'il emportait partout avec lui.

Un jour, son vrai fils parvint à échapper aux bandits et à retrouver le chemin de la maison, que son père avait reconstruite. Il arriva, tard dans la nuit et frappa à la porte.
Le père demanda :
- "Qui est là ?"
- "C'est moi, ton fils. S'il te plait fais-moi entrer !"

Le père, qui portait toujours les cendres avec lui, désespérément triste, crut qu'il s'agissait d'un misérable qui se moquait de lui. Il cria :
- "Va-t-en !"

Son enfant frappait et appelait sans cesse mais le père lui faisait toujours la même réponse.
Finalement le fils partit pour ne plus jamais revenir.

Après avoir terminé ce récit le Bouddha ajouta :
- "Si vous vous accrochez à une idée comme à une vérité inaltérable, quand la vérité viendra en personne frapper à votre porte, vous ne serez pas capable d'ouvrir et de l'accepter."

Soyez-vous même le changement

Une mère conduisit son jeune fils chez le mahatma Gandhi. Elle le supplia :
- "Je vous en prie, Mahatma, dites à mon fils de ne plus manger de sucre."

Gandhi réfléchit, puis déclara :
- "Ramenez votre fils dans quinze jours."

Surprise, la femme le remercia et promit de faire ce qu’il lui avait demandé.

Quinze jours plus tard, elle revint avec son fils. Gandhi regarda le jeune garçon dans les yeux et dit :
- "Arrête de manger du sucre."

Reconnaissante mais étonnée, la femme le questionna :
- "Pourquoi m’avez-vous demandé de le ramener après deux semaines ? Vous auriez pu lui dire la même chose la première fois."

Gandhi répondit :
- "Il y a quinze jours, je mangeais du sucre. Soyez-vous même le changement que vous voulez pour le monde"

La fable des deux loups


Un homme âgé dit à son petit-fils, venu le voir très en colère contre un ami qui s'était montré injuste envers lui :

- "Laisse-moi te raconter une histoire... Il m'arrive aussi, parfois, de ressentir de la haine contre ceux qui se conduisent mal et n'en éprouvent aucun regret. Mais la haine t'épuise, et ne blesse pas ton ennemi. C'est comme avaler du poison et désirer que ton ennemi en meure. J'ai souvent combattu ces sentiments"

Il continua :
- "C'est comme si j'avais deux loups à l'intérieur de moi; le premier est bon et ne me fait aucun tort. Il vit en harmonie avec tout ce qui l'entoure et ne s'offense pas lorsqu'il n'y a pas lieu de s'offenser. Il combat uniquement lorsque c'est juste de le faire, et il le fait de manière juste. Mais l'autre loup, ahhhh...! Il est plein de colère. La plus petite chose le précipite dans des accès de rage."

Et puis,
- "Il se bat contre n'importe qui, tout le temps, sans raison. Il n'est pas capable de penser parce que sa colère et sa haine sont immenses. Il est désespérément en colère, et pourtant sa colère ne change rien. Il est parfois si difficile de vivre avec ces deux loups à l'intérieur de moi, parce que tous deux veulent dominer mon esprit."

Le garçon regarda attentivement son grand-père dans les yeux et demanda :
- " Lequel des deux loups l'emporte, grand-père ?"

Le grand-père sourit et répondit doucement :
- "Celui que je nourris."

* sculpture de Véronique Durieux

Une lettre d'un père à son fils

Mon fils,

Un jour, tu me verras vieux : si je me salis quand je mange et ne parviens plus à m'habiller, prends patience, souviens-toi du temps que j'ai pris à te l'apprendre.

Si quand je parle avec toi, je répète sans cesse les mêmes choses, ne m'interromps pas, écoute moi car quand tu étais petit, je devais te raconter chaque soir la même histoire pour que tu t'endormes.

Quand je ne veux pas me laver, ne me blâmes pas et ne me fais pas avoir honte, souviens toi quand je devais courir derrière toi en inventant des excuses parce que tu ne voulais pas prendre ton bain.

Quand tu constates mon ignorance des nouvelles technologies, donne-moi le temps nécessaire et ne me regardes pas avec ce petit sourire ironique, j'ai eu toute la patience à t'apprendre l'ABC; quand à un certain moment, je ne parviens plus à me souvenir ou je perd le fil de ma phrase, donne moi le temps nécessaire pour me le rappeler et si je n'y parviens pas, ne t'énerves pas... La chose la plus importante n'est pas ce que je dis mais le besoin d'être avec toi et que tu m'écoutes.

Quand mes jambes fatiguées ne parviennent plus à soutenir ta cadence, ne me traite pas comme si j'étais un poids, viens vers moi et tiens moi fort comme je l'ai fait quand tu faisais tes premiers pas.

Quand je dis que je voudrais être mort, ne te fâche pas car un jour tu comprendras ce qui me pousse à le dire. Essaye de comprendre qu'à mon âge on ne vit pas, on survit. Un jour tu comprendras que malgré mes erreurs, j'ai toujours voulu le meilleur pour toi et que j'ai tenté de t'aplanir la route.

