Quelques vagues de mots et leur mélodie, d'images et d'émotions pour me dévoiler en partie.
Avant de regarder par cette fenêtre, retenez la citation de Jalal ud-Dîn Rumi : "La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu et qui s'est brisé. Chacun en ramasse un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve."
Au plaisir de partager ce que vous avez trouvé, compris, ressenti...
Bon voyage...
Now she's leavin' congregation,
Left the abbeys, suffocation,
She's been dreamin', relocation,
From the mystic, regulations,
Now she's workin at the station,
As a VJ, on rotation,
In the up town.
Je suis agréablement surpris par ce nouveau pape qui a des propos que je trouve d'une humilité exemplaire et très inclusifs. Mon appréciation n'a pas de motivation religieuse car je suis athée. Mes motivations sont humanistes.
François a l'âme d'un leader et la force et le talent de sa charge. Voyons dans le temps à quel point il mettra en cohérence ses actions avec ses valeurs et ses paroles...
Citations reprises in extenso sur le site du Figaro :
• Pour une Église très affirmée qui va de l'avant
«Nous
pouvons édifier de nombreuses choses, mais si nous ne confessons pas
Jésus Christ, cela ne va pas. Nous deviendrons une ONG humanitaire, mais
non l'Église, Épouse du Seigneur. Quand on ne marche pas, on s'arrête.»
• Pour une Église pauvre, pour les pauvres
«François
d'Assise. (…) C'est l'homme qui nous donne cet esprit de paix, l'homme
pauvre… Ah, comme je voudrais une Église pauvre et pour les pauvres!»
• Pour une Église radicale, ancrée sur le Christ
«Quand
on ne confesse pas Jésus Christ me vient la phrase de Léon Bloy: “Celui
qui ne prie pas le Seigneur, prie le diable.” Quand on ne confesse pas
Jésus Christ, on confesse la mondanité du diable, la mondanité du
démon.»
• Pour une Église qui ait le sens de Dieu
«Pourquoi
la Croix? Parce Jésus prend sur lui le mal, la saleté, le péché du
monde, et aussi notre péché, de nous tous, et il le lave, il le lave
avec son sang, avec la miséricorde, avec l'amour de Dieu.»
• Pour une Église miséricorde, qui pardonne
«Le
Seigneur ne se fatigue jamais de pardonner: jamais! C'est nous qui nous
fatiguons de lui demander pardon. Et demandons la grâce de ne pas nous
fatiguer de demander pardon, parce que lui ne se fatigue jamais de
pardonner.»
• Pour une Église qui sorte des sacristies
«Suivre,
accompagner le Christ, demeurer avec Lui exige de “sortir”, sortir.
Sortir de soi, de sa manière fatiguée et habituée de vivre la foi, de la
tentation de s'enfermer dans ses propres schémas qui finissent par
fermer l'horizon de l'action créative de Dieu.»
• Pour un pape, évêque de Rome et serviteur
«Et
maintenant je voudrais donner la bénédiction, mais auparavant,
auparavant - je vous demande une faveur: avant que l'Évêque bénisse le
peuple, je vous demande de prier le Seigneur afin qu'Il me bénisse: la
prière du peuple, demandant la Bénédiction pour son Évêque. Faisons
cette prière en silence de vous tous sur moi.»
• Pour un pape non de pouvoir mais de service
«N'oublions
jamais que le vrai pouvoir est le service et que le pape aussi pour
exercer le pouvoir doit entrer toujours plus dans ce service qui a son
sommet lumineux sur la Croix.»
• Pour un style de gouvernement de l'Église
«Et
Joseph est “gardien”, parce qu'il sait écouter Dieu, il se laisse
guider par Sa Volonté, et justement pour cela il est encore plus
sensible aux personnes qui lui sont confiées, il sait lire avec réalisme
les événements, il est attentif à ce qui l'entoure et il sait prendre
les décisions les plus sages.»
