samedi 30 mars 2013

Für Hildegard von Bingen



Now she's leavin' congregation,
Left the abbeys, suffocation,
She's been dreamin', relocation,
From the mystic, regulations,
Now she's workin at the station,
As a VJ, on rotation,
In the up town.

A écouter aussi  http://youtu.be/M37P7nTAaJM

Citations du pape François

Je suis agréablement surpris par ce nouveau pape qui a des propos que je trouve d'une humilité exemplaire et très inclusifs. Mon appréciation n'a pas de motivation religieuse car je suis athée. Mes motivations sont humanistes.
François a l'âme d'un leader et la force et le talent de sa charge. Voyons dans le temps à quel point il mettra en cohérence ses actions avec ses valeurs et ses paroles...

Citations reprises in extenso sur le site du Figaro :

• Pour une Église très affirmée qui va de l'avant

«Nous pouvons édifier de nombreuses choses, mais si nous ne confessons pas Jésus Christ, cela ne va pas. Nous deviendrons une ONG humanitaire, mais non l'Église, Épouse du Seigneur. Quand on ne marche pas, on s'arrête.»

• Pour une Église pauvre, pour les pauvres

«François d'Assise. (…) C'est l'homme qui nous donne cet esprit de paix, l'homme pauvre… Ah, comme je voudrais une Église pauvre et pour les pauvres!»

• Pour une Église radicale, ancrée sur le Christ

«Quand on ne confesse pas Jésus Christ me vient la phrase de Léon Bloy: “Celui qui ne prie pas le Seigneur, prie le diable.” Quand on ne confesse pas Jésus Christ, on confesse la mondanité du diable, la mondanité du démon.»

• Pour une Église qui ait le sens de Dieu

«Pourquoi la Croix? Parce Jésus prend sur lui le mal, la saleté, le péché du monde, et aussi notre péché, de nous tous, et il le lave, il le lave avec son sang, avec la miséricorde, avec l'amour de Dieu.»

• Pour une Église miséricorde, qui pardonne

«Le Seigneur ne se fatigue jamais de pardonner: jamais! C'est nous qui nous fatiguons de lui demander pardon. Et demandons la grâce de ne pas nous fatiguer de demander pardon, parce que lui ne se fatigue jamais de pardonner.»

• Pour une Église qui sorte des sacristies

«Suivre, accompagner le Christ, demeurer avec Lui exige de “sortir”, sortir. Sortir de soi, de sa manière fatiguée et habituée de vivre la foi, de la tentation de s'enfermer dans ses propres schémas qui finissent par fermer l'horizon de l'action créative de Dieu.»

• Pour un pape, évêque de Rome et serviteur

«Et maintenant je voudrais donner la bénédiction, mais auparavant, auparavant - je vous demande une faveur: avant que l'Évêque bénisse le peuple, je vous demande de prier le Seigneur afin qu'Il me bénisse: la prière du peuple, demandant la Bénédiction pour son Évêque. Faisons cette prière en silence de vous tous sur moi.»

• Pour un pape non de pouvoir mais de service

«N'oublions jamais que le vrai pouvoir est le service et que le pape aussi pour exercer le pouvoir doit entrer toujours plus dans ce service qui a son sommet lumineux sur la Croix.»

• Pour un style de gouvernement de l'Église

«Et Joseph est “gardien”, parce qu'il sait écouter Dieu, il se laisse guider par Sa Volonté, et justement pour cela il est encore plus sensible aux personnes qui lui sont confiées, il sait lire avec réalisme les événements, il est attentif à ce qui l'entoure et il sait prendre les décisions les plus sages.»

• Pour des prêtres rayonnants

«On reconnaît un bon prêtre à sa façon d'oindre son peuple ; c'est une preuve claire. Quand nos fidèles reçoivent une huile de joie, on s'en rend compte: lorsqu'ils sortent de la messe avec le visage de ceux qui ont reçu une bonne nouvelle.»