Donne moi un peu de ton temps, donne moi un peu de ta patience, donne moi une épaule sur laquelle je peux appuyer ma tête de la même façon que je l'ai fait pour toi.

Aide moi à faire mon chemin aide moi à finir mes jours avec amour et patience et en échange, je rendrai un sourire et l'immense amour que j'ai toujours eu pour toi.

Je t'aime mon fils.

lundi 13 février 2012

Lachez prise



Sri Ramakrishna avait un ashram dans le nord de l'inde au 19e siècle, et il y a avait autour de lui des disciples très réputés, qui ont fini réalisés, parmi lesquels le célèbre Swami Vivekananda, Swami Premananda, Swami Turyananda, et bien d'autres...

La discipline de l'ashram était stricte, et la sadhana de tout le monde, très intense. Beaucoup de silence, de méditation et de yoga, mais beaucoup de visiteurs aussi, car Ramakrishna était considéré comme une incarnation divine. Cet ashram était le point d'orgue de la spiritualité en extrême orient, et peut être dans le monde aussi, qui sait.

Parmi ces visiteurs de l'ashram, un homme grossier et buveur d'alcool, athée, qui venait régulièrement à l'ashram insulter Ramakrishna, qui restait impassible. Les disciples, au bout d'un moment, vinrent trouver Ramakrishna :

- "Nous souhaitons mettre cet homme dehors, il t'insulte"
- "lâchez prise" lança Ramakrishna.

Chacun retourna vaquer à ses occupations.Une semaine après, l'homme revint, et alla insulter copieusement Ramakrishna.Les disciples, choqués, revinrent trouver le Maitre :
- "malheureusement, cette fois, il a vraiment été grossier, nous l'expulsons la prochaine fois."
- "lâchez prise" fit Ramakrishna.

Les disciples, ahuris, retournèrent à leur méditation. il y avait beaucoup de discussion dans l'ashram à ce sujet dorénavant, et les gens étaient nombreux à être choqués, il y avait là des pandits, des brahmanes sévères venus de l'extérieur qui estimaient que l'ashram était souillé par la venue de cet individu grossier, alcoolique et athée de surcroit. mais personne n'osa prendre de décision.

L'individu revint plusieurs fois, à chaque fois saoul, avec en plus des menaces physiques envers les disciples si on osait le toucher. Les disciples étaient excédés !

- "Lâchez prise !" exprima encore Ramakrishna.

Mais l'individu recommençait de plus belle, il brisa une chaise de fureur, et insulta tous les maitres de l'Inde, tous les Saints, Dieu, avec des mots très grossiers, il cracha dans l'ashram !

- "Nous allons le mettre dehors !!" répétaient les disciples, furieux.
- "Lâchez prise !" répétait fermement Ramakrishna

Et il revint, il y eut bousculade avec des pandits, l'homme était saoul et importunait dorénavant tous les méditants, en les raillant et en se moquant d'eux pendant les pratiques !

- "Maitre ! nous allons exploser, il a craché devant toi ! que faire avant la catastrophe ? !!"
- "Lâchez prise !!" lançait Ramakrishna

Et l'athée revint cracher devant Ramakrishna !

Cette fois, les disciples ne disaient plus rien, mais bouillonnaient à l'intérieur. c'était le silence avant l'implosion. Ramakrishna, voyant l'intérieur des disciples silencieux, fit une dernière fois en les regardant :

- "Lâchez prise"

L'homme ivre revint et cette fois, la situation était grave, il insulta Dieu et donna un coup de poing viril au visage de Ramakrishna.

Ramakrishna fit un geste du bras pour stopper les disciples qui allaient empoigner l'homme, "Lâchez prise" lança t il encore, et tout le monde, stupéfait, constata l'effet du coup de poing : l'individu s'assit par terre dans une très profonde méditation, et au bout de 2 jours d'extase sans sortir de cet état, il devint clair pour tout le monde que l'homme était en Samadhi.
Cet état continua, et il devint évident pour les disciples que cet homme irradiait et était en fait réalisé, il avait atteint le but par l'effet du coup de poing, pour avoir touché Ramakrishna !

Les disciples étaient mécontents et, regroupés, vinrent trouver Ramakrishna en ces termes :
- "nous sommes complètement désorientés, démobilisés, nous faisons une très rude sadhana depuis longtemps, avec beaucoup de discipline, sans résultat. Cet homme vient, il n'a fait que du mal, t'a insulté, a insulté le Divin, a craché, et finalement t'a frappé au visage ! Et tu le réalises, lui, qui n'avait pas fait d'effort, bien au contraire ! C'est injuste, tu ne nous as pas conseillé, à part de nous dire qu'il fallait lâcher prise, que fallait il faire bon sang, pour que nous aussi accédions à l'état suprême, quel sadhana fallait il faire, quelle méditation fallait il pratiquer, quel amour fallait il donner, quel mantra fallait il pratiquer ?"