• Pour des prêtres rayonnants
«On
reconnaît un bon prêtre à sa façon d'oindre son peuple ; c'est une
preuve claire. Quand nos fidèles reçoivent une huile de joie, on s'en
rend compte: lorsqu'ils sortent de la messe avec le visage de ceux qui
ont reçu une bonne nouvelle.»
• Pour des prêtres, ni intégristes ni progressistes, christiques
«Il
y a des prêtres tristes, et convertis en collectionneurs d'antiquités
ou de nouveautés, au lieu d'être des pasteurs pénétrés de “l'odeur de
leurs brebis”- cela je vous le demande: soyez des pasteurs avec “l'odeur
de leurs brebis”, que celle-ci se sente - ; au lieu d'être des pasteurs
au milieu de leur propre troupeau, et pêcheurs d'hommes.»
• Pour des catholiques joyeux
«Ne
soyez jamais des hommes et des femmes tristes: un chrétien ne peut
jamais l'être! Ne vous laissez jamais prendre par le découragement!»
• Pour des catholiques qui n'aient pas peur
«Nous ne devons pas avoir peur de la bonté, et même pas non plus de la tendresse!»
• Pour une nouvelle jeunesse du cœur
«Nous
devons vivre la foi avec un cœur jeune, toujours: un cœur jeune, même à
70 ou 80 ans! Cœur jeune! Avec le Christ, le cœur ne vieillit jamais!»
• Pour que les chrétiens redécouvrent Dieu
«Dieu
n'a pas attendu que nous allions vers Lui, mais c'est lui qui s'est
bougé vers nous, sans calcul, sans mesure. Dieu est comme cela: Lui fait
toujours le premier pas.»
• Pour que les chrétiens se tournent vers les autres
«Nous
devons nous bouger vers nos frères et sœurs, et surtout vers ceux qui
sont les plus éloignés, ceux qui sont oubliés, ceux qui ont besoin de
compréhension, de consolation, d'aide.»
• Pour que l'Église ait le souci de l'écologie
«Nous sommes “gardiens” de la création, du dessein de Dieu inscrit dans la nature, gardiens de l'autre, de l'environnement.»
• Pour un dialogue avec l'Islam
«Il
est important d'intensifier le dialogue entre les différentes
religions, je pense surtout au dialogue avec l'islam, et j'ai beaucoup
apprécié la présence, durant la messe du début de mon ministère, de
nombreuses autorités civiles et religieuses du monde islamique.»
• Pour une Église respectueuse des non-croyants
«Je
vous avais dit que je vous aurais donné de grand cœur ma bénédiction.
Étant donné que beaucoup d'entre vous n'appartiennent pas à l'Église
catholique, d'autres ne sont pas croyants, j'adresse de tout cœur cette
bénédiction, en silence, à chacun de vous, respectant la conscience de
chacun, mais sachant que chacun de vous est enfant de Dieu. Que Dieu
vous bénisse.»
In the summer time trying hard with your summer clothes you expected more
With your heart jumping in your chest
Jumping in your chest falling on the floor
You stay hidden in the shadows of the lane between the rule and their old house
A thousand lonely streets let me run let me run away from the burned house
Ohh, fast lane we go.
Tatata
Hi life knowking in my door
Oh made to care X2
Now you spend your life waiting for a sign
Waiting for a sign living downtown in the old house
A thousand lonely years hidding in the ground
Hidding in the ground living downtown in the old house
Ohh, fast lane we go. X4
Under me to care
Tatata X4
One went out at a bus-stop in Edinburgh One went out in an English park One went out in a night club, when I was fifteen Little lights in my heart
One went out when I lied to my mother Said the cigarettes she found were not mine One went out within me Now I smoke like a chimney It's getting dark in this heart of mine It's getting dark in this heart of mine
We're born with millions Of little lights shining in the dark And they show us the way One lights up, every time you feel love in your heart One dies when it moves away
One went out in the back streets of Manchester One went out in an airport in Spain One went out, have no doubt When I grew up and moved out Of the place where the boy used to play
One went out when uncle Ben got his tumor We used to fish and I fish no more Though we will not return I know one still burns On a fishing boat of the New Jersey Shore On a fishing boat of the New Jersey Shore
We're born with millions Of little lights shining in the dark And they show us the way One lights up every time we feel love in our hearts One dies when it moves away
We're born with millions Of little lights shining in our hearts And they die along the way Till we're old and we're cold And we're lying in the dark 'Cause they'll all burn out one day They'll all burn out one day Oh oh, they'll all burn out one day They'll all burn out one day Yeah, no
De belles illsutrations pour accompagner quelques pensées de Richard Feynman, un physicien de génie, qui a popularisé et développer la physique quantique. On le dit héritier du génie d'Einstein. Il déteste pourtant cette comparaison et les honneurs. Sur ce dernier coup, on ne l'a pas écouté et on lui a donné un Nobel.