• Pour des prêtres, ni intégristes ni progressistes, christiques

«Il y a des prêtres tristes, et convertis en collectionneurs d'antiquités ou de nouveautés, au lieu d'être des pasteurs pénétrés de “l'odeur de leurs brebis”- cela je vous le demande: soyez des pasteurs avec “l'odeur de leurs brebis”, que celle-ci se sente - ; au lieu d'être des pasteurs au milieu de leur propre troupeau, et pêcheurs d'hommes.»

• Pour des catholiques joyeux

«Ne soyez jamais des hommes et des femmes tristes: un chrétien ne peut jamais l'être! Ne vous laissez jamais prendre par le découragement!»

• Pour des catholiques qui n'aient pas peur

«Nous ne devons pas avoir peur de la bonté, et même pas non plus de la tendresse!»

• Pour une nouvelle jeunesse du cœur

«Nous devons vivre la foi avec un cœur jeune, toujours: un cœur jeune, même à 70 ou 80 ans! Cœur jeune! Avec le Christ, le cœur ne vieillit jamais!»

• Pour que les chrétiens redécouvrent Dieu

«Dieu n'a pas attendu que nous allions vers Lui, mais c'est lui qui s'est bougé vers nous, sans calcul, sans mesure. Dieu est comme cela: Lui fait toujours le premier pas.»

• Pour que les chrétiens se tournent vers les autres

«Nous devons nous bouger vers nos frères et sœurs, et surtout vers ceux qui sont les plus éloignés, ceux qui sont oubliés, ceux qui ont besoin de compréhension, de consolation, d'aide.»

• Pour que l'Église ait le souci de l'écologie

«Nous sommes “gardiens” de la création, du dessein de Dieu inscrit dans la nature, gardiens de l'autre, de l'environnement.»

• Pour un dialogue avec l'Islam

«Il est important d'intensifier le dialogue entre les différentes religions, je pense surtout au dialogue avec l'islam, et j'ai beaucoup apprécié la présence, durant la messe du début de mon ministère, de nombreuses autorités civiles et religieuses du monde islamique.»

• Pour une Église respectueuse des non-croyants

«Je vous avais dit que je vous aurais donné de grand cœur ma bénédiction. Étant donné que beaucoup d'entre vous n'appartiennent pas à l'Église catholique, d'autres ne sont pas croyants, j'adresse de tout cœur cette bénédiction, en silence, à chacun de vous, respectant la conscience de chacun, mais sachant que chacun de vous est enfant de Dieu. Que Dieu vous bénisse.»


dimanche 24 mars 2013

Marionnettes

Souvenir exceptionnel de ce duo de talent à l'Angora :


Leur sites : Soem et Yoann Freget

Hi life



In the summer time trying hard with your summer clothes you expected more
With your heart jumping in your chest
Jumping in your chest falling on the floor
You stay hidden in the shadows of the lane between the rule and their old house
A thousand lonely streets let me run let me run away from the burned house
Ohh, fast lane we go.

Tatata
Hi life knowking in my door
Oh made to care X2

Now you spend your life waiting for a sign
Waiting for a sign living downtown in the old house
A thousand lonely years hidding in the ground
Hidding in the ground living downtown in the old house

Ohh, fast lane we go. X4
Under me to care
Tatata X4

Hi life knowking in my door
Under me to care

All the Little Lights



One went out at a bus-stop in Edinburgh
One went out in an English park
One went out in a night club, when I was fifteen
Little lights in my heart

One went out when I lied to my mother
Said the cigarettes she found were not mine
One went out within me
Now I smoke like a chimney
It's getting dark in this heart of mine
It's getting dark in this heart of mine

We're born with millions
Of little lights shining in the dark
And they show us the way
One lights up, every time you feel love in your heart
One dies when it moves away

One went out in the back streets of Manchester
One went out in an airport in Spain
One went out, have no doubt
When I grew up and moved out
Of the place where the boy used to play

One went out when uncle Ben got his tumor
We used to fish and I fish no more
Though we will not return
I know one still burns
On a fishing boat of the New Jersey Shore
On a fishing boat of the New Jersey Shore

We're born with millions
Of little lights shining in the dark
And they show us the way
One lights up every time we feel love in our hearts
One dies when it moves away

