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samedi 31 juillet 2021

Adieu - écho au 20 avril 2011

Je ne compte plus les fois où je me suis réveillé plein de vous alors que votre éternelle absence tourmentait mon âme et mes sens. Ces nuits, seules témoins de mes étreintes fantasmées et de mon amour aveugle où j’aurais promis toute ma fortune pour un baiser ou un regard de vous. Maintenant je n’en veux pas un seul, pas un vrai, car il brûlerait toutes les fables que je me plaisais à inventer pour combler la distance. Je vous aimais dans le silence et sans espoir, ou résigné ou jaloux, mais toujours torturé, je vous aimais d'un amour si profond, si tendre… Si tendre et fou de désespoir car finalement un autre jouissait de mon exil.

Puisse votre Dieu vous offrir à un amour semblable à celui que cet homme vous offrit jusqu’à sa mort.
S’il vous a aimé autant que moi, il voudrait votre salut et que cesse votre deuil. Vous honorez sa mémoire si vous comprenez son dernier vœux : soyez libre et vivez. C’est le vœux de tout véritable amant.

Ouvrez-vous à d’autres amours, loin du sien et loin du mien. Mon deuil n’est pas fait et j’ai besoin de le faire tout comme vous. Dans mon âme se réchauffent toujours quelques souvenirs et des fables dansent encore dans l’ombre des dernières flammes. Une étincelle suffirait à tout faire renaître mais je ne puis m’y résoudre ni le permettre. Mes illusions me bercent et m’enchaînent.
Tel est aussi mon choix : je vous dis courageusement et résolument adieu car il n’y a de plus belle mort que celle donnée par amour.

Vivez le présent librement. Vous méritez ce qui est de plus beau, vous méritez plus que des souvenirs et des fables. Vous méritez de faire de la place à l’insouciance et à la liberté. Vous méritez d'avancer sans peur, sans regret et sans calcul. Vous méritez d’explorer de nouveaux territoires et que vos aventures vous procurent frissons et joies. Vivez réellement. 

Pardonnez-nous notre absence et pardonnez-nous de vouloir le meilleur pour vous, chassez toute culpabilité et séchez bien vite vos larmes. Vivez très chère, ressentez la témérité du vent et ses insaisissables parfums, osez l'incconu, vivez effrontément et par-dessus tout, faites-vous confiance

samedi 26 octobre 2013

J'ai trouvé mon cinquième élément

Dans le vent, humant ses parfums enivrants
Des poisons déguisés en douceurs vanillées
Iris, tiaré, santal, ambre, tous entêtant...
Mon instinct s'égarait sur ces ondes éthérés
Par mes sens drogués quand sa peau effleurant.

Plongeant dans sa chair, goutant sa sueur,
Je me suis délecté de ses saveurs salées
Cherchant dans la matrice, son ultime faveur,
J'ai échoué sur les rivages, encore esseulé,
Des mirages océanes de cette sirène sans cœur.

Dans le feu d'un astre, peut-être ma destinée ?
La chaleur d'une âme qui m'aurait fait frémir
Nous consuma sans charme ; désirs fabulés.
Dans la sècheresse de son âtre, j'ai cru mourir.
Perdre mon être dans les cendres et la fumée.

Ensuite réfugié en une terre amicale,
Tentant d'y semer l'esprit d’Éros et Psyché,
Dans ses larges sillons frigides et banals,
Je n'ai récoltés que des sourires forcés,
Des sentiments diffus, des attentions triviales.

Où es-tu Leeloo ?

---

Sur ce pont en juillet, Alisa apparut.
Soirée à son image, ingénue et légère,
Me dévorant de son regard brillant et vert,
Déjà j'oubliais mes éléments corrompus.

C'est pour ce nouvel horizon aux slaves accents
Que mon cœur s’emballait, envouté par les chants
De cette féline blondeur aux multiples talents.

Mais je n'allais pas m'installer dans sa contrée,
Alisa m'offrait son amour, son avenir,
Prête à sacrifier sa renommée pour venir
Vivre à mes côtés et une famille fonder.

Tout mon être, guidé par de nobles sentiments,
Devant toi s'incline pour te dire oui humblement.
Alisa, mon amour, mon cinquième élément.

samedi 24 août 2013

В сердце моём


В сердце моём веселится дитя,
Прыгая резво в лугах,
Рвутся герои, с рисунка сойдя,
В рыцарский бой на мечах.

В сердце моём всё живёт Гулливер,
Смотрит глазами истца,
Ходит по свету и ищет ответ,
В чём слабость и сила глупца?