Des sous-titres sont disponibles en cliquant dans la vidéo sur
Quelques mots retiennent particulièrement mon attention dans ces 4 vidéos. Preuve d'une grande humilité qui devrait animer toute personne en quête de vérité : "It's much more intersting not knowing than to have answers that might be wrong [...] When you doubt and ask, it gets a little bit harder to believe."
Croire n'est pas savoir. Si chacun adoptait cet humble repère, au moins comme signal d'alarme interne, alors notre épanouissement individuel ferait un progrès considérable, pour ne pas dire une révolution. Vu collectivement, l'objectivité, le respect et la paix en sortiraient profondément renforcés. La connaissance par delà la croyance, c'est la sagesse qui gagne contre l'obscurantisme et les fanatismes.
Fast to the edge
close to the south
the remains of the sky
are woven into shrouds
broken and wild
charcoal in black
the promise of rain
is swollen in the clouds
strange is the man free in his heart
strange is the man unchained at last
clear is the sap
under the bark
carried from the root
it opens the bud
dry is the tongue
cracked at the mouth
he trembles in thanks
as he drinks from the cup
strange is the man free in his heart
strange is the man unchained at last
over at the seam
red to the vein
he's whispering soft
all the names of the dead
laughing to himself
unbound and set
now the wind is his pillow
and the skies are his bed
strange is the man free in his heart
strange is the man unchained at last
Il est des chansons qui bercent et que l'on écoute en boucle. "The Water" me transporte sur ses ondes. Mélange de mélancolie et de sentiment de libération.
Cette chanson m'inspire un homme qui n'a plus aucune peur. Il a trouvé la paix sur cette rivière. Un nouvel avenir aussi beau que mystérieux s'offre à lui. Il semblerait bien qu'il soit mort...
En tout cas, quelle simplicité apparente et surtout quelle beauté. J'ai retenu cette version live pour l'authenticité et le talent des artistes :
All that I have is a river
The river is always my home
Lord, take me away
For I just cannot stay
Or I'll sink in my skin and my bones
The water sustains me without even trying
The water can't drown me, I'm done
With my dying
Please help me build a small boat
One that'll ride on the flow
Where the river runs deep
And the larger fish creep
I'm glad of what keeps me afloat
The water sustains me without even trying
The water can’t drown me, I’m done
With my dying
Now deeper the water I sail
And faster the current I'm in
That each night brings the stars
And the song in my heart
Is a tune for the Journeyman's tale
The water sustains me without even trying
The water can’t drown me, I'm done
With my dying
Now the land that I knew is a dream
And the line on the distance grows faint
So wide is my river
The horizon a sliver
The artist has run out of paint
The water sustains me without even trying
The water can't drown me, I'm done
With my dying
Where the blue of the sea meets the sky
And the big yellow sun leads me home
I'm everywhere now
The way is a vow
To the wind of each breath by and by
The water sustains me without even trying
The water can't drown me, I'm done
With my dying.
Ton regard est attiré
Par terre, dans la poussière.
Tu te penches et tu vois
Un soleil blessé.
En douce tu le ramasses
Et le portes à ta bouche.
Sans brûlures tu l'embrasses
Et soudain, tu l'avales.
Le soleil pleure
Des larmes de plaisir.
Le soleil nous éclabousse
Du sang de pamplemousse...
