vendredi 28 octobre 2011

Envie lubrique

Des fois il m'arrive de rêver de ce dernier présage
…légèrement comme quand cet exquis
et langoureux courant, caresse ma nuque
de ces vas et viens de nébuleuses
humides lubriques sur mes chevilles,
pour effleurer l'asile de mes caprices effrontés.
De mes mains délicates,
je dédicace ces instants immuables
à mes pensées les plus talentueuses.
Un délice singulier.
A mon ego.
Toute seule.
Tout contre cette farouche exquise tentation,
déloger ces clichés.
Perpétrer mes odieuse envies,
par ce buste de sensualité
je me vais aspirer,
et par ce séjour maléfique
je me laisse désorganisée par mon propre supplice.
J'affectionne ainsi son regard.
De ses obscures et voluptés.
Effleurements.
Hâtivement.

Comme un clap entre mes petits doigts.
Je fond je convoite,
tellement susurre.
Ma peau froissée de chaleur,
laisse couler ce substrat qui m'enivre et m'intimide,
envie lubrique de toi…
Ta pulpeuse lèvre,
dégustait dans un mets de réjouissance mon antre
que ma baveuse langue
alors posa délicatement sur ce petit bout de femme.
Tes tétons gonflés de félicité.
Je loge soudain mes doigts endiablés.
A toute hâte dans ce laconique univers
Impérieuse.
Envie lubrique de toi.
Sur moi décidée à chérir plus encore
l'instant de nos séminaires.
Envie lubrique de toi.
Que mon sexe repende
par de gigantesque invitations d'allégresse.
Tu brailles, tu gémis.
Je joui.
Envie lubrique de toi
ma toute magnifique,
je suis toute a toi.
Envie lubrique.
Envie lubrique de toi.
Envie de toi.

Dis moi des maux...

J’aime, … quand tu halètes d’un souffle magnanime. Et que tu répètes ces mots prohibés.
Ce chuchotement au creux de mes utopies effarouchées, qui n’osent à peine… et pourtant.
Effleurant ton palais, secouant mes cordes sensibles, et qui ardemment s’évanouissent.
Le cœur battant, l’échine rustre, et les mains pleines d’espoirs. Doucement, mon corps s’effondre.
Emprisonnes moi, ligotes moi, que je sois tienne un court moment. Râles.
Etouffes moi de ces mots là. Encore, encore, et encore… Que mon souffle vienne.
Le temps de tout. Le temps des fous. Défions l’arrogance des jeux interdits.

J’aime, insalubre, la fougue de tes mots qui écorchent mes somptueuses convoitises.
Me laissant chair frissonnante, hérissant mon épiderme, maintenant si moite.
Ce chuchotement au creux de mes courbes astreintes, fait fondre le plus rabougris des humanoïdes.

J’aime, laisser dégouliner avec tendresse sur ma moue de Femme,
L’envie secrète de dévorer, pleine bouche… ce souffle délicat lattant qui émane de toi.
Sur le bruissement de mes lèvres se consument dans l’allitération de mes désirs inavoués.
J’aspire, désire, l’envie et tournicote mes rêves de mômes dans cette danse de tourments alléchants.
Cet instant je l’épingle au fond de mon encéphale mou.
Et pendant un court moment les étoiles virevoltent dans ma pupille d’amante.

J’aime…

Source : Miss Buffet Froid

Entre'acte

O blonde, cependant que vous éclaboussiez
Les bourgeoises avec l'éclat de votre grâce,
Jeune, et pourtant aux bras du plus vieux des huissiers
Moisis dans une étude où suinte la crasse ;

Pendant que vos cheveux secouaient ces aciers
Vivants, dont le reflet excitant embarrasse
Le regard curieux des fous extasiés
Qui, malgré votre époux, devinent votre race,

Saviez-vous qu'à l'écart, seul et vous contemplant,
Admirant votre bras superbe et nonchalant,
Qui posait sur le bord fané de votre loge,

Un poète lyrique aux ardeurs d'étalon,
Ivre et ne sachant mieux formuler votre éloge,
Silencieusement mouillait son pantalon ?


samedi 22 octobre 2011

Le savoir être dans le Romantisme

"Le romantisme s'esquisse par la revendication des poètes du « je » et du « moi », qui veulent faire connaître leurs expériences personnelles et faire cesser cet aspect fictif attribué aux poèmes et aux romans. Le romantisme se caractérise par une volonté d'explorer toutes les possibilités de l'art afin d'exprimer les extases et les tourments du cœur et de l'âme : il est ainsi une réaction du sentiment contre la raison, exaltant le mystère et le fantastique et cherchant l'évasion et le ravissement dans le rêve, le morbide et le sublime, l'exotisme et le passé."

Source : wikipédia

Infinie tendresse


Photo d'Elliot Erwitt : Womand and Child, 1953.

J'ai découvert cette photo au musée européen de la photo (mep) en 2010.
En une fraction de seconde, j'ai fondu en larmes. Je suis sorti quelques minutes de la pièce pour y revenir. Même effet bouleversant. La première fois qu'une photo me touchait autant.

Intense émotion de tendresse, des yeux que l'on ne voit pas mais l'intensité des regards et de l'amour que j'ai ressenti. Sentiments du passé, en tant que bébé. J'ai du être ce sur lit avec ces autres personnages.
Je me vois aussi un jour prendre la place de mon père, pour photographier cette scène...

