mardi 30 octobre 2012

A Kiss To Build A Dream On



Give me a kiss to build a dream on
And my imagination will thrive upon that kiss
Sweetheart, I ask no more than this
A kiss to build a dream on

Give me a kiss before you leave me
And my imagination will feed my hungry heart
Leave me one thing before we part
A kiss to build a dream on

And when I'm alone with my fancies, I'll be with you
Weaving romances, making believe they're true

Oh, give me your lips for just a moment
And my imagination will make that moment live
Give me what you alone can give
A kiss to build a dream on

When I'm alone with my fancies, I'll be with you
Weaving romances, making believe they're true

Oh, give me lips for just a moment
And my imagination will make that moment live
Oh, give me what you alone can give
A kiss to build a dream on

dimanche 28 octobre 2012

Lutter contre le vieillissement


Vieillir, c’est chiant. J’aurais pu dire : vieillir, c’est désolant, c’est insupportable, c’est douloureux, c’est horrible, c’est déprimant, c’est mortel. Mais j’ai préféré « chiant » parce que c’est un adjectif vigoureux qui ne fait pas triste. Vieillir, c’est chiant parce qu’on ne sait pas quand ça a commencé et l’on sait encore moins quand ça finira. Non, ce n’est pas vrai qu’on vieillit dès notre naissance. On a été longtemps si frais, si jeune, si appétissant. On était bien dans sa peau. On se sentait conquérant. Invulnérable. La vie devant soi. Même à cinquante ans, c’était encore très bien. Même à soixante. Si, si, je vous assure, j’étais encore plein de muscles, de projets, de désirs, de flamme.
Je le suis toujours, mais voilà, entre-temps – mais quand – j’ai vu le regard des jeunes, des hommes et des femmes dans la force de l’âge qu’ils ne me considéraient plus comme un des leurs, même apparenté, même à la marge. J’ai lu dans leurs yeux qu’ils n’auraient plus jamais d’indulgence à mon égard. Qu’ils seraient polis, déférents, louangeurs, mais impitoyables.
Sans m’en rendre compte, j’étais entré dans l’apartheid de l’âge. Le plus terrible est venu des dédicaces des écrivains, surtout des débutants. « Avec respect », « En hommage respectueux », Avec mes sentiments très respectueux ». Les salauds! Ils croyaient probablement me faire plaisir en décapuchonnant leur stylo plein de respect ? Les cons ! Et du « cher Monsieur Pivot » long et solennel comme une citation à l’ordre des Arts et Lettres qui vous fiche dix ans de plus !

Un jour, dans le métro, c’était la première fois, une jeune fille s’est levée pour me donner sa place. J’ai failli la gifler. Puis la priant de se rasseoir, je lui ai demandé si je faisais vraiment vieux, si je lui étais apparu fatigué. – Non, non, pas du tout, a-t-elle répondu, embarrassée. J’ai pensé que…
Moi aussitôt : « Vous pensiez que…? »
– Je pensais, je ne sais pas, je ne sais plus, que ça vous ferait plaisir de vous asseoir.
– Parce que j’ai les cheveux blancs?
– Non, c’est pas ça, je vous ai vu debout et comme vous êtes plus âgé que moi, ç’a été un réflexe, je me suis levée…
– Je parais beaucoup beaucoup plus âgé que vous?
– Non, oui, enfin un peu, mais ce n’est pas une question d’âge…
– Une question de quoi, alors?
– Je ne sais pas, une question de politesse, enfin je crois…
J’ai arrêté de la taquiner, je l’ai remerciée de son geste généreux et l’ai accompagnée à la station où elle descendait pour lui offrir un verre.

Lutter contre le vieillissement c’est, dans la mesure du possible, ne renoncer à rien. Ni au travail, ni aux voyages, ni aux spectacles, ni aux livres, ni à la gourmandise, ni à l’amour, ni au rêve.
Rêver, c’est se souvenir tant qu’à faire, des heures exquises. C’est penser aux jolis rendez-vous qui nous attendent. C’est laisser son esprit vagabonder entre le désir et l’utopie. La musique est un puissant excitant du rêve. La musique est une drogue douce. J’aimerais mourir, rêveur, dans un fauteuil en écoutant soit l’adagio du Concerto no 23 en la majeur de Mozart, soit, du même, l’andante de son Concerto no 21 en ut majeur, musiques au bout desquelles se révèleront à mes yeux pas même étonnés les paysages sublimes de l’au-delà. Mais Mozart et moi ne sommes pas pressés. Nous allons prendre notre temps. Avec l’âge le temps passe, soit trop vite, soit trop lentement. Nous ignorons à combien se monte encore notre capital. En années? En mois? En jours? Non, il ne faut pas considérer le temps qui nous reste comme un capital. Mais comme un usufruit dont, tant que nous en sommes capables, il faut jouir sans modération. Après nous, le déluge? Non, Mozart.

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Passons alors de la lecture à l'écoute, mon cher Bernard...
 