Ramakrishna resta silencieux, puis fit, doucement :
- "Je vous l'ai dit : lâcher prise..."

dimanche 12 février 2012

De l'utilité de l'orgueil ?


Supposons qu'un bateau traverse la rivière, et qu’un autre bateau, vide celui-là, risque d'entrer en collision avec lui. Même un homme au tempérament irritable garderait son sang-froid.

Supposons maintenant qu'il y ait eu quelqu'un à bord du second bateau. L'occupant du premier bateau lui crierait tout de suite de dégager la voie. S'il n'obtenait pas de réponse, même au bout de deux ou trois interpellations, cela finirait inévitablement par une bordée d'injures.

Dans le premier cas, rien ne se passe, dans le second, il se produit une réaction de colère. Tout cela parce que, dans le premier cas, le bateau est vide et que, dans le second, il est occupé. Il en va de même pour 1’homme.

Si seulement l’homme pouvait suivre le cours de la vie tel un esquif vide, qui donc serait en mesure de l'insulter ?

Le jour où je me suis aimé pour de vrai



Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris qu’en toutes circonstances,
j’étais à la bonne place, au bon moment.
Et alors, j’ai pu me relaxer.
Aujourd’hui je sais que cela s’appelle… l’Estime de soi.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle
n’étaient rien d’autre qu’un signal
lorsque je vais à l’encontre de mes convictions.
Aujourd’hui je sais que cela s’appelle… Authenticité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
J’ai cessé de vouloir une vie différente
et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive
contribue à ma croissance personnelle.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… Maturité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai commencé à percevoir l’abus
dans le fait de forcer une situation ou une personne,
dans le seul but d’obtenir ce que je veux,
sachant très bien que ni la personne ni moi-même
ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment…
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… Respect.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai commencé à me libérer de tout ce qui n’était pas salutaire,
personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie.
Au début, ma raison appelait cela de l’égoïsme.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… Amour propre.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé d’avoir peur du temps libre
et j’ai arrêté de faire de grands plans,
j’ai abandonné les méga-projets du futur.
Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime
quand cela me plait et à mon rythme.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… Simplicité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de chercher à toujours avoir raison,
et je me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.
Aujourd’hui, j’ai découvert … Humilité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir.
Aujourd’hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe.
Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois.
Et cela s’appelle… Plénitude.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir.
Mais si je la mets au service de mon cœur,
elle devient un allié très précieux !

Tout ceci contribue au savoir être.

L'histoire inspirante et extraordinaire de Derek Relmond


La leçon de vie de Kait


Chacun porte son bonheur dans son coeur


Il était une fois un vieil homme assis à l’entrée d’une ville du Moyen-Orient.

Un jeune homme s’approcha et lui dit :
- "Je ne suis jamais venu ici ; comment sont les gens qui vivent dans cette ville ?"

Le vieil homme lui répondit par une question :
- "Comment étaient les gens dans la ville d’où tu viens ?"
- "Égoïstes et méchants. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’étais bien content de partir", dit le jeune homme. Le vieillard répondit :
- "Tu trouveras les mêmes gens ici."

Un peu plus tard, un autre jeune homme s’approcha et lui posa exactement la même question.
- "Je viens d’arriver dans la région ; comment sont les gens qui vivent dans cette ville ?"
Le vieille homme répondit de même :
- "Dis-moi, mon garçon, comment étaient les gens dans la ville d’où tu viens ? "
- "Ils étaient bons et accueillants, honnêtes ; j’y avais de bons amis ; j’ai eu beaucoup de mal à la quitter"
, répondit le jeune homme.
- "Tu trouveras les mêmes ici", répondit le vieil homme.

Un marchand qui faisait boire ses chameaux non loin de là avait entendu les deux conversations. Dès que le deuxième jeune homme se fut éloigné, il s’adressa au vieillard sur un ton de reproche :
- "Comment peux-tu donner deux réponses complètement différentes à la même question posée par deux personnes ? "
-  "Celui qui ouvre son cœur change aussi son regard sur les autres"
, répondit le vieillard. "Chacun porte son univers dans son cœur."

Elargissez votre futur en pardonnant...





Pardonner, pour que ce qui est refoulé devienne vérité
Pardonner, pour que les souffrances deviennent des délivrances
Pardonner, pour que le regard sur le passé devienne regard sur le présent
Pardonner, pour que l'incompréhension cède la place à l'édification
Pardonner, pour ce qui était "échec" devienne "expérience"

samedi 11 février 2012

Emmanuelle



Mélodie d'amour chantait le cœur d'Emmanuelle
Qui bat cœur à corps perdu
Mélodie d'amour chantait le corps d'Emmanuelle
Qui vit corps à cœur déçu

Tu es encore
Presque une enfant
Tu n'as connu
Qu'un seul amant
Mais à vingt ans
Pour rester sage
L'amour étant
Trop long voyage

Mélodie d'amour chantait le cœur d'Emmanuelle
Qui bat cœur à corps perdu
Mélodie d'amour chantait le corps d'Emmanuelle
Qui vit corps à cœur déçu

