vendredi 30 septembre 2011

La beauté



Je suis belle, ô mortels ! comme un rêve de pierre,
Et mon sein, où chacun s’est meurtri tour à tour,
Est fait pour inspirer au poète un amour
Eternel et muet ainsi que la matière.

Je trône dans l’azur comme un sphinx incompris ;
J’unis un coeur de neige à la blancheur des cygnes ;
Je hais le mouvement qui déplace les lignes,
Et jamais je ne pleure et jamais je ne ris.

Les poètes, devant mes grandes attitudes,
Que j’ai l’air d’emprunter aux plus fiers monuments,
Consumeront leurs jours en d’austères études ;

Car j’ai pour fasciner ces dociles amants,
De purs miroirs qui font toutes choses plus belles :
Mes yeux, mes larges yeux aux clartés éternelles !

mardi 27 septembre 2011

Confessions


But only lovers can stand each others confessions
Back in an alley, now they run away

Girl, I`ve been the lover of so many women now,
Not to mention all the pretty ones

So forget about the panties and take off that brassiere my dear,
You`re so beautiful

Well it`s not an innocent kiss
Judging by the way, you sucked my lips,
But talking about an innocent kiss
Except by the way your tongue made it through my lips
But only lovers can stand,
Lovers can stand

Back in an alley, now they run way

But Talking about an innocent kiss
Except by the way your tongue made it through my lips
But only lovers can stand, each others confessions

But only lovers can stand each others confessions
Back in an alley, now they run away

But only lovers can stand each others confessions
Back in an alley, now they run away

La bouche à la vulve


A cheval par dessus ton visage, ô bandante,
Pour que tu puisses voir ma verge et mon anus,
Je plongerai dans la blessure de Vénus
Ma langue impétueuse et ma bouche abondante.

Je trouerai dans les poils le baiser rubicond
Des grandes lèvres, sur qui frémiront mes lèvres,
Et comme un dard de bouc à la vulve des chèvres
Le membre de ma gueule enfilera ton con.

Et tu hurleras, tu pleureras sous la brulure,
Mais l’emportement sauvage de mon allure
Tremblera jusqu’au fond par bonds interrompus.

Et fou d’avoir léché la fente vaginale,
Je boirai sur le spasme de ses bords lippus
Les fleurs témoignant de ta joie infernale...

samedi 24 septembre 2011

Orgie


Orgie de corps enchevêtrés !
Seins, phallus, bouches et trous sont passés au crible,
S'agitent ensembles déchaînés,
Explorant chaque tabou dans une masse indescriptible.

Orgie de chair ! On bât le fer !
Orgasmes chauds qui coulent à flot,
Corps à corps - dos à dos,
Bruit et fureur de la peau claquent comme un drapeau
sous le flux des assauts !

Lunes rebondies fouettées de sperme,
Pénis enfouis bavant leur crème.
Mamelles et gorges déployées,
Membres mouillés, sucés, branlés...
Les ordres fusent : par là "éjaculez !" 
Ici ça grogne pour faire durer.

Dans un florilège d'efforts incessants
Les corps s'agitent en nombre,
Peu importe qu'ils soient mille ou cent
La lumière jaillit de leurs ombres.

Je ne peux bientôt plus me retenir,
Plongé dans cette mer de plaisir,
Ici, je prends mon souffle et là un soupire,
Toute cette ardeur m'étouffe à m'en évanouir.

Enfin cette divine bouche aux talents pornotiques,
Me fait ses avances et ses mouvements entêtés,
Je confie ma délivrance à cette succube affamée
Qui aspire ma jouissance et me libère extatique.

Poème original écrit par Cyr. J'ai modifié la 2e moitié.

mercredi 21 septembre 2011

Ma fille, mon amour, mon sang


Une petite fille au cheveu couleur des blés,
Que je rêve voir courir, rire et dessiner,
De trouver dans ce regard d'enfant
La pureté, l'amour pour ses parents...