Observez...

"Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux."

Observez sans filtre, sans préjugé, sans interprétation...

Source : A la recherche du temps perdu

Savoir vivre

"Vis comme si tu devais mourir demain. Apprends comme si tu devais vivre toujours."

Très beau principe de vie recommandé par Gandhi et que j'essaye d'appliquer.

Paul Carvel en donne une autre perspective : "Vivre intensément ne signifie pas vivre chaque jour comme si c'était le dernier mais comme si c'était le premier."

Prenez le temps...

Prenez le temps de rire,
c'est la musique de l'âme.

Prenez le temps de jouer,
c'est le secret de la jeunesse.

Prenez le temps de lire,
c'est la fontaine de la sagesse.

Prenez le temps d'être calme,
c'est la condition de votre cœur.

Prenez le temps d'être bon,
c'est le chemin vers les autres.

Prenez le temps de penser,
c'est la source du bonheur.

Prenez le temps d'aimer,
c'est la raison de vivre...

samedi 15 octobre 2011

Chasing cars



We'll do it all
Everything
On our own

We don't need
Anything
Or anyone

If I lay here
If I just lay here
Would you lie with me and just forget the world?

I don't quite know
How to say
How I feel

Those three words
Are said too much
They're not enough

If I lay here
If I just lay here
Would you lie with me and just forget the world?

Forget what we're told
Before we get too old
Show me a garden that's bursting into life

Let's waste time
Chasing cars
Around our heads

I need your grace
To remind me
To find my own

If I lay here
If I just lay here
Would you lie with me and just forget the world?

Forget what we’re told
Before we get too old
Show me a garden that's bursting into life

All that I am
All that I ever was
Is here in your perfect eyes, they're all I can see

I don't know where
Confused about how as well
Just know that these things will never change for us at all

If I lay here
If I just lay here
Would you lie with me and just forget the world?

vendredi 14 octobre 2011

Osez revivre !

"Ne pleurez jamais d’avoir perdu le soleil ; les larmes vous empêcheraient de voir les étoiles."

Les étoiles sont de nouveaux soleils en devenir.
Ne nous éternisons pas sur le deuil afin de pouvoir revivre. Autrement dit : "après la pluie, vient le beau temps"...

dimanche 9 octobre 2011

Déclaration des droits de l’homme et de la femme à l’amour

Te rencontrer sans te réduire,
Te désirer sans te posséder
T’aimer sans t’envahir
Te dire sans me trahir
Te garder sans te dévorer
T’agrandir sans te perdre
T’accompagner sans te guider
Et être ainsi moi-même au plus secret de toi

mercredi 5 octobre 2011

Béatitude

- "Le désert est beau", dit le petit prince
Et c'était vrai. J'ai toujours aimé le désert. On s'assoit sur une dune de sable. On ne voit rien. On n'entend rien. Et cependant quelque chose rayonne en silence...
- "Ce qui embellit le désert", dit le petit prince, "c'est qu'il cache un puits quelque part..." 

mardi 4 octobre 2011

Reach A Bit Further



I was angry and brash as a bull
You were devastatingly beautiful
I was crude, I was lewd, I was rude
I was not in the mood

It's a peculiar stance
It's me reaching for the olive branch

Yes, I will do all the things
That you ask of me
I said yes, I will, come on, darling
I have no fear

And though the way is dark
The hands will grab on
I'll remember this and only this
Yes, I will

Tear jerker, shadow lurker
Wonder worker, reach a bit further
Tear jerker, shadow lurker
Wonder worker, reach a bit further

Will you by any chance
Remember the olive branch?

Said yes, I will do all the things
That you ask of me
Oh yes, I will, come on, darling
I have no fear

And though the way is dark
The hands will grab on
I'll remember this and only this
Yes, yes, I will

Tear jerker, shadow lurker
Wonder worker, reach a bit further
Tear jerker, shadow lurker
Wonder worker, reach a bit further

Will you by any chance?
Yes, I will

samedi 1 octobre 2011

Où est mon 5e élément ?



Dans le vent, humant ses parfums enivrants
Des poisons déguisés en douceurs vanillées
Iris, tiaré, santal, ambre, tous entêtant...
Mon instinct s'égarait sur ces ondes éthérés
Par mes sens drogués quand sa peau effleurant.

Plongeant dans sa chair, goutant sa sueur,
Je me suis délecté de ses saveurs salées
Cherchant dans la matrice, son ultime faveur,
J'ai échoué sur les rivages, encore esseulé,
Des mirages océanes de cette sirène sans cœur.

Dans le feu d'un astre, peut-être ma destinée ?
La chaleur d'une âme qui m'aurait fait frémir
Nous consuma sans charme ; désirs fabulés.
Dans la sécheresse de son âtre, j'ai cru mourir,
Perdre mon être dans les cendres et la fumée.

Ensuite réfugié en une terre amicale,
Tentant d'y semer l'esprit d’Éros et Psyché,
Dans ses larges sillons frigides et banals,
Je n'ai récoltés que des sourires forcés,
Des sentiments diffus, des attentions triviales.

Où es-tu Leeloo ?