L'amour à cœur
Tu l'as rêvé
L'amour à corps
Tu l'as trouvé
Tu es en somme
Devant les hommes
Comme un soupir
Sur leur désir

Tu es si belle
Emmanuelle
Cherche le cœur
Trouve les pleurs
Cherche toujours
Cherche plus loin
Viendra l'amour
Sur ton chemin

Mélodie d'amour chantait le cœur d'Emmanuelle
Qui bat cœur à corps perdu
Mélodie d'amour chantait le corps d'Emmanuelle
Qui vit corps à cœur déçu

Les Trois Portes de la Sagesse

Un Roi avait pour fils unique un jeune Prince courageux, habile et intelligent. Pour parfaire son apprentissage de la Vie, il l’envoya auprès d’un Vieux Sage.

- Éclaire-moi sur le Chemin de la Vie, demanda le Prince.
- Mes paroles s’évanouiront comme les traces de tes pas dans le sable, répondit le Sage. Cependant je veux bien te donner quelques indications. Sur ta route, tu trouveras trois portes. Lis les préceptes inscrits sur chacune d’elles. Un besoin irrésistible te poussera à les suivre. Ne cherche pas à t’en détourner, car tu serais condamné à revivre sans cesse ce que tu aurais fui. Je ne puis t’en dire plus. Tu dois éprouver tout cela
dans ton cœur et dans ta chair. Va, maintenant. Suis cette route, droit devant toi.

Le Vieux Sage disparut et le Prince s’engagea sur le Chemin de la Vie. Il se trouva bientôt face à une grande porte sur laquelle on pouvait lire :

“Change le Monde.”

C’était bien là mon intention, pensa le Prince, car si certaines choses me plaisent dans ce monde, d’autres ne me conviennent pas.
Et il entama son premier combat. Son idéal, sa fougue et sa vigueur le poussèrent à se confronter au monde, à entreprendre, à conquérir, à modeler la réalité selon son désir. Il y trouva le plaisir et l’ivresse du conquérant, mais pas l’apaisement du cœur. Il réussit à changer certaines choses, mais beaucoup d’autres lui résistèrent.
Bien des années passèrent. Un jour, il rencontra le Vieux Sage qui lui demanda :
- Qu’as-tu appris sur le chemin ?
- J’ai appris, répondit le Prince, à discerner ce qui est en mon pouvoir et ce qui m’échappe, ce qui dépend de moi et ce qui n’en dépend pas.
- C’est bien, dit le Vieil Homme. Utilise tes forces pour agir sur ce qui est en ton pouvoir. Oublie ce qui échappe à ton emprise. Et il disparut.
Peu après, le Prince se trouva face à une seconde porte. On pouvait y lire :

“Change les Autres.”

- C’était bien là mon intention, pensa-t-il . Les autres sont source de plaisir, de joie et de satisfaction mais aussi de douleur, d’amertume et de frustration. Et il s’insurgea contre tout ce qui pouvait le déranger ou lui déplaire chez ses semblables. Il chercha à infléchir leur caractère et à extirper leurs défauts. Ce fut là son deuxième combat.
Bien des années passèrent.
Un jour, alors qu’il méditait sur l’inutilité de ses tentatives de vouloir changer les autres, il croisa le Vieux Sage qui lui demanda :
- Qu’as-tu appris sur le chemin ?
- J’ai appris, répondit le Prince, que les autres ne sont pas la cause ou la source de mes joies et de mes peines, de mes satisfactions et de mes déboires. Ils n’en sont que le révélateur ou l’occasion. C’est en moi que prennent racine toutes ces choses.
- Tu as raison, dit le Sage. Par ce qu'ils réveillent en toi, les autres te révèlent à toi-même.
Sois reconnaissant envers ceux qui font vibrer en toi joie et plaisir. Mais sois-le aussi envers ceux qui font naître en toi souffrance ou frustration, car à travers eux la Vie t'enseigne ce qui te reste à apprendre et le chemin que tu dois encore parcourir.
Et le Vieil Homme disparut. Peu après, le Prince arriva devant une porte où figuraient ces mots :

”Change-toi toi-même.”

Si je suis moi-même la cause de mes problèmes, c’est bien ce qui me reste à faire, se dit-il. Et il entama son troisième combat. Il chercha à infléchir son caractère, à combattre ses imperfections, à supprimer ses défauts, à changer tout ce qui ne lui plaisait pas en lui, tout ce qui ne correspondait pas à son idéal.
Après bien des années de ce combat où il connut quelque succès mais aussi des échecs et des résistances, le Prince rencontra le Sage qui lui demanda :
- Qu’as-tu appris sur le chemin ?
- J’ai appris, répondit le Prince, qu’il y a en nous des choses qu’on peut améliorer, d’autres qui nous résistent et qu’on n’arrive pas à briser.
- C’est bien, dit le Sage.
- Oui, poursuivit le Prince, mais je commence à être las de me battre contre tout, contre tous, contre moi-même. Cela ne finira-t-il jamais ? Quand trouverai-je le repos ?
J’ai envie de cesser le combat, de renoncer, de tout abandonner, de lâcher prise.
- C’est justement ton prochain apprentissage, dit le Vieux Sage. Mais avant d’aller plus loin, retourne-toi et contemple le chemin parcouru. Et il disparut.