В сердце моём миллионы светил,
Запахи, звуки и свет,
Праздники, пляски... Безумство и пыл
В нежности гасит поэт.

В Сердце моём Дон Жуан-ворожей
Взглядом способный раздеть...
«Жгучие ласки и страстность речей»
Жаждет любимой воспеть.

В сердце моём всемогущность ветров,
Воля весь мир покорить,
Мудрость и щедрость царей и творцов,
Жаждущих строить и жить.

В сердце моём все мужчины Земли,
Празднуюя чувства и страсть,
Сердце откроют в порыве любви,
Коль сможешь супругой им стать.

samedi 30 mars 2013

Citations du pape François

Je suis agréablement surpris par ce nouveau pape qui a des propos que je trouve d'une humilité exemplaire et très inclusifs. Mon appréciation n'a pas de motivation religieuse car je suis athée. Mes motivations sont humanistes.
François a l'âme d'un leader et la force et le talent de sa charge. Voyons dans le temps à quel point il mettra en cohérence ses actions avec ses valeurs et ses paroles...

Citations reprises in extenso sur le site du Figaro :

• Pour une Église très affirmée qui va de l'avant

«Nous pouvons édifier de nombreuses choses, mais si nous ne confessons pas Jésus Christ, cela ne va pas. Nous deviendrons une ONG humanitaire, mais non l'Église, Épouse du Seigneur. Quand on ne marche pas, on s'arrête.»

• Pour une Église pauvre, pour les pauvres

«François d'Assise. (…) C'est l'homme qui nous donne cet esprit de paix, l'homme pauvre… Ah, comme je voudrais une Église pauvre et pour les pauvres!»

• Pour une Église radicale, ancrée sur le Christ

«Quand on ne confesse pas Jésus Christ me vient la phrase de Léon Bloy: “Celui qui ne prie pas le Seigneur, prie le diable.” Quand on ne confesse pas Jésus Christ, on confesse la mondanité du diable, la mondanité du démon.»

• Pour une Église qui ait le sens de Dieu

«Pourquoi la Croix? Parce Jésus prend sur lui le mal, la saleté, le péché du monde, et aussi notre péché, de nous tous, et il le lave, il le lave avec son sang, avec la miséricorde, avec l'amour de Dieu.»

• Pour une Église miséricorde, qui pardonne

«Le Seigneur ne se fatigue jamais de pardonner: jamais! C'est nous qui nous fatiguons de lui demander pardon. Et demandons la grâce de ne pas nous fatiguer de demander pardon, parce que lui ne se fatigue jamais de pardonner.»

• Pour une Église qui sorte des sacristies

«Suivre, accompagner le Christ, demeurer avec Lui exige de “sortir”, sortir. Sortir de soi, de sa manière fatiguée et habituée de vivre la foi, de la tentation de s'enfermer dans ses propres schémas qui finissent par fermer l'horizon de l'action créative de Dieu.»

• Pour un pape, évêque de Rome et serviteur

«Et maintenant je voudrais donner la bénédiction, mais auparavant, auparavant - je vous demande une faveur: avant que l'Évêque bénisse le peuple, je vous demande de prier le Seigneur afin qu'Il me bénisse: la prière du peuple, demandant la Bénédiction pour son Évêque. Faisons cette prière en silence de vous tous sur moi.»

• Pour un pape non de pouvoir mais de service

«N'oublions jamais que le vrai pouvoir est le service et que le pape aussi pour exercer le pouvoir doit entrer toujours plus dans ce service qui a son sommet lumineux sur la Croix.»

• Pour un style de gouvernement de l'Église

«Et Joseph est “gardien”, parce qu'il sait écouter Dieu, il se laisse guider par Sa Volonté, et justement pour cela il est encore plus sensible aux personnes qui lui sont confiées, il sait lire avec réalisme les événements, il est attentif à ce qui l'entoure et il sait prendre les décisions les plus sages.»

• Pour des prêtres rayonnants

«On reconnaît un bon prêtre à sa façon d'oindre son peuple ; c'est une preuve claire. Quand nos fidèles reçoivent une huile de joie, on s'en rend compte: lorsqu'ils sortent de la messe avec le visage de ceux qui ont reçu une bonne nouvelle.»

• Pour des prêtres, ni intégristes ni progressistes, christiques

«Il y a des prêtres tristes, et convertis en collectionneurs d'antiquités ou de nouveautés, au lieu d'être des pasteurs pénétrés de “l'odeur de leurs brebis”- cela je vous le demande: soyez des pasteurs avec “l'odeur de leurs brebis”, que celle-ci se sente - ; au lieu d'être des pasteurs au milieu de leur propre troupeau, et pêcheurs d'hommes.»