Suis-je le renard et sa sagesse qu’il faut apprivoiser ?
Vraiment, est-ce moi ou cette princesse qu’il faut printaniser ?
L'avenir est trop vide et froid quand je ne t'y vois pas.
Maintenant je suis prêt, je veux être ton papa.

Je t'encouragerai à danser et à rire à pleine dent,
Je t’ouvrirai aux beautés du monde et à ses dangers,
Je t’inciterai à jouer et à courir cheveu au vent,
Et nous visiterons dame Nature et sa fragilité.

Tu seras tout pour moi : ma princesse, mon étoile et ma rose
Tu pourras toujours compter sur moi et l'amour de tes parents,
Mes vers loueront ton innocence et porteront la cause
de ton enfance heureuse, ma fille, mon amour, mon sang.

dimanche 11 septembre 2011

I really want you




Many prophets preach on bended knee
Many clerics wasted wine
Do the bloodied sheats on those cobbled streets mean
I have wasted time ?
Are there silver shores on paradise? Can I come in from the cold?
I killed a man in a far away land, my enemy I'm told

I really want you to really want me
But I really don't know if you can do that
I know you want to know what's right
But I know it's so hard for you to do that
And time's running out as often it does
And often dictates that you can't do that
If they can't break this feeling inside
That's burning up through my veins

I really want you
I really want you
I really want you - now
No matter what I say or do
The message isn't getting through
And you're listening to the sound
Of my breaking heart
I really want you
I really want you

Is a poor man rich in solitude? Or will mother earth complain ?
Did the beggar pray for a sunny day but Lady luck for rain ?
They say a million people bow and scrape, to an effigy of gold
I saw life begin and the ship we're in and history unfold

I really want you to really want me
But I really don't know if you can do tha
I know you want to know what's right
But I know it's so hard for you to do that
And time's running out as often it does
And often dictates that you can't do that
If they can't break this feeling inside (now)
That's burning up through my veins

I really want you
I really want you
I really want you - now

No matter what I said or do
The message isn't getting through
And you're listening to the sound of my breaking heart
No matter what I said or do
The message isn't getting through
And you're listneing to the sound of my breaking heart

mardi 6 septembre 2011

Réfléchir sur l'Amour

"Réfléchir sur l’Amour, c’est se placer en dehors de lui, c’est parler de ce qui nous manque. Ceux qui aiment, ni le temps, ni l’espace ne leur sont donnés pour ce recul... L’Amour les centre et c’est le silence houleux de la mer."

Source : L'échelle des états amoureux

dimanche 4 septembre 2011

Où commence la haine ?

"Les gens sont rarement méchants avec des inconnus. Il faut vraiment connaître et aimer quelqu'un avant de pouvoir le traiter comme un moins que rien et lui en faire baver pour des broutilles".

Source : Un cerveau pour changer

Les passantes


Je veux dédier ce poème
A toutes les femmes qu'on aime
Pendant quelques instants secrets
A celles qu'on connait à peine
Qu'un destin différent entraîne
Et qu'on ne retrouve jamais

A celle qu'on voit apparaître
Une seconde à sa fenêtre
Et qui, preste, s'évanouit
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu'on en demeure épanoui

A la compagne de voyage
Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin
Qu'on est seul, peut-être, à comprendre
Et qu'on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré sa main

A la fine et souple valseuse
Qui vous sembla triste et nerveuse
Par une nuit de carnaval
Qui voulu rester inconnue
Et qui n'est jamais revenue
Tournoyer dans un autre bal

A celles qui sont déjà prises
Et qui, vivant des heures grises
Près d'un être trop différent
Vous ont, inutile folie,
Laissé voir la mélancolie
D'un avenir désespérant

Chères images aperçues
Espérances d'un jour déçues
Vous serez dans l'oubli demain
Pour peu que le bonheur survienne
Il est rare qu'on se souvienne
Des épisodes du chemin

Mais si l'on a manqué sa vie
On songe avec un peu d'envie
A tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu'on n'osa pas prendre
Aux cœurs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu'on n'a jamais revus

Alors, aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lèvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l'on n'a pas su retenir