Concerto no 21 en ut majeur (andante à 15'09'') :



Concerto no 23 en la majeur (adagio à 11'09'') :

Mystique persane


Robaï d'Omar Khayyam, poète, mathématicien, philosophe et astronome Persan du XIe siècle, rendu célèbre par le roman d'Oscar Wilde "Le Portrait de Dorian Gray", mis en scène 8 fois au cinéma :

I sent my soul through the invisible
Some letter of that after-life to spell
And by and by my soul returned to me
And answered I myself am Heaven and Hell.

J'ai envoyé mon âme dans l'invisible
Des mots de cet au-delà décrypter
Et mon âme finit par me revenir
Et dire : moi-même je suis le Ciel et l'Enfer.

A méditer.

lundi 22 octobre 2012

Careful



Paris saw me lonely
Strolling the streets
Bottle in hand
Sunk knee deep

And Paris saw me dance
Like a spinning top
Guided by the lights
With no plan to stop

Be careful how you lay your hands on me
I may not be as tough as I seem
Be careful what you say to me
I may not be as strong as you think

Be careful with your hands
Around my neck
I’m not ready to go
I don’t want to die yet

And kindness never killed
Not sure it could
Freedom only counts
If it’s understood

Be careful how you lay your hands on me
I may not be as tough as I seem
Be careful what you say to me
I may not be as strong as you think

jeudi 18 octobre 2012

New feelings


Heart beat
No fear
So far
Smash hit
No tear
You are
My VIP
I cheer
Whole you
So deep
My dear
Love you

Remembering


Nuit


НОЧЬ
Мой голос для тебя и ласковый и томный
Тревожит поздное молчанье ночи темной.
Близ ложа моего печальная свеча
Горит; мои стихи, сливаясь и журча,
Текут, ручьи любви, текут, полны тобою.
Во тьме твои глаза блистают предо мною,
Мне улыбаются, и звуки слышу я:
Мой друг, мой нежный друг... люблю... твоя... твоя!.. 


NIGHT
My voice is for you both tender and languid
Disturbs the later silence of a night's dark.
Near my bed a sad candle
Burns; my verses, merging and murmuring,
Flow, the love streams, flow, are full you.
In the darkness, your eyes shine before me
Smile to me, and the sounds are heard to me:
My friend, my gentle friend... I love... Yours... Yours!.

lundi 15 octobre 2012

Les mots qu'on n'a pas dits


Dans le fond des tiroirs y a des chansons qui dorment
Et des mots que jamais on n'a dit à personne
Qui auraient pu changer le cours d'une existence
Mais qui ont préféré rester dans le silence

Des phrases emprisonnées dans des yeux qui s'appellent
Et que pas un baiser ne referme ou ne scelle
Jamais tous ces mots-là ne sombrent dans l'oubli
Ils se changent en regrets, en souvenirs transis

Mais les cendres du feu des mots qu'on n'a pas dits
Jamais ne sont vraiment éteintes ou refroidies
Elles se consument encore au cœur de nos mémoires
En réchauffant nos nuits d'une lueur d'espoir

Comme du temps qui dort
Au fond du sablier
Mais que l'on garde encore
Pour ne pas l'oublier

La nuit dans les miroirs y a des mots qui s'allument
Et qui refont parfois la gloire ou la fortune
Avec tous les regards qu'on n'a pas su saisir
Et les amours fanés qui semblent refleurir

Alors dans les miroirs y a des mots qui résonnent
Comme un destin tout neuf qui ne sert à personne
Et l'on caresse encore les espoirs de bonheurs
Qui ressemblent aux prénoms que l'on connaît par cœur

Aux lettres enrubannées que l'on n'a pas reçues
Mais qu'on relit cent fois pourtant la nuit venue
A tous ces mots d'amour restés dans l'encrier
Mais qu'on n'a plus personne à qui pouvoir crier

Dans le fond des tiroirs y a des larmes qui sèchent
Un portrait du passé qui s'écorne ou s'ébrèche
Et la vie doucement referme de ses plis
Ces chemins qui s'ouvraient mais qu'on n'a pas suivis.

mardi 2 octobre 2012

One life



You say we have nothing in common
I wouldn't say that if i were you
All of us come in through the same door
That much if nothing ele i know is true
All of us will very soon be leaving
We were brought here, soon we will depart
Now i don't care if someone says i'm foolish
Cause while i'm here i'm singing from my heart

Chorus
There's just one life coming from that one place
There's just one face and it's your face
There's just one life going to that one place
There's just one face and it's God's face
And it's in
Everyone it's in every place
It is everywhere that one face
I can see it shining trough
Can't you see it shining trough
Don't tell me that you don't
Just tell me that you do

I wouldn't want hurt, i wouldn't
I wouldn't wanna to do you harm
All of us came in trough the same door
Now would you let me sleep in your arms
All of us will very soon be leaving
We were brought here, soon we will depart
Now i don't care if someone says i'm foolish
Cause while i'm here, i'm singing from my heart

Chrous
There's just one race and it's the human race
There's just one face babe it's your face
I can you see it shining trough
Can't you see it shining trough
Don't tell me that you don't
Just tell me that you do

There's just One Life