Au creux de mon oreille,
La gorge sèche,
Tu chantes la naissance
D'un amour moderne.
Tu allumes sous la voute
Une nouvelle étoile.
Est-ce que ça te plaît,
D'éclairer l'univers ?
Le soleil pleure
Des larmes de plaisir.
Le soleil nous éclabousse
Du sang de pamplemousse...
Tu marches dans la ville,
Et personne ne sait
Que ton ventre est le domicile
D'un jeune soleil.
Ses rayons cachés
Éblouissent souvent
De l'or, mille flammes
Ton rire, tes yeux.
Le soleil pleure
Des larmes de plaisir.
Le soleil nous éclabousse
Du sang de pamplemousse...
Le soleil pleure
Des larmes de plaisir.
Le soleil nous éclabousse
Du sang de pamplemousse...
Sed satis est jam posse mori.
Mais c'est déjà assez d'être mortel.
Lucain
Où donc est le bonheur ? disais-je. — Infortuné !
Le bonheur, ô mon Dieu, vous me l'avez donné.
Naître, et ne pas savoir que l'enfance éphémère,
Ruisseau de lait qui fuit sans une goutte amère,
Est l'âge du bonheur, et le plus beau moment
Que l'homme, ombre qui passe, ait sous le firmament !
Plus tard, aimer, — garder dans son cœur de jeune homme
Un nom mystérieux que jamais on ne nomme,
Glisser un mot furtif dans une tendre main,
Aspirer aux douceurs d'un ineffable hymen,
Envier l'eau qui fuit, le nuage qui vole,
Sentir son cœur se fondre au son d'une parole,
Connaître un pas qu'on aime et que jaloux on suit,
Rêver le jour, brûler et se tordre la nuit,
Pleurer surtout cet âge où sommeillent les âmes,
Toujours souffrir ; parmi tous les regards de femmes,
Tous les buissons d'avril, les feux du ciel vermeil,
Ne chercher qu'un regard, qu'une fleur, qu'un soleil !
Puis effeuiller en hâte et d'une main jalouse
Les boutons d'orangers sur le front de l'épouse ;
Tout sentir, être heureux, et pourtant, insensé !
Se tourner presque en pleurs vers le malheur passé ;
Voir aux feux de midi, sans espoir qu'il renaisse,
Se faner son printemps, son matin, sa jeunesse,
Perdre l'illusion, l'espérance, et sentir
Qu'on vieillit au fardeau croissant du repentir !
Effacer de son front des taches et des rides ;
S'éprendre d'art, de vers, de voyages arides,
De cieux lointains, de mers où s'égarent nos pas ;
Redemander cet âge où l'on ne dormait pas ;
Se dire qu'on était bien malheureux, bien triste,
Bien fou, que maintenant on respire, on existe,
Et, plus vieux de dix ans, s'enfermer tout un jour
Pour relire avec pleurs quelques lettres d'amour !
Vieillir enfin, vieillir ! comme des fleurs fanées
Voir blanchir nos cheveux et tomber nos années,
Rappeler notre enfance et nos beaux jours flétris,
Boire le reste amer de ces parfums aigris,
Être sage, et railler l'amant et le poète,
Et, lorsque nous touchons à la tombe muette,
Suivre en les rappelant d'un œil mouillé de pleurs
Nos enfants qui déjà sont tournés vers les leurs !
Ainsi l'homme, ô mon Dieu ! marche toujours plus sombre
Du berceau qui rayonne au sépulcre plein d'ombre.
C'est donc avoir vécu ! c'est donc avoir été !
Dans la joie et l'amour et la félicité
C'est avoir eu sa part ! et se plaindre est folie.
Voilà de quel nectar la coupe était remplie !
Hélas ! naître pour vivre en désirant la mort !
Grandir en regrettant l'enfance où le cœur dort,
Vieillir en regrettant la jeunesse ravie,
Mourir en regrettant la vieillesse et la vie !
Où donc est le bonheur, disais-je ? — Infortuné !
Le bonheur, ô mon Dieu, vous me l'avez donné !