Regardant en arrière, le Prince vit dans le lointain la troisième porte et s’aperçut qu’elle portait sur sa face arrière une inscription qui disait :

“Accepte-toi toi-même.”

Le Prince s’étonna de ne point avoir vu cette inscription lorsqu'il avait franchi la porte la première fois, dans l’autre sens.
- Quand on combat, on devient aveugle se dit-il.
Il vit aussi, gisant sur le sol, éparpillé autour de lui, tout ce qu’il avait rejeté et combattu en lui: ses défauts, ses ombres, ses peurs, ses limites, tous ses vieux démons.
Il apprit alors à les reconnaître, à les accepter, à les aimer. Il apprit à s’aimer lui-même sans plus se comparer, se juger, se blâmer.
Il rencontra le Vieux Sage qui lui demanda :
- Qu’as-tu appris sur le chemin ?
- J’ai appris, répondit le Prince, que détester ou refuser une partie de moi, c’est me condamner à ne jamais être en accord avec moi-même. J’ai appris à m’accepter moi-même, totalement, inconditionnellement.
- C’est bien, dit le Vieil Homme, c’est la première Sagesse. Maintenant tu peux repasser la troisième porte.
À peine arrivé de l’autre côté, le Prince aperçut au loin la face arrière de la seconde porte et y lut :

“Accepte les Autres.”

Tout autour de lui il reconnut les personnes qu’il avait côtoyées dans sa vie. Celles qu’il avait aimées et celles qu’il avait détestées. Celles qu’il avait soutenues et celles qu’il avait combattues. Mais à sa grande surprise, il était maintenant incapable de voir leurs imperfections, leurs défauts, ce qui autrefois l’avait tellement gêné et contre quoi il s’était battu.
Il rencontra à nouveau le Vieux Sage.
- Qu’as-tu appris sur le chemin ? demanda ce dernier.
- J’ai appris, répondit le Prince, qu’en étant en accord avec moi-même, je n’avais plus rien à reprocher aux autres, plus rien à craindre d’eux. J’ai appris à accepter et à aimer les autres totalement, inconditionnellement.
- C’est bien, dit le Vieux Sage. C’est la seconde Sagesse. Tu peux franchir à nouveau la deuxième porte. Arrivé de l’autre côté, le Prince aperçut la face arrière de la première porte et y lut:

“Accepte le Monde.“

Curieux, se dit-il, que je n’aie pas vu cette inscription la première fois. Il regarda autour de lui et reconnut ce monde qu’il avait cherché à conquérir, à transformer, à changer. Il fut frappé par l’éclat et la beauté de toute chose. Par leur Perfection. C’était pourtant le même monde qu’autrefois. Était-ce le monde qui avait changé ou son regard ?
Il croisa le Vieux Sage qui lui demanda :
- Qu’as-tu appris sur le chemin ?
- J’ai appris, dit le Prince, que le monde est le miroir de mon âme. Que mon âme ne voit pas le monde, elle se voit dans le monde. Quand elle est enjouée, le monde lui semble gai. Quand elle est accablée, le monde lui semble triste. Le monde, lui, n’est ni triste ni gai. Il est là, il existe, c’est tout. Ce n’était pas le monde qui me troublait, mais l’idée que je m’en faisais. J’ai appris à l’accepter sans le juger, totalement, inconditionnellement.
- C’est la troisième Sagesse, dit le Vieil Homme. Te voilà à présent en accord avec toi-même, avec les autres et avec le Monde.

Un profond sentiment de Paix, de Sérénité, de Plénitude envahit le Prince. Le Silence l’habita.
- Tu es prêt, maintenant, à franchir le Dernier Seuil, dit le Vieux Sage, celui du passage du Silence de la Plénitude à la Plénitude du Silence.

Et le Vieil Homme disparut.

Source : Metaphora

Lâcher Prise

Lâcher Prise, ce n'est pas se montrer indifférent
mais simplement admettre que l'on ne peut agir à la place de quelqu'un d'autre.

Lâcher prise, ce n'est pas couper les liens
mais prendre conscience qu'il ne doit pas y avoir contrôle d'autrui.

Lâcher prise, ce n'est pas être passif,
mais au contraire tirer une leçon des conséquences inhérentes à un évènement

Lâcher prise, c'est reconnaître ses limites,
c'est à dire que le résultat final n'est pas entre nos mains.

Lâcher prise, ce n'est pas blâmer ou vouloir changer autrui,
mais donner le meilleur de soi-même.

Lâcher prise, ce n'est pas prendre soin des autres
mais se sentir concerne par eux.

Lâcher prise, ce n'est pas "assister"
mais encourager.

Lâcher prise, ce n'est pas juger,
mais accorder à autrui le droit d’Être avec toutes ses imperfections comme champ d'expériences.