• Pour des catholiques joyeux

«Ne soyez jamais des hommes et des femmes tristes: un chrétien ne peut jamais l'être! Ne vous laissez jamais prendre par le découragement!»

• Pour des catholiques qui n'aient pas peur

«Nous ne devons pas avoir peur de la bonté, et même pas non plus de la tendresse!»

• Pour une nouvelle jeunesse du cœur

«Nous devons vivre la foi avec un cœur jeune, toujours: un cœur jeune, même à 70 ou 80 ans! Cœur jeune! Avec le Christ, le cœur ne vieillit jamais!»

• Pour que les chrétiens redécouvrent Dieu

«Dieu n'a pas attendu que nous allions vers Lui, mais c'est lui qui s'est bougé vers nous, sans calcul, sans mesure. Dieu est comme cela: Lui fait toujours le premier pas.»

• Pour que les chrétiens se tournent vers les autres

«Nous devons nous bouger vers nos frères et sœurs, et surtout vers ceux qui sont les plus éloignés, ceux qui sont oubliés, ceux qui ont besoin de compréhension, de consolation, d'aide.»

• Pour que l'Église ait le souci de l'écologie

«Nous sommes “gardiens” de la création, du dessein de Dieu inscrit dans la nature, gardiens de l'autre, de l'environnement.»

• Pour un dialogue avec l'Islam

«Il est important d'intensifier le dialogue entre les différentes religions, je pense surtout au dialogue avec l'islam, et j'ai beaucoup apprécié la présence, durant la messe du début de mon ministère, de nombreuses autorités civiles et religieuses du monde islamique.»

• Pour une Église respectueuse des non-croyants

«Je vous avais dit que je vous aurais donné de grand cœur ma bénédiction. Étant donné que beaucoup d'entre vous n'appartiennent pas à l'Église catholique, d'autres ne sont pas croyants, j'adresse de tout cœur cette bénédiction, en silence, à chacun de vous, respectant la conscience de chacun, mais sachant que chacun de vous est enfant de Dieu. Que Dieu vous bénisse.»


dimanche 17 mars 2013

Croire n'est pas savoir

De belles illsutrations pour accompagner quelques pensées de Richard Feynman, un physicien de génie, qui a popularisé et développer la physique quantique. On le dit héritier du génie d'Einstein. Il déteste pourtant cette comparaison et les honneurs. Sur ce dernier coup, on ne l'a pas écouté et on lui a donné un Nobel.
Des sous-titres sont disponibles en cliquant dans la vidéo sur

Quelques mots retiennent particulièrement mon attention dans ces 4 vidéos. Preuve d'une grande humilité qui devrait animer toute personne en quête de vérité : "It's much more intersting not knowing than to have answers that might be wrong [...] When you doubt and ask, it gets a little bit harder to believe."

Croire n'est pas savoir. Si chacun adoptait cet humble repère, au moins comme signal d'alarme interne, alors notre épanouissement individuel ferait un progrès considérable, pour ne pas dire une révolution. Vu collectivement, l'objectivité, le respect et la paix en sortiraient profondément renforcés. La connaissance par delà la croyance, c'est la sagesse qui gagne contre l'obscurantisme et les fanatismes.

dimanche 20 janvier 2013

Epictète


Epictète est un de mes auteurs favoris. La profondeur et la concision de ses propos les rendent d'une efficacité redoutable, accessibles et applicables à notre quotidien. J'ai trouvé dans ces propos des clés pour comprendre le "lâcher prise".

S'il ne fallait retenir qu'une seule de ses pensées, je garderais celle-ci :

"Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses, ce sont les jugements qu'ils portent sur les choses. Ainsi la mort n’a rien de redoutable, autrement elle aurait paru telle à Socrate ; mais le jugement que la mort est redoutable, c’est là ce qui est redoutable. Ainsi donc quand nous sommes contrariés, troublés ou peinés, n’en accusons jamais d’autres que nous-même, c’est-à-dire nos propres jugements. Il est d’un ignorant de s’en prendre à d’autres de ses malheurs ; il est d’un homme qui commence à s’instruire de s’en prendre à lui-même ; il est d’un homme complètement instruit de ne s’en prendre ni à un autre ni à lui-même."

Je ne peux que vous encourager à investir quelques minutes de votre temps à lire le contexte de son existence et ses recueils de pensées...

Sources :
Biographie
- Manuel d'Epictète 
Les entretiens d'Epictète recueillis par Arrien

dimanche 6 janvier 2013

Vous pouvez maintenant éteindre votre télévision

... et reprendre une activité normale. A tchao, bon dimanche.

