samedi 11 septembre 2010

Le chemin compte plus que la destination



Tant de pensées pour ton fruit m'invitent à l'ivresse
Mes sens inondés par le nectar de ta pêche
Ton âme qui se noie dans une langueur pècheresse
En douceur et en longueur, tout ton fruit je lèche.

Te voir rougir, transformer ton désire en vice,
Te faire plaisir, entendre tes soupirs de délice.
Passionné, je parcours ton jardin,
Tes pulsions révèlent tant de secrets,
Suppliante, je devine ton dessein,
Bouillonnante, tu recherches plus d'effets.

Lasse d'attendre, tu agites ta croupe,
Sous tes fesses, viennent enfin mes mains,
Je porte ta délicieuse coupe
Dégustant, ses moindres recoins

Ton désir coule alors sur moi,
Que je reprends sur un doigt,
Pénétrant l'entrée interdite,
Ton jardin perd ses limites...

Il caresse par l'intérieur
Ce qui le sépare de ma bouche,
La source de tes chaleurs,
Foyer où tout se touche,
Qu’embrase un
dernier assaut.
Enfin, ton feu
se mue en
eau