Lâcher prise, ce n'est pas s'occuper de tout ce qui arrive,
mais laisser les autres gérer leur propre destin, source d'éveil.

Lâcher prise, ce n'est pas materner les autres,
mais leur permettre d'affronter la réalité.

Lâcher prise, ce n'est pas rejeter,
c'est au contraire accepter.

Lâcher prise, ce n'est pas harceler, sermonner ou gronder
mais tenter de déceler ses propres faiblesses et de s'en défaire.

Lâcher prise, ce n'est pas adapter les choses à ses propres désirs,
mais prendre chaque jour comme il vient et l'apprécier sans oublier de s'aider soi-même.

Lâcher prise, ce n'est pas critiquer ou corriger autrui,
mais s'efforcer de devenir ce que l'on rêve de devenir.

Lâcher prise, ce n'est pas regretter le passé,
mais vivre et grandir pour l'avenir dans l'ici et maintenant.

Lâcher prise, c'est craindre de moins en moins
pour aimer de plus en plus.

Source : Source d'Optimisme

Osez être franc, oui mais...

Dire ou ne pas dire ? Comment savoir ?
Je veux dire pour ne pas me mentir mais si je le fais, comment cela sera t'il pris ?

Pour moi, la franchise n'est pas une question de justification, l'important est dans la manière, le quand et le comment... Et puis, est-ce que l'on veut dire pour s'extérioriser ou bien pour échanger ?

Dire quelque chose n'est pas imposé quelque chose. L'autre a le droit de comprendre ou non, de réagir d'une façon prévisible ou non. S'il l'on s'accorde la liberté de ton, il faut accorder à l'autre la liberté de compréhension ou de rejet.

Socrate nous a légué un guide pour trouver un juste milieu. Ce sont 3 passoires à positionner entre notre esprit et nos cordes vocales :
  • La passoire de la Vérité : ce que je vais dire est-il vrai ?
  • La passoire de la Bonté : ce que je vais dire est-il dans l'intérêt de la personne à qui je m'adresse ?
  • La passoire de l'Utilité : ce que je vais dire vaut-il la peine d'être dit ?
J'ajouterais que tout est question de circonstance et de manière... Avant de dire, il faut s'assurer d'un minimum de réceptivité de l'autre. Même les choses les plus importantes doivent être dites plus tard si notre interlocuteur n'est pas en état de nous écouter. Ce point est trop négligé dans la communication écrite, par mail. Les choses importantes doivent être dites à l'oral, pour pouvoir valider la réceptivité au préalable et ensuite pour expliciter si nécessaire et pour recueillir la réaction, car un message important mérite nécessairement une réaction. A minima, une prise en compte... Combien de fois avez-vous envoyez un mail important en vous demandant s'il a été reçu ? lu ? sans parler de la prise en compte du contenu. Plus le message est important, plus le "feed-back" l'est aussi...

Et pour ce qui est de la manière, il suffit de penser à cette situation : un personne vous appelle au téléphone à votre bureau et vous parle en mandarin et vous ne savez que parler français et anglais. Vous entendez mais êtes incapable de comprendre. Vous comprenez que c'est une langue asiatique et c'est tout. Vous signifiez votre présence et votre incompréhension en français puis en anglais. Votre interlocuteur vous reformule alors en anglais sa demande et vous commencez à comprendre ce qu'il veut et qui il est. Petit piège de compréhension pour l'exemple : la personne vous parle en mandarin et vous reconnaissez la langue. Le raccourci que beaucoup feraient serait de croire que c'est un Chinois. Ah bon ? Et vous parlez en anglais, cela fait-il de vous un citoyen Britannique ? Et imaginez maintenant, que vous étiez très occupé, vous ne réponderiez probablement pas au téléphone. En face à face, comment exprimeriez-vous votre refus de communiquer qui est aussi votre droit ?

Cet exemple est très basique mais il illustre des choses essentielles. Qu'il n'y a aucune évidence d'aucune sorte dans la communication. Si votre contact téléphonique avait su, il aurait parlé immédiatement en anglais car son intention est d'être compris. Et s'il savait encore, il vous appellerait à un moment où vous êtes davantage disponible. Et s'il savait, après tout, il ne vous appellerait pas...
Pour être compris, il doit ajuster son message à ce que vous êtes capable de comprendre techniquement. Il doit adapter sur la forme et sur le fond. Cela est valable pour le langage, pour le vocabulaire, pour les intentions mêmes. Pourquoi ne pas le dire en chantant ? Ou bien avec de l'humour ? Oui selon les circonstances, les interlocuteurs... Avez-vous remarqué que vous percevez sans le voir si votre contact vous sourit ?