J'adorais ce slogan qui clôturait "La semaine des Guignols". Et vous ?
Je ne sais plus si j'en aimais la pertinence prétentieuse ou bien la prétention pertinente.

En tout cas, à l'heure où un opérateur prétend faire obstacle à la pub sur Internet et fait trembler les bergers qui canalisent nos ovines et molles pensées vers des idées prémachées, ça vaut le coup de se pencher (à nouveau) sur les prétendues vertus du petit écran.

Si vous suiviez le conseil des Guignols, que deviendrait votre vie ?
Éteindre la télé pour de bon, 1 jour par semaine, 1 semaine par mois, définitivement...
Difficile ? Vraiment ? L'homme ne vit avec une télé que depuis 50 ans.
Quelles sont vos véritables motivations ?
Regarder la télé contribue t'il à votre bonheur ?


Je vous livre d'abord mon avis partisan. Je viens de me faire une rétrospective des meilleures choses qui me soient arrivées en 2012 et même ces dernières années. Une des plus belles choses est survenue en 2008, j'avais décidé d'abandonner ma télévision. Un concours de circonstances. Une opportunité. Quelle ne fut pas mon inspiration ce jour là ! Elle s'est révélée d'un immense bénéfice pour moi car je ne serais pas devenu celui que je suis si j'avais gardé une télé. Si, si. J'ai trouvé du temps pour lire, pour me découvrir, pour rencontrer et découvrir de nombreuses autres personnes. Des gens qui causent, qui partagent leurs expériences extraordinaires ou banales, des sentiments, des vrais, des humains qui disent oui ou merde et qui ne font pas qu'obéir comme quand j'agitais la zappète. Je me suis considérablement socialisé, ouvert au monde et surtout à moi même.

Il parait que les Français dépensent plusieurs heures par jour devant le petit écran au détriment de nombreuses autres activités plus épanouissantes... Et vous, vous en êtes où ? Le bonheur est-il dans votre zappète ?

Je craints que non. Ce n'est plus moi qui le dit, mais une étude américaine publiée en 2008 après 34 ans d'investigation sur 45000 personnes. Fouchtra, ça rigole pas chez les Ricains quand le bonheur est en jeu !
Voici le résumé original et un extrait de la conclusion (plus loin ça reprend dans la langue d'Hugo) :

"Little attention in the quality-of-life literature has been paid to data on the daily activity patterns of happy and less happy people. Using ratings-scale information from time-diary studies, this article examines the hypothesis that people who describe themselves as happier engage in certain activities more than those who describe themselves as less happy. Based on 34 years of data collected by the General Social Survey (GSS) on social activities and media usage, it is found that people who are happy report being more active in most social activities, in religion and in newspaper reading. On the other hand, happier people report less time watching television, a relation that holds after control for education, marital status and other predictors of happiness. The need to replicate these findings using panel data is highlighted."

[...]

"This could lead us to two possible interpretations:


  1. Television viewing is a pleasurable enough activity with no lasting benefit, and it pushes aside time spent in other activities—ones that might be less immediately pleasurable, but that would provide long-term benefits in one’s condition. In other words, television does cause people to be less happy.
  2. Television is a refuge for people who are already unhappy. TV is not judgmental nor difficult, so people with few social skills or resources for other activities can engage in it. Furthermore, chronic unhappiness can be socially and personally debilitating and can interfere with work and most social and personal activities, but even the unhappiest people can click a remote and be passively entertained by a TV. In other words, the causal order is reversed for people who watch television; unhappiness leads to television viewing. This argument makes it possible to discuss it in Table 2.

In tandem, these points have parallels with addiction; since addictive activities produce momentary pleasure but long-term misery and regret. People most vulnerable to addiction tend to be socially or personally disadvantaged, with TV becoming an opiate."

Si nécessaire, il existe une synthèse en Français sur 20 minutes.

Alors, vous n'êtes pas complètement heureux parce que vous regardez la télé ou bien vous regardez la télé parce que vous n'êtes pas complètement heureux ? En tout cas, ça vaut le coup d'essayer une cure de désintoxication.

Certains me diront sincèrement qu'il y a des choses bien à la télé. Qu'aurais-je donc loupé en 5 ans ?
Des films ? j'en ai jamais autant vu sur grand écran ou bien en DVD ou téléchargé (légalement). Des reportages ? C'est vrai, certains sont bien faits, enrichissants, critiques. Il y en a aussi d'excellents dans les journaux en ligne ou papier. Tout le reste ? Poubelle. De toute façon, ça rentre par une oreille et ça ressort par l'autre. A moins qu'il n'y ait quelques petits germes qui restent et poussent entre les deux...