We're born with millions
Of little lights shining in our hearts
And they die along the way
Till we're old and we're cold
And we're lying in the dark
'Cause they'll all burn out one day
They'll all burn out one day
Oh oh, they'll all burn out one day
They'll all burn out one day
Yeah, no

dimanche 17 mars 2013

Croire n'est pas savoir

De belles illsutrations pour accompagner quelques pensées de Richard Feynman, un physicien de génie, qui a popularisé et développer la physique quantique. On le dit héritier du génie d'Einstein. Il déteste pourtant cette comparaison et les honneurs. Sur ce dernier coup, on ne l'a pas écouté et on lui a donné un Nobel.
Des sous-titres sont disponibles en cliquant dans la vidéo sur

Quelques mots retiennent particulièrement mon attention dans ces 4 vidéos. Preuve d'une grande humilité qui devrait animer toute personne en quête de vérité : "It's much more intersting not knowing than to have answers that might be wrong [...] When you doubt and ask, it gets a little bit harder to believe."

Croire n'est pas savoir. Si chacun adoptait cet humble repère, au moins comme signal d'alarme interne, alors notre épanouissement individuel ferait un progrès considérable, pour ne pas dire une révolution. Vu collectivement, l'objectivité, le respect et la paix en sortiraient profondément renforcés. La connaissance par delà la croyance, c'est la sagesse qui gagne contre l'obscurantisme et les fanatismes.

Le perfectionnisme moral


Explorez les "nouveaux chemins de la connaissance"...

mardi 12 mars 2013

Le nouvel iPad

Strange is the Man



Fast to the edge
close to the south
the remains of the sky
are woven into shrouds
broken and wild
charcoal in black
the promise of rain
is swollen in the clouds

strange is the man free in his heart
strange is the man unchained at last

clear is the sap
under the bark
carried from the root
it opens the bud
dry is the tongue
cracked at the mouth
he trembles in thanks
as he drinks from the cup

strange is the man free in his heart
strange is the man unchained at last

over at the seam
red to the vein
he's whispering soft
all the names of the dead
laughing to himself
unbound and set
now the wind is his pillow
and the skies are his bed

strange is the man free in his heart
strange is the man unchained at last

lundi 11 mars 2013

The Water

Il est des chansons qui bercent et que l'on écoute en boucle. "The Water" me transporte sur ses ondes. Mélange de mélancolie et de sentiment de libération.
Cette chanson m'inspire un homme qui n'a plus aucune peur. Il a trouvé la paix sur cette rivière. Un nouvel avenir aussi beau que mystérieux s'offre à lui. Il semblerait bien qu'il soit mort...

En tout cas, quelle simplicité apparente et surtout quelle beauté. J'ai retenu cette version live pour l'authenticité et le talent des artistes :


All that I have is a river
The river is always my home
Lord, take me away
For I just cannot stay
Or I'll sink in my skin and my bones

The water sustains me without even trying
The water can't drown me, I'm done
With my dying

Please help me build a small boat
One that'll ride on the flow
Where the river runs deep
And the larger fish creep
I'm glad of what keeps me afloat

The water sustains me without even trying
The water can’t drown me, I’m done
With my dying

Now deeper the water I sail
And faster the current I'm in
That each night brings the stars
And the song in my heart
Is a tune for the Journeyman's tale

The water sustains me without even trying
The water can’t drown me, I'm done
With my dying

Now the land that I knew is a dream
And the line on the distance grows faint
So wide is my river
The horizon a sliver
The artist has run out of paint

The water sustains me without even trying
The water can't drown me, I'm done
With my dying

Where the blue of the sea meets the sky
And the big yellow sun leads me home
I'm everywhere now
The way is a vow
To the wind of each breath by and by

The water sustains me without even trying
The water can't drown me, I'm done
With my dying.

Version studio

Naissance d'un soleil



Ton regard est attiré
Par terre, dans la poussière.
Tu te penches et tu vois
Un soleil blessé.
En douce tu le ramasses
Et le portes à ta bouche.
Sans brûlures tu l'embrasses
Et soudain, tu l'avales.

Le soleil pleure
Des larmes de plaisir.
Le soleil nous éclabousse
Du sang de pamplemousse...