Au delà de ses aspects techniques et de respect, et pour en revenir à la question de la franchise, la clé est de relativiser les propos de l'autre et les vôtres avec la lecture que nous offre Épictète : "Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses, mais les opinions qu'ils en ont".
En d'autres termes, cela veut dire que nous comprenons d'abord avec nos référentiels de connaissances, d'expériences et de valeurs qui nous sont propres. Et si on s'intéresse véritablement à la portée de notre message alors il faut pénétrer dans le référentiel du destinataire pour comprendre comment il s'approprie ce que l'on vient de dire en toute franchise. Et là, le respect et l'écoute active sont nécessaires... Nous devons faire attention à la personne qui réagit, chercher à comprendre ses émotions, ce à quoi il se réfère, ses intentions, et puis ensuite étudier le sens de sa réponse. Vous avez été franc, il vous faut accepter la réponse, mais surtout ce qu'en retient et ce qu'en fait votre interlocuteur en tant qu'être humain... Ce n'est qu'à ce moment là, voire après plusieurs échanges, que vous comprendrez si votre message a été compris, accepté ou non. C'est ce qui fait la différence entre "communiquer un message" et "passer un message"...

Alors oui à la franchise pour rester soi, être vrai mais vous devez rester attentif à votre interlocuteur en tant qu'être sensible qui est dans son ressenti, dans ses idées voire ses préoccupations.
Une communication a davantage de chance de réussir quand l'émetteur du message fait un gros effort d'adaptation à l'autre. Et s'il fallait retenir une seule raison à cette nécessité d'adaptation : tout simplement parce que l'autre ne vous a généralement rien demandé. Pourquoi ferait-il un effort de "réception" si vous ne faites aucun effort "d'émission" ?
Il y a effort et chance de succès quand il y a prise en compte du facteur humain, des singularités et des droits de chacun, au premier lieu desquels : le respect de la disponibilité et des ressentis, du droit à ne pas comprendre, à être en accord autant qu'en désaccord et même du droit à l'erreur, surtout pour vous même.

Cette maxime tirée d'un conte indien résume assez bien les rôles de chacun dans l'interactivité de la communication : "Je suis responsable de ce que je dis et tu es responsable de ce que tu comprends". Si cette maxime était partagée, ce serait génial. Mais souvenez-vous, il n'y existe aucune évidence d'aucune sorte : vous connaissez cette maxime, vos interlocuteurs la connaissent-ils ? l'appliquent-ils ? A vous de vous en assurer...

Au final, c'est le terme "assertivité" qui résume le mieux droit à la franchise et la manière de le faire : c'est l'affirmation de soi dans le respect d'autrui...

Et puis terminer sur une vidéo édifiante sur la franchise...
Et enfin, je vous recommande un ouvrage de référence sur la communication : "L'art d'être communicant avec les autres et aves soi-même" de Thierry Tournebise.

Il suffit parfois d'un signe...


Etes-vous fort ?


Relativiser, c'est aussi le bonheur



Extrait de "La Belle Verte" (1996) de Coline Serreau. Un film à voir et à revoir pour prendre du recul sur nos comportements, notre manque d'ouverture d'esprit, la société de consommation.


"Ce n'est pas à la possession des biens qu'est attaché le bonheur mais à la faculté d'en jouir. Le bonheur n'est qu'une aptitude." Bernard Grasset

Osez !


Autobiographie en 5 chapitres

Chapitre I

Je marche dans une rue.
Il y a un grand trou dans le trottoir.
Je tombe dedans
Je suis perdue… Impuissante
Ce n’est pas ma faute.
Il me faut une éternité pour en sortir.

Chapitre II

Je marche dans la même rue.
Il y a un grand trou dans le trottoir.
Je fais semblant de ne pas le voir
Je retombe dedans
Je n’arrive pas à croire que je suis au même endroit.
Mais ce n’est pas ma faute.
Il me faut encore longtemps pour en sortir.

Chapitre III

Je marche dans la même rue.
Il y a un grand trou dans le trottoir.
Je le vois bien
Je tombe quand même dedans…c’est une habitude
J’ai les yeux ouverts
Je sais où je suis.
C’est ma faute.
J’en sors immédiatement.

Chapitre IV

Je marche dans la même rue.
Il y a un grand trou dans le trottoir.
J’en fais le tour.

Chapitre V

Je prends une autre rue.
---
C'est un processus de prise de conscience, de responsabilisation et de prise d'autonomie. Une aide extérieure est parfois nécessaire pour prendre conscience de ce type de processus et pour le recadrer afin de réussir des choix éclairés en toute autonomie.

samedi 4 février 2012

Mon essentiel




Je sais ton amour
Je sais l'eau versée sur mon corps
Sentir son cou jour après jour
J'ai remonté les tourments pour m'approcher encore
J'ai ton désir ancré sur le mien
J'ai ton désir ancré à mes chevilles
Viens, rien ne nous retient à rien
Tout ne tient qu'a nous

Je fais de toi mon essentiel
Tu me fais naître parmi les hommes
Je fais de toi mon essentiel
Celle que j'aimerais plus que personne
Si tu veux qu'on s'apprenne
Si tu veux qu'on s'apprenne

Tu sais mon amour
Tu sais les mots sous mes silences
Ceux qu'ils avouent, couvrent et découvrent
J'ai à t'offrir des croyances
Pour conjurer l'absence
J'ai l'avenir gravé dans ta main
J'ai l'avenir tracé comme tu l'écris
Tiens, rien ne nous emmènes plus loin
Qu'un geste qui revient

Je fais de toi mon essentiel
Tu me fais naître parmi les hommes
Je fais de toi mon essentiel
Celle que j'aimerais plus que personne
Si tu veux qu'on s'apprenne
Si tu veux qu'on s'apprenne
Si tu veux qu'on s'apprenne...