Souvenez-vous ce que disait le PDG de TF1 en 2004 :
« Il y a beaucoup de façons de parler de la télévision. Mais dans une perspective 'business', soyons réaliste : à la base, le métier de TF1, c'est d'aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit. […] Or pour qu'un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c'est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible." Source : Acrimed

Qu'attendez-vous pour couper le cordon cathodique avant que lui ou du Coca n'entrent dans vos gènes ?

J'attends avec impatience la prochaine étude sur l'impact des heures passées sur Internet sur notre développement personnel.


Vous pouvez maintenant quitter mon blog, fermer internet, et reprendre une activité sociale épanouissante.

jeudi 3 janvier 2013

Tous mes voeux de bonheur


Je vous souhaite de prendre soin de vous tout en respectant les autres et votre environnement...

Je vous souhaite d'être vous-même. Et si vous savez qui vous êtes, d'apprendre à mieux vous connaître, à apprivoiser toutes vos peurs, à faire de votre mieux en chaque instant, à faire les choix qui contribuent à votre bonheur.

Je vous souhaite des rencontres et des lectures édifiantes, de pointer la lumière là où il fait sombre et de trouver des trésors.

Je souhaite que vos mains soient l’artisan fidèle et agile de votre parole et que votre parole soit l’expression de vos pensées en toute spontanéité, lucidité et authenticité.

Je vous souhaite de trouver votre équilibre, votre harmonie, et que votre bonheur soit contagieux.

vendredi 28 décembre 2012

Revues d’Art et Magazines Culturels

Je profite de la publication d'un numéro dédié à la beauté par Le Philosophoire pour en faire la promo et pour promouvoir Scopalto, un portail de revues d'art et de culture qui devraient nourrir plus d'un esprit éclairé ou curieux...

Un aperçu des dizaines de revues et magazines disponibles :

Rencontrer ses peurs

Apprends à connaître tes peurs.
Leur apparence semble hostile, mais leur coeur est amical.
Elles nous guident dans notre intimité et nous enseignent que croire n'est pas savoir.

lundi 10 décembre 2012

Eat, pray, love





J'ai été très ému par ce film. Une très belle surprise pour moi.
Rempli de joie, j'ai décidé de le mettre en avant. J'ai alors lu les critiques et là aussi, j'ai été très surpris par les critiques négatives. Elles sont concentrées sur la longueur du film, les bons sentiments, les clichés, Julia Robert omniprésente.

J'avais choisi de regarder ce film car le titre et le synopsis m'avaient interpellé  je n'avais même pas vu la bande annonce ni les critiques.
La déception est le fait de vivre une chose qui n'est pas celle qui était prévue, attendue. Peut être que les critiques fondaient des espoirs insatisfaits par ce film. Pour ma part, je n'attendais rien, et j'ai beaucoup reçu. Je ne l'ai pas trouvé trop long (même en regardant la version intégrale non coupée en VO) car je voyageais. J'ai ressenti beaucoup d'émotions, j'ai apprécié l'histoire, les acteurs, et mêmes les clichés...

Je n'ai jamais visité New York, ni Rome, ni Delhi, ni Bali, mais j'avais quelques images en tête. Certes le film en donne des images réductrices et alors ? Qui n'a pas de stéréotypes ?
Ce n'est pas ce que je retiens le plus. Certes le parcours de l’héroïne est ponctué de cartes postales et aussi de clichés spirituels, mais l'auteur n'avait pas l'ambition de créer un documentaire touristique ni un guide spirituel. Certains critiques y ont peut être cru. Et puis chaque cliché, chaque photo, contient une part de vérité... Alors soyons indulgent et prenez le temps de lire entre les pixels.

Voyager c'est d'abord voir avec de nouveaux yeux, selon Proust. Se déplacer n'est pas une condition à la découverte, mais quand le voyage bouscule nos repères alors on s'enrichit. Certains voyages vont ainsi provoquer des prises de conscience. Ces voyages, ces rencontres ont marqué la vie d'Elizabeth Gilbert, l'auteur du livre dont ce film est inspiré.

J'ai été ému car j'ai retrouvé de nombreuses étapes de mon propre voyage intérieur. Et chaque symbole faisait écho à des choses que j'avais apprises. D'où ma joie de me remémorer certaines révélations et de savoir que d'autres ont trouvé leur voie (je pense à Elizabeth Gilbert et non pas à Julia Roberts).