Au creux de mon oreille,
La gorge sèche,
Tu chantes la naissance
D'un amour moderne.
Tu allumes sous la voute
Une nouvelle étoile.
Est-ce que ça te plaît,
D'éclairer l'univers ?

Le soleil pleure
Des larmes de plaisir.
Le soleil nous éclabousse
Du sang de pamplemousse...

Tu marches dans la ville,
Et personne ne sait
Que ton ventre est le domicile
D'un jeune soleil.
Ses rayons cachés
Éblouissent souvent
De l'or, mille flammes
Ton rire, tes yeux.

Le soleil pleure
Des larmes de plaisir.
Le soleil nous éclabousse
Du sang de pamplemousse...

Le soleil pleure
Des larmes de plaisir.
Le soleil nous éclabousse
Du sang de pamplemousse...

dimanche 10 mars 2013

Où donc est le bonheur ?



Sed satis est jam posse mori.
Mais c'est déjà assez d'être mortel.
Lucain


Où donc est le bonheur ? disais-je. — Infortuné !
Le bonheur, ô mon Dieu, vous me l'avez donné.

Naître, et ne pas savoir que l'enfance éphémère,
Ruisseau de lait qui fuit sans une goutte amère,
Est l'âge du bonheur, et le plus beau moment
Que l'homme, ombre qui passe, ait sous le firmament !

Plus tard, aimer, — garder dans son cœur de jeune homme
Un nom mystérieux que jamais on ne nomme,
Glisser un mot furtif dans une tendre main,
Aspirer aux douceurs d'un ineffable hymen,
Envier l'eau qui fuit, le nuage qui vole,
Sentir son cœur se fondre au son d'une parole,
Connaître un pas qu'on aime et que jaloux on suit,
Rêver le jour, brûler et se tordre la nuit,
Pleurer surtout cet âge où sommeillent les âmes,
Toujours souffrir ; parmi tous les regards de femmes,
Tous les buissons d'avril, les feux du ciel vermeil,
Ne chercher qu'un regard, qu'une fleur, qu'un soleil !

Puis effeuiller en hâte et d'une main jalouse
Les boutons d'orangers sur le front de l'épouse ;
Tout sentir, être heureux, et pourtant, insensé !
Se tourner presque en pleurs vers le malheur passé ;
Voir aux feux de midi, sans espoir qu'il renaisse,
Se faner son printemps, son matin, sa jeunesse,
Perdre l'illusion, l'espérance, et sentir
Qu'on vieillit au fardeau croissant du repentir !
Effacer de son front des taches et des rides ;
S'éprendre d'art, de vers, de voyages arides,
De cieux lointains, de mers où s'égarent nos pas ;
Redemander cet âge où l'on ne dormait pas ;
Se dire qu'on était bien malheureux, bien triste,
Bien fou, que maintenant on respire, on existe,
Et, plus vieux de dix ans, s'enfermer tout un jour
Pour relire avec pleurs quelques lettres d'amour !

Vieillir enfin, vieillir ! comme des fleurs fanées
Voir blanchir nos cheveux et tomber nos années,
Rappeler notre enfance et nos beaux jours flétris,
Boire le reste amer de ces parfums aigris,
Être sage, et railler l'amant et le poète,
Et, lorsque nous touchons à la tombe muette,
Suivre en les rappelant d'un œil mouillé de pleurs
Nos enfants qui déjà sont tournés vers les leurs !

Ainsi l'homme, ô mon Dieu ! marche toujours plus sombre
Du berceau qui rayonne au sépulcre plein d'ombre.
C'est donc avoir vécu ! c'est donc avoir été !
Dans la joie et l'amour et la félicité
C'est avoir eu sa part ! et se plaindre est folie.
Voilà de quel nectar la coupe était remplie !

Hélas ! naître pour vivre en désirant la mort !
Grandir en regrettant l'enfance où le cœur dort,
Vieillir en regrettant la jeunesse ravie,
Mourir en regrettant la vieillesse et la vie !

Où donc est le bonheur, disais-je ? — Infortuné !
Le bonheur, ô mon Dieu, vous me l'avez donné !