Je ferai de toi mon essentiel
Mon essentiel
Si tu veux qu'on s'apprenne
Qu'on s'appartienne...

Oser être vrai

Résister fatigue bien plus qu’admettre la vérité. La vérité apaise, soulage et permet de tourner la page, de s’ouvrir à une nouvelle histoire sans l’hypothéquer avec son passé.

Toi qui lutte contre la vérité, toi qui veut donner crédit à une erreur de jugement, c’est ta vanité qui se fait ennemi de la sagesse et de la sérénité.
Ton essence, ton identité, ce qui te fait toi n’est pas dans les principes rigides que ton orgueil entretient.
Cette chose que tu protèges, tu crois qu’elle te protège en retour, tu te trompes, elle n’a pas épargné tes parents, ne t’a pas protégé et elle te pourrit encore la vie.

Cesse de croire en tes légendes, abandonne cette fausse carapace d’orgueil, embrasse le monde sans le juger, sans te juger. Fait confiance en la part de bonté et d'amour que tu as en toi. Redeviens aussi innocent qu'un enfant. Ta véritable estime de toi est faite pour t’emmener en paix là où tu voudras. Et c'est ton expérience lucide, dépouillée de jugement et de généralisation qui t'apportera la sécurité.

Voir aussi :  "Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses, mais les opinions qu'ils en ont" et "Quand on s'abandonne, on ne souffre pas. Quand on s'abandonne même à la tristesse, on ne souffre plus."

jeudi 2 février 2012

Vaste vision sereine


Qu’importe si la nuit m’emportera le souffle
sur les chemins de l’âme, je rêverai, serein
Par les chants, tu seras le veilleur de mes gouffres
enjambés par l’élan du soleil enfantin
ô délicieux secret

Mélange insoupçonné de mes sondes idylliques
en éternels étés, je volerai austère
habité de la force et par celle des choses
que le monde hypocrite donne à ses congénères
ô tendresse ennemie…

La météo du vide

Le voile de nos richesses lentement se dépose
Sur le nuage absent des ombres hallucinées
Sensible comme une bombe, mon esprit se repose
Rebel et douloureux comme l’éternité

Il se peut que le jour malaxe les remords
Dans le vide impotent du malaise écarlate
Mais l’écorce des armes que nos amours explorent
Veut renverser le temps avant qu’il ne se gâte

Laissons nos ailes aux vents se rire des cyclones
Que leurs extravagances peignent le ciel en rouge
Et que le firmament encercle nos atomes

Le pouvons-nous seulement, alors que rien ne bouge ?

L'ombre des anges

Je traverserai les villes
J’emporterai ta voix
J’irai chercher le feu dans le ciel
Et le vent dans nos voiles
Quand l’ombre des nuages
Démasquera nos souffles
Nous volerons sereins
Par les chemins du sort
Et nos songes en fuite
Éviteront les gouffres
Pour balayer ensuite
Les traces de nos morts
Je traverserai les villes
J’emporterai ta voix
J’irai chercher le feu dans le ciel
Et le vent dans nos voiles
Une étoile se repose
Dès qu’un ange s’endort…

Le serment

Idole de ma vie,
Mon tourment, mon plaisir,
Dis-moi si ton envie
S'accorde à mon désir ?
Comme je t'aime en mes beaux jours,
Je veux t'aimer toujours.

Donne-moi l'espérance ;
Je te l'offre en retour.
Apprends-moi la constance ;
Je t'apprendrai l'amour.
Comme je t'aime en mes beaux jours,
Je veux t'aimer toujours.

Sois d'un cœur qui t'adore
L'unique souvenir ;
Je te promets encore
Ce que j'ai d'avenir.
Comme je t'aime en mes beaux jours,
Je veux t'aimer toujours.

Vers ton âme attirée
Par le plus doux transport,
Sur ta bouche adorée
Laisse-moi dire encor :
Comme je t'aime en mes beaux jours,
Je veux t'aimer toujours.

Question de chance

Je me dis souvent "Quelle chance énorme j'ai. La chance se mérite, se provoque et se respecte"

Avoir de la chance, c'est savoir domestiquer le hasard car tout est sous nos yeux, s'il l'on veut bien y prêter attention :
- savoir ce que l'on veut tout en étant ouvert d'esprit,
- cultiver l'espoir d'obtenir plutôt que la peur de manquer
- formuler ses désirs de manière positive
- sortir de chez soi, s'ouvrir au monde, parler avec des inconnus
- rester raisonnable, patient et optimiste

La suite se passe très simplement...