J'incite à regarder ce film comme une invitation au voyage, surtout au voyage intérieur et pourquoi pas touristique. N'en attendez aucune méthode spirituelle, ni aucune réponse à vos questions, laissez vous juste porter... Et si certains clichés font écho en vous, vous font réagir, vous aurez déjà gagné quelque chose. Creusez le sujet. Je vous invite à gratter les palimpsestes de votre vie et à jouir de vos découvertes, de vos rencontres, de votre rencontre...

Bon voyage

jeudi 18 octobre 2012

New feelings


Heart beat
No fear
So far
Smash hit
No tear
You are
My VIP
I cheer
Whole you
So deep
My dear
Love you

jeudi 28 juin 2012

Seulement entre chat et chatte ?


Qu'entends-je ?

- "Je suis comme une chatte en chaleur, sur un toi brûlant.
Ma truffe rose humant tes odeurs, que j'aime ces instants,
Et leurs promesses de charnels envoutements..."

Tous les poils de ma moustache à ma queue
Se redressent et frissonnent quand j'entends
Tes Maouuu, tes miaulements entêtants

- "Ô ma chatte, je t'admire, je te veux
Quand tu dévoiles tes charmes savamment,
Et me couvre de léchouilles lentement."

- "Ô toi mon mâle, mon matou si coquin, si malin,
Que j'aime dans tes caresses, leurs doux desseins,
Et le réveil par tes griffes passionnées."

Quel est donc ce désir dans tes yeux illuminés ?
- "Oh oui viens te frotter à la cheminée de Pierre,
Et à ce moi brulant, à genou exhausse ma prière."

- "Et toi, si tu donnais ta langue à ma chatte,
Offre moi des frissons jusqu'aux pattes,
Abreuve toi de ma délicieuse huile."

- "Oh oui, prélasse toi allongée sur ces tuiles,
Que c'est bon de te boire, je te lape.
T’emmener à la prochaine étape..."

Ne serait-ce qu'un dialogue fantasmé ?

Toute une heure, toute une vie, cela autant que tu veux,
Au nom du Bonheur, sur mon sang, je fais le vœux
Que nos étreintes passionnées nous entrainent
Aux confins de l'Amour libre de toute chaine,
Sublimé par le Respect et la Liberté,
Que les Délires de Plaisir marquent notre destinée,
Et qu'un Amour aussi pur que la Vérité
Nous anime corps et âme, pour l'éternité.

vendredi 8 juin 2012

Union


Je veux voir tes yeux briller quand tu me regardes,
Et tes mains me serrer pour que tu me gardes
Toujours plus près de toi, encore quelques secondes,
Pour que nos corps en émoi et nos âmes se fondent.

mardi 24 avril 2012

Déclaration des droits de l'affirmation de soi



Extrait et traduction du livre de Manuel J. Smith «When I Say No, I Feel Guilty “ (quand je dis non, je me sens coupable) publié en 1975. Extrait du site de Geneviève Schmit : Groupe de Recherche et d'Aide aux Victimes de Pervers Narcissiques & Manipulateurs Pervers

Cette déclaration est un fil conducteur pour qui veut entretenir des attitudes et des relations assertives :
  1. Vous avez le droit de juger votre propre comportement, vos pensées et vos émotions, et de prendre la responsabilité de leurs conséquences sur votre vie
  2. Vous avez le droit de ne pas systématiquement justifier votre comportement
  3. Vous avez le droit de juger si vous êtes en mesure (ou non) de trouver des solutions aux problèmes des autres
  4. Vous avez le droit de changer d'avis
  5. Vous avez le droit de faire des erreurs
  6. Vous avez le droit de dire «Je ne sais pas»
  7. Vous avez le droit d'être indépendant et de vous confronter à la volonté des autres
  8. Vous avez le droit d'être illogique dans la prise de décisions
  9. Vous avez le droit de dire «Je ne comprends pas»
  10. Vous avez le droit de dire «je n'aime pas»
Ces droits s'appliquent déjà à soi-même : comme un phare dans la nuit, se remémorer ses droits permet de sortir de situation limitante ou déstabilisante comme celles induites par des jugements, des peurs, des croyances, un sentiment de culpabilité.
Dans la relation à un autre, nous devons accorder les mêmes droits à l'autre personne.

mercredi 29 février 2012

L'histoire du chameau qui pleure



Un été en Mongolie dans le désert de Gobi, une chamelle rejette le petit qu'elle vient de mettre bas avec beaucoup de difficultés et de souffrance. Les hommes tentent de forcer le rapprochement de la mère et du petit, mais il est systématiquement rejeté voire menacé. Il ne reste plus que la tradition. Un violoniste tente d'émouvoir la chamelle pour réconcilier la mère avec son enfant...
J'ai été marqué par la beauté des gens, leur vie simple, généreuse, le profond respect que l'on sent entre eux, le temps et les attentions qu'ils s'accordent. La réconciliation est à la fois émouvante et exemplaire. Ce film est bouleversant et pose de sérieuses questions philosophiques et éthiques sur notre connaissance et nos rapports aux autres animaux.

Film de Byambasuren Davaa et Luigi Falorni (2004).

dimanche 12 février 2012

Elargissez votre futur en pardonnant...





Pardonner, pour que ce qui est refoulé devienne vérité
Pardonner, pour que les souffrances deviennent des délivrances
Pardonner, pour que le regard sur le passé devienne regard sur le présent
Pardonner, pour que l'incompréhension cède la place à l'édification
Pardonner, pour ce qui était "échec" devienne "expérience"

samedi 11 février 2012

Osez être franc, oui mais...

Dire ou ne pas dire ? Comment savoir ?
Je veux dire pour ne pas me mentir mais si je le fais, comment cela sera t'il pris ?

Pour moi, la franchise n'est pas une question de justification, l'important est dans la manière, le quand et le comment... Et puis, est-ce que l'on veut dire pour s'extérioriser ou bien pour échanger ?

Dire quelque chose n'est pas imposé quelque chose. L'autre a le droit de comprendre ou non, de réagir d'une façon prévisible ou non. S'il l'on s'accorde la liberté de ton, il faut accorder à l'autre la liberté de compréhension ou de rejet.

Socrate nous a légué un guide pour trouver un juste milieu. Ce sont 3 passoires à positionner entre notre esprit et nos cordes vocales :
  • La passoire de la Vérité : ce que je vais dire est-il vrai ?
  • La passoire de la Bonté : ce que je vais dire est-il dans l'intérêt de la personne à qui je m'adresse ?
  • La passoire de l'Utilité : ce que je vais dire vaut-il la peine d'être dit ?
J'ajouterais que tout est question de circonstance et de manière... Avant de dire, il faut s'assurer d'un minimum de réceptivité de l'autre. Même les choses les plus importantes doivent être dites plus tard si notre interlocuteur n'est pas en état de nous écouter. Ce point est trop négligé dans la communication écrite, par mail. Les choses importantes doivent être dites à l'oral, pour pouvoir valider la réceptivité au préalable et ensuite pour expliciter si nécessaire et pour recueillir la réaction, car un message important mérite nécessairement une réaction. A minima, une prise en compte... Combien de fois avez-vous envoyez un mail important en vous demandant s'il a été reçu ? lu ? sans parler de la prise en compte du contenu. Plus le message est important, plus le "feed-back" l'est aussi...

Et pour ce qui est de la manière, il suffit de penser à cette situation : un personne vous appelle au téléphone à votre bureau et vous parle en mandarin et vous ne savez que parler français et anglais. Vous entendez mais êtes incapable de comprendre. Vous comprenez que c'est une langue asiatique et c'est tout. Vous signifiez votre présence et votre incompréhension en français puis en anglais. Votre interlocuteur vous reformule alors en anglais sa demande et vous commencez à comprendre ce qu'il veut et qui il est. Petit piège de compréhension pour l'exemple : la personne vous parle en mandarin et vous reconnaissez la langue. Le raccourci que beaucoup feraient serait de croire que c'est un Chinois. Ah bon ? Et vous parlez en anglais, cela fait-il de vous un citoyen Britannique ? Et imaginez maintenant, que vous étiez très occupé, vous ne réponderiez probablement pas au téléphone. En face à face, comment exprimeriez-vous votre refus de communiquer qui est aussi votre droit ?

Cet exemple est très basique mais il illustre des choses essentielles. Qu'il n'y a aucune évidence d'aucune sorte dans la communication. Si votre contact téléphonique avait su, il aurait parlé immédiatement en anglais car son intention est d'être compris. Et s'il savait encore, il vous appellerait à un moment où vous êtes davantage disponible. Et s'il savait, après tout, il ne vous appellerait pas...
Pour être compris, il doit ajuster son message à ce que vous êtes capable de comprendre techniquement. Il doit adapter sur la forme et sur le fond. Cela est valable pour le langage, pour le vocabulaire, pour les intentions mêmes. Pourquoi ne pas le dire en chantant ? Ou bien avec de l'humour ? Oui selon les circonstances, les interlocuteurs... Avez-vous remarqué que vous percevez sans le voir si votre contact vous sourit ?

Au delà de ses aspects techniques et de respect, et pour en revenir à la question de la franchise, la clé est de relativiser les propos de l'autre et les vôtres avec la lecture que nous offre Épictète : "Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses, mais les opinions qu'ils en ont".
En d'autres termes, cela veut dire que nous comprenons d'abord avec nos référentiels de connaissances, d'expériences et de valeurs qui nous sont propres. Et si on s'intéresse véritablement à la portée de notre message alors il faut pénétrer dans le référentiel du destinataire pour comprendre comment il s'approprie ce que l'on vient de dire en toute franchise. Et là, le respect et l'écoute active sont nécessaires... Nous devons faire attention à la personne qui réagit, chercher à comprendre ses émotions, ce à quoi il se réfère, ses intentions, et puis ensuite étudier le sens de sa réponse. Vous avez été franc, il vous faut accepter la réponse, mais surtout ce qu'en retient et ce qu'en fait votre interlocuteur en tant qu'être humain... Ce n'est qu'à ce moment là, voire après plusieurs échanges, que vous comprendrez si votre message a été compris, accepté ou non. C'est ce qui fait la différence entre "communiquer un message" et "passer un message"...

Alors oui à la franchise pour rester soi, être vrai mais vous devez rester attentif à votre interlocuteur en tant qu'être sensible qui est dans son ressenti, dans ses idées voire ses préoccupations.
Une communication a davantage de chance de réussir quand l'émetteur du message fait un gros effort d'adaptation à l'autre. Et s'il fallait retenir une seule raison à cette nécessité d'adaptation : tout simplement parce que l'autre ne vous a généralement rien demandé. Pourquoi ferait-il un effort de "réception" si vous ne faites aucun effort "d'émission" ?
Il y a effort et chance de succès quand il y a prise en compte du facteur humain, des singularités et des droits de chacun, au premier lieu desquels : le respect de la disponibilité et des ressentis, du droit à ne pas comprendre, à être en accord autant qu'en désaccord et même du droit à l'erreur, surtout pour vous même.

Cette maxime tirée d'un conte indien résume assez bien les rôles de chacun dans l'interactivité de la communication : "Je suis responsable de ce que je dis et tu es responsable de ce que tu comprends". Si cette maxime était partagée, ce serait génial. Mais souvenez-vous, il n'y existe aucune évidence d'aucune sorte : vous connaissez cette maxime, vos interlocuteurs la connaissent-ils ? l'appliquent-ils ? A vous de vous en assurer...

Au final, c'est le terme "assertivité" qui résume le mieux droit à la franchise et la manière de le faire : c'est l'affirmation de soi dans le respect d'autrui...

Et puis terminer sur une vidéo édifiante sur la franchise...
Et enfin, je vous recommande un ouvrage de référence sur la communication : "L'art d'être communicant avec les autres et aves soi-même" de Thierry Tournebise.

samedi 4 février 2012

Oser être vrai

Résister fatigue bien plus qu’admettre la vérité. La vérité apaise, soulage et permet de tourner la page, de s’ouvrir à une nouvelle histoire sans l’hypothéquer avec son passé.

Toi qui lutte contre la vérité, toi qui veut donner crédit à une erreur de jugement, c’est ta vanité qui se fait ennemi de la sagesse et de la sérénité.
Ton essence, ton identité, ce qui te fait toi n’est pas dans les principes rigides que ton orgueil entretient.
Cette chose que tu protèges, tu crois qu’elle te protège en retour, tu te trompes, elle n’a pas épargné tes parents, ne t’a pas protégé et elle te pourrit encore la vie.

Cesse de croire en tes légendes, abandonne cette fausse carapace d’orgueil, embrasse le monde sans le juger, sans te juger. Fait confiance en la part de bonté et d'amour que tu as en toi. Redeviens aussi innocent qu'un enfant. Ta véritable estime de toi est faite pour t’emmener en paix là où tu voudras. Et c'est ton expérience lucide, dépouillée de jugement et de généralisation qui t'apportera la sécurité.

Voir aussi :  "Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses, mais les opinions qu'ils en ont" et "Quand on s'abandonne, on ne souffre pas. Quand on s'abandonne même à la tristesse, on ne souffre plus."

jeudi 2 février 2012

Question de chance

Je me dis souvent "Quelle chance énorme j'ai. La chance se mérite, se provoque et se respecte"

Avoir de la chance, c'est savoir domestiquer le hasard car tout est sous nos yeux, s'il l'on veut bien y prêter attention :
- savoir ce que l'on veut tout en étant ouvert d'esprit,
- cultiver l'espoir d'obtenir plutôt que la peur de manquer
- formuler ses désirs de manière positive
- sortir de chez soi, s'ouvrir au monde, parler avec des inconnus
- rester raisonnable, patient et optimiste

La suite se